Zeitgeist
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    Third Law Canon Theme
    [2016 Wikidot Theme]
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    Based on SCP Sigma 9 Theme created by Aelanna and Dr Devan.
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La vieille maison au croisement de la Septième Rue de Portland et de L'Avenue Trop de Rues de Portlands a été déclarée sanctuaire fantôme naturel.

Ce n'est pas tant un sanctuaire : la maison est une enveloppe, une coquille calcinée qui ressemblait à un manoir victorien. Il y a des pierres tombales sur le terrain en terre qui passe pour son jardin. Divers meurtres et autres événements douteux ont pris place dans ses murs, et selon la rumeur le fantôme de Charlemagne lui-même vit ici. La vielle maison a été un élément de la culture de Trois Portlands depuis que Trois Portland existe.

Elle est aussi dans un quartier huppé. Le seul problème est que ses résidents ne peuvent être légalement exorcisés. C'est là que l'Esprit de Chicago entre en scène : un agent immobilier particulièrement entreprenant (et douteux) l'a engagé pour évincer les squatters. Le nom du spécialiste est Jack, et sa spécialité est de mettre les morts au repos.

C'est le milieu de la nuit, et Jack porte un costume trois-pièces à la coupe cintrée couleur charbon avec une croix et une pincée de sel dans la poche intérieure. La croix vibre alors qu'il passe la limite de la vieille maison, et au même moment, un spectre se matérialise dans le foyer - un squelette recouvert d'une robe de mariée en lambeaux avec deux vignes qui spiralent de ses orbites. Elle pousse un hurlement et se précipite sur lui.

Dans un seul mouvement fluide, Jack dégaine le Colt M1911 de son holster, désengage la sécurité, centre le viseur, et presse la gâchette, envoyant une balle argentée calibre .45 au milieu du front du spectre. Celui-ci fond et s'évapore au milieu de sa charge, laissant seulement une légère brise qui froissa son col. Il l'ajuste et entre dans la vieille maison.

Deux esprits se prélassent dans l'escalier central. Un d'entre eux n'a pas de tête, donc Jack envoie deux balles dans son torse. L'autre prend une pastille dans son oeil restant. Quand ils se dissipent, il se rend à la porte au pied de l'escalier et l'ouvre d'un coup de pied pour révéler une cuisine lugubre couverte de toiles d'araignées.

Le four est allumé, les bouilloires sifflent, et des ustensiles volent dans la pièce. Trois esprits tournent dansent au centre de tout ceci en dirigeant la cuisine des damnés. Le premier est un cerveau avec deux pédoncules qui dépassent, le second est une harpie portant une blouse, et le dernier est un bâtard barbu en tunique ornée qui ne peut être que le Roi de Romains. La cuisine s'arrête net quand ils voient Jack, puis il l'arrête net proprement en éclatant le cerveau avec deux balles et en envoyant deux de plus dans la harpie.

Charlemagne se tapit au coin. Le chargeur tombe du pistolet de Jack.

Il en met un nouveau en place et fait glisser la chambre.

La vieille maison gronde des sons de coups de feux et des esprits se faisant violemment mettre au repos. Alors que le soleil se lève sur Trois Portlands, Jack sort de la vieille maison et réalise que son costume trois-pièces est légèrement froissé. D'humeur vexée, il réajuste le costume et essaie de lisser les plis en descendant la Septième Rue de Portland.

C'est l'année 1929, et c'est à ça que ressemble l'esprit de Chicago.


La magicienne de la bibliothèque au-delà du temps et de l'espace cherche le meilleur trip possible sur cette Terre. Les champignons sont banals, la sauge est passée, et l'acide est ennuyeux. Elle veut un bhang de l'espace, un potager spécial cultivé par un vieil homme au fond des marais qui est à moitié bhang lui-même. L'homme-bhang ne vend pas à tout le monde cependant - il a des amis, et il faut acheter à ces amis. L'Esprit avait un tel ami à l'esprit : un spécialiste, adepte de l'art de l'achat, de la contrebande, et de la vente de divers types d'extase organique. Mais l'Esprit et le spécialise sont partis depuis longtemps, et tout ce qui reste est un jeune homme nommé Scoob.

Scoob est à trois kilomètres de Tallahassee quand les lumières rouges et bleues illuminent la nuit dans son rétroviseur. La voiture est une Eldorado, une élégante petite boite blanche sur roues qui pue l'argent. Le problème du coup, est que les poulets s'attendent à ce que le conducteur soit de la même couleur. Même s'ils ne trouvent pas le bhang à l'arrière, Scoob sera au sol avant d'avoir pu dire "y a-t-il un problème".

Il y a aussi le corps sur le siège passager.

Scoob réfléchit rapidement et se rabat sur le côté de la route. La voiture de flics ralentit jusqu'à s'arrêter derrière lui et son conducteur en sort. Alors que l'officier approche précautionneusement, une main saisissant une lampe et l'autre son holster, Scoob donne une claque sur le cadavre sur le siège passager et chuchote quelques mots de pouvoir.

Le flic s'arrête et dit au travers de la vitre. "Permis et papiers du véhicule ?"

Scoob tend ses faux papiers, chuchotant une phrase supplémentaire entre ses dents. Le flic les inspecte attentivement.

"Y a-t-il un problème officier ?"

Le flic l'inspecte tout aussi attentivement. "Votre feu arrière est éteint."

"Chier. Je pensais qu'il faiblissait - je pensais être de retour à la maison avant. Merci de me le faire savoir officier."

L'officier regarde le cadavre derrière lui. "Gros dormeur."

"Il a un peu trop bu," répond-il faiblement. "C'est son anniversaire aujourd'hui."

"Tiens donc ?" L'officier semble réfléchir. "Vous savez quoi - Je vais vous laisser y aller avec un avertissement. Réparez ce feu avant qu'un autre officier vous voie."

"J'apprécie cela monsieur. Passez une bonne nuit."

Le flic s'éloigne et Scoob soupire de soulagement. Au même moment, le mirage s'évapore et sa peau revient d'un rose pâle à un marron léger.

Il passe la première et roule en direction de la ville. Le bhang est en sécurité - tout comme la peau de Scoob.

C'est l'année 1962, et c'est à ça que ressemble l'esprit de Chicago.


Eugène grimpe les échelons dans le monde. Son entreprise a récemment obtenu un contrat d'une salle de ventes aux enchères pour fournir des services de nettoyage, et aujourd'hui est leur premier travail pour le client. Dans ses jours paisibles, Eugène fournissait ces services à l'Esprit. C'était il y a bien longtemps - mais le travail n'avait pas changé. Il est impatient de faire une bonne première impression, donc quand le premier appel arrive à 2h30 du matin, lui et ses gars sont chez le client à 3h.

La salle de ventes aux enchères est couverte de corps : des hommes en costume-cravate nets tâchés de sang coincés dans la mort avec des opérateurs encagoulés en gilets pare-balles militaires. Du sang et des entrailles sont projetés sur toutes les chaises de bois massif. Des petits feux brûlent sur le sol de la salle des ventes. Des éclats de verre, des impacts de balles, des pièces de jades, des lambeaux de parchemin, et d'autres miettes et morceaux d'antiquités parsèment la pièce. Comme si une petite tornade avait frappé.

Eugène avait nettoyé bien pire. Il fait entrer ses gars dans la pièce et ils se mettent au travail. L'équipe commence avec les corps, en les enroulant dans du film classique et en les enroulant encore pour être sûr que rien ne goutte. Le verre, les balles, et les fragments d'antiquités sont balayés vivement et efficacement en de grandes piles puis pelletés dans de grands sacs poubelle plastiques. Les feus sont éteints et la serpillère, le brillant et la cire sont passés minutieusement sur le sol en-dessous jusqu'à ce que le bois dur naturel resplendisse. Les chaises récupérables sont nettoyées et cirées - les chaises en ruine feront du petit bois pour se débarrasser des corps.

En un rien de temps, la pièce est immaculée - mais les souvenirs restent. Les cadavres sont mous ; l'embalalge aide, mais c'est toujours une corvée pour les gars d'Eugène d'entasser les morceaux dans le van, les serrer à côté des autres, et les empiler les uns sur les autres. Eugène lui-même s’assoit à l'arrière, touchant chacun des sacs mortuaires lorsqu'ils sont chargés à leur tour. Leurs émotions le submergent : peur, douleur, et détermination se coagulant en terreur.

Les personnes qui sont mortes dans cette pièce avaient des amis et de la famille. Des personnes vont poser des questions, et les clients d'Eugène ne peuvent permettre cela. Donc il étend son esprit conscient, plongeant dans les quelques synapses toujours vacillantes sous le film plastique et suit la piste des des connections émotionnelles vers les personnes qui maintiennent ces hommes en vie.

Le premier homme dans lequel Eugène pénètre n'a aucune famille en dehors d'une sœur dépérissant dans un asile. Elle ne fait pas grand chose à part fixer les murs et poser des questions sur son grand frère. Eugène grimpe sur les puissants liens familiaux entre eux deux, et commence à fouiner dans le cerveau de la sœur, cherchant toutes les traces de son grand frère, les arrachant, et les empilant dans son propre subconscient. Quand Eugène a fini, elle ne fait pas grand chose à part fixer les murs.

Le cinquième homme dans lequel Eugène pénètre a une famille aimante : une femme qui l'aime, un fils qui l'idolâtre, et des parents qui sont fiers de lui. L'un après l'autre, Eugène marche sur les connexions entre eux, cherchant le lien commun et l'éradiquant lentement, précautionneusement, et soigneusement. L'homme passe de comptable supposé à toxicomane - de bon père de famille à père indigne. Quand Eugène a fini, sa femme ne l'avait pas vu depuis des années, son fils ne l'avait jamais connu, et ses parents se demandent toujours où ils se sont trompés.

Pour Eugène il faut des heures pour effacer les héritages de ces corps. Pour ses hommes, cela prend quelques secondes. Le travail le draine à la fois mentalement et émotionnellement, mais il profite avec la certitude d'un boulot bien fait. Eugène est content de lui-même, et il est convaincu que son client, Marshall, Carter et Dark le seront aussi.

C'est l'année 1989, et c'est à ça que ressemble l'esprit de Chicago.


Rukmini se jette derrière derrière la table d'invocation et la renverse, éparpillant l'esquisse pentagramme de craie dans le vent alors que des balles sifflent au-dessus de sa tête. Le démon n'allait pas être content mais c'est le dernier de ses soucis - l'arme est dans la pièce d'à côté et il y a deux assassins masqués entre elle et la seule entrée. Tout ce qu'elle a sur elle est le couteau rituel.

Elle écoute intensément alors que les tirs se calment et des bruits de pas deviennent audibles, augmentant à peine en volume tandis que leurs propriétaires s'approchent, puis prend une profonde inspiration et surgit, attrapant l'assassin qui approche et l'envoyant la tête la première sur le couteau rituel. De sa main libre elle attrape son pistolet et vide le chargeur sur son partenaire. Puis elle extrait la tête du prétendu assaillant du couteau.

Leurs corps heurtent le sol et le son de piétinements dans la pièce suivante deviennent audibles. Rukmini saute par-dessus la table et frappe le second assassin dans le cœur pour ouvrir ses veines pour une invocation, puis ramasse son arme et ouvre la porte du salon d'un coup de pied suffisamment fort pour la faire sortir de ses gonds et frapper une autre brute de l'autre côté. Rukmini lance le couteau rituel au travers de la pièce dans le torse d'une quatrième brute et glisse sur le sol, brisant les rotules de la cinquième de deux tirs et évacuant le contenu de son crâne avec deux de plus.

Elle prend une inspiration et inspecte le salon. Un corps sur le canapé avec un couteau dans le cœur. Un corps sur le sol avec quatre impacts de balles. Et un corps -

Et un corps est toujours en vie. La troisième brute balaie les jambes Rukmini sous elle et elle s'effondre, donnant un coup de pied en arrière pour mettre un peu de distance entre elles. Des leçons à moitié souvenues de jiu jitsu reviennent à elle alors qu'elle roule et qu'elle file sur le sol vers son pistolet qui était tombé. Brute Trois agrippe ses pieds et fonce vers le pistolet - mais lui donne un coup de pied et sort le couteau rituel de son camarade tombé à la place. Ses yeux, à peine visibles au travers du masque, trahissent son intension d'étriper Rukmini comme un poisson.

Rukmini parvient à se lever à temps pour esquiver le premier coup puis frappe. Elle cogne Trois dans le masque et tente d'attraper le couteau, mais Trois retire le couteau en reculant et donne un coup de genoux dans le ventre de Rukmini. Rukmini trébuche et parvient tout juste à repousser le bras de Trois avant qu'elle puisse la frapper, attrapant Trois par le col et l'envoyant sur le canapé. Le canapé se renverse tandis que Trois roule sur ses pieds et revient en agitant le couteau, forçant Rukmini à reculer jusqu'à la salle rituelle.

Trois donne un coup vers le haut avec suffisamment de force pour couper Rukmini en deux. Au lieu d'esquiver, Rukmini s'avance, envoie le bras de Trois vers le haut, et lui fait lâcher le couteau. Elle donne un coup de tête à Trois, saisit le couteau dans les airs, et le plante dans sa gorge. Trois a le temps d'avoir l'air surpris avant que Rukmini arrache le couteau et l'enfonce dans son coeur.

Tandis que Trois s'écroule, Rukmini réalise deux choses : une, il y a encore plus de bruits de pas venant de l'extérieur, et deux, il y a plus que suffisamment de sang dans la pièce pour invoquer un démon. Au même moment, deux choses se produisent : la porte de l'appartement s'ouvre en fracas quand cinq assassins supplémentaires se déversent à l'intérieur, et la salle rituelle s'illumine de pourpre quand un rakshasa en jaillit - un affreux ogre avec des crocs et assoiffé de sang. Le rakshasa attaque immédiatement les assassins, déchirant leurs chairs avec ses griffes de tigre et dents fines comme des lames rasoirs tandis que les balles rebondissent sur sa peau d'acier. Une fois qu'il les a finit, il part à la recherche de Rukmini.

Malheureusement pour la créature, Rukmini a trouvé son arme : un Colt M1911 avec le nom de John gravé sur le canon. Dans un mouvement fluide, elle désengage la sécurité, centre le viseur, et presse la gâchette, envoyant une balle argentée calibre .45 au travers du visage du démon. Le démon s'effondre en avant, se désintégrant en une épaisse cendre grise.

Rukmini examine la cendre attentivement - la plupart est contaminé en étant à l'extérieur du cercle rituel, mais elle l'avait nourrie de suffisamment de sang pour s'assurer que même la cendre contaminée soit très puissante. Alors qu'elle racle la cendre dans une bouteille pour une utilisation ultérieure, elle appelle son Homme du Milieu, lui raconte ce qui s'est passé, et lui demande de découvrir qui l'a fait. Même à une dizaine de kilomètres de là, l'Homme est capable de tracer les émotions des assassins jusqu'à leur patron : Farhan, chef du plus grand marché noir augmenté à Eurtec. L'Homme cherchait à pénétrer de force sur le marché, et il semblerait que Farah a décidé de lui donner une leçon.

Rukmini décide qu'il est temps de donner une leçon à Farhan. Juste avant de franchir la porte, elle réalise qu'elle devrait enfiler quelques vêtements. La nudité est bien mieux adaptée aux invocations rituelles qu'aux assassinats.

C'est à ça que ressemble l'esprit de Chicago.


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