Sur la joie d'écrire

Escribes.

Mal.

Tu caligrafía es lo único que supera a tu redacción en este aspecto.

Garabateas.

Tratas de no pensar y que las ideas fluyan. Brainstorming.


Hace frío y tú encuentras maneras de sentir que ardes. Está en tu espalda, en tu frente, en tus orejas.

La pluma rasga el papel y tú… tú tratas de imaginar otra cosa… cualquier otra cosa.

Bloqueo del escritor. Es una put la palabra que buscas no está disponible. Alguien debe haberla tomado sin tu permiso. Probablemente el mismo que se robó tu orgullo y tus ganas de escribir.


Dudas. No sabes si continuar. ¿Para qué? Llevas meses intentado producir algo interesante. Todas las ideas empiezan ambiciosas y poco a poco empiezan a decaer como la comida abandonada en el fondo del refrigerador…


Estás frustrado. Evidentemente, no pensaste antes de sentarte a escribir.

Deadlines, obligaciones, cansancio y frustración. Ira. Decepción. Ahora entiendes cómo se siente todo ello. Esto es el infierno. O quizá esa palabra es demasiado –Word not available, please try again later– ¿Gloriosa? Infierno es gloria; tú yaces en purgatorio, jodido.


Página en blanco y más escritos chapuceros (palabra que no sueles usar y ahora empleas porque te sientes falto de vocabulario).


Te levantas y miras tu obra. O, al menos, imaginas que te has levantado.

Has pensado en esto antes de sentarte a escribir: "Fausto vendió su alma por talento y gloria. Tú la venderías por producir algo medianamente decente para poder irte a dormir."


Pero ni siquiera Mefistófeles se presentará a reclamar tu alma. Ya te has mirado al espejo fijamente, arcaica forma de invocar demonios, y sólo has logrado hacer bizcos por diez minutos. Menudo ritual.


Tu espalda truena. Estás harto. Comienzas a sospechar que nada alguna vez podrá satisfacer tus estándares. Al menos, nada que tú escribas.

Tratas de recordar cómo iniciaste el escrito.


Hace frío y tu espalda truena nuevamente.

Ahora lamentas haber iniciado en primer lugar.

No sabes cuánto tiempo ha transcurrido.

Te enderezas y sigues, dando vueltas y más vueltas.


La muñeca te duele, pero no has parado de escribir.

Vous écrivez.

Mal.

Votre écriture est la seule chose qui surpasse votre brouillon dans sa nullité crasse.

Vous gribouillez.

Essayez de ne pas réfléchir, de laisser les idées venir naturellement. Brainstorming.

Il fait froid, mais vous avez quand même l'impression d'être en train de brûler. Dans votre dos, sur votre front, dans vos oreilles.

Le stylo gratte le papier et vous… vous essayez d'imaginer autre chose… n'importe quoi d'autre.

Le syndrome de la page blanche. C'est une saloper le mot que vous cherchez n'est pas disponible. Quelqu'un doit l'avoir emprunté sans votre permission. Probablement la même personne qui a volé votre fierté et votre envie de continuer à écrire.

Le doute s'insinue. Vous ne savez pas si vous devez continuer. Pour quoi faire ? Cela fait des mois que vous essayez de produire quelque chose d'intéressant. Toutes les idées commencent par être ambitieuses et petit à petit, elles se décomposent comme de la nourriture oubliée au fond du réfrigérateur…

Vous êtes frustré. De toute évidence, vous n'avez pas vraiment réfléchi avant de vous asseoir pour écrire.

Les délais, les obligations, la fatigue et la frustration. La rage. La déception. Vous comprenez maintenant ce que ça signifie de ressentir tout cela. C'est l'enfer. Ou peut-être, peut-être que ce mot est trop -Mot non disponible, veuillez réessayer ultérieurement- Glorieux ? L'enfer, c'est la gloire ; ici, c'est le purgatoire dans lequel vous gisez, complètement foutu.

Une page blanche, et d'autres brouillons maladroits (un mot que vous n'avez pas l'habitude d'utiliser, mais que vous employez maintenant parce que vous avez l'impression que votre vocabulaire est de plus en plus limité).

Vous vous levez et regardez votre oeuvre. Du moins, vous imaginez que vous vous êtes levé.

Vous avez pensé à quelque chose avant de vous asseoir pour écrire : "Faust a vendu son âme en échange du talent et de la gloire. Vous la vendriez en échange d'écrire quelque chose de désespérément moyen pour pouvoir vous endormir."

Mais même Méphistophélès ne viendra pas réclamer votre âme. Vous avez déjà fixé intensément votre propre reflet dans le miroir, une manière archaïque d'invoquer les démons, et vous n'avez réussi à affronter votre regard que pendant dix minutes. Vous parlez d'un rituel.

Votre dos craque. Vous en avez assez. Vous commencez à soupçonner que rien ne sera jamais à la hauteur de vos exigences. Du moins, rien de ce que vous écrirez.

Vous essayez de vous rappeler comment votre brouillon commençait.

Il fait froid et votre dos craque à nouveau.

Maintenant, vous regrettez même d'avoir commencé ce projet.

Vous ne savez pas combien de temps s'est écoulé.

Vous vous redressez et continuez, comme si vous tourniez en rond.

Votre poignet vous fait mal, mais vous n'arrêtez pas d'écrire.

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