Un après-midi à la fête foraine

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Aimez-vous les fêtes foraines ?

Qui que vous soyez, d'où que vous veniez, sans doute avez-vous déjà mis au moins une fois les pieds dans une fête foraine. Sans doute êtes-vous familier avec ces allées qui s’emplissent d’un flot de visiteurs enthousiastes dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez. Avec les cognements sourds de la musique techno, l’écho de la voix nasillarde des forains qui exhortent le public à l’amusement, le tourbillon de lumières, de couleurs, de sons et d’odeurs qui, le temps de quelques minutes ou de quelques heures, vous emportent dans un monde un peu à part de votre quotidien.

Il y a bien sûr des grands classiques auxquels on peut difficilement couper. Les attractions à sensations fortes avec pour bande-son des hurlements d’adolescents hystériques. Les pêches aux canards où des bambins viennent remporter, à la sueur de leurs petites mains potelées, un jouet en plastique venu du bout du monde ou un poisson rouge à l’espérance de vie plus qu’incertaine. Les jeux d’adresse ou de hasard et leurs empilements mirifiques de lots inaccessibles et pourtant si tentants…
Et bien sûr, les stands de confiseries où la volonté vacillante succombe presque automatiquement face aux assauts de la gourmandise.

L’Île au Sucre était l’une de ces institutions. Banale remorque lorsque ses propriétaires étaient sur les routes, elle se transformait en antre de la tentation bariolée de blanc et de rose pétant, tel un papillon déployant ses ailes au sortir du cocon, dès qu’elle atteignait son nouveau lieu d’établissement.
Souvent placée au centre de l’action, l’Île au Sucre voyait invariablement converger vers elle des dizaines d’enfants avides de bonbons aux goûts et aux couleurs explosives, de couples plus âgés qui se laissaient tenter par une pomme d’amour ou une barbe à papa, et de grands-parents qui retrouvaient dans les nougats aux saveurs variées un peu de leur enfance.
Ce défilé hétéroclite était servi avec ferveur par une équipe de trois personnes haute en couleurs, qui contribuait indéniablement à son succès.

Horace Perret, le gérant de la petite entreprise depuis bientôt vingt-cinq ans, était un cinquantenaire massif à la pilosité impressionnante et dont la voix de basse suffisait largement à attirer l’attention des rares clients potentiels qui auraient manqué le clinquant de sa boutique. Doté d’un sens du commerce presque surnaturel, Horace savait exactement quand manier humour et flagornerie bon enfant pour convaincre les plus hésitants, et son côté bon vivant éveillait presque immédiatement la sympathie de tous ceux qu’il rencontrait.
Stéphanie Perret, sa femme, était elle aussi quelque peu enrobée, ce qu’elle justifiait avec humour en racontant que c’était l’Île plutôt qu’Horace lui-même qui l’avait attirée dans ses filets vingt ans plus tôt. Reconnaissable entre toutes par ses permanentes qui faisaient pourtant rarement long feu, elle adorait faire les gros yeux aux gamins qui ne se décidaient pas assez vite pour mieux leur glisser un échantillon gratuit aussitôt après.
Alicia Kersey, leur unique employée, détonnait assez radicalement aux côtés de ses deux patrons. Paraissant presque fluette face à leur carrure imposante, même si une musculature inattendue se dessinait sous son uniforme bigarré quand elle effectuait certains gestes, elle était aussi effacée et professionnelle qu’ils étaient extravertis et exubérants. À vrai dire, seule la teinture rouge bordeaux de ses cheveux laissait transparaître chez elle un brin d’excentricité.
Au premier abord, on se demandait souvent en voyant sa mine impassible si elle était vraiment à sa place, ou même si elle aimait vraiment ce qu’elle faisait. Mais il suffisait de voir un sourire sincère, presque timide, se dessiner sur ses lèvres lorsqu’elle tendait une poignée de bonbons à un enfant extatique pour se convaincre que la réponse à ces deux questions ne pouvait être qu’affirmative.

Les observations de William Paxton et Roger Terrell, qui n’avaient cessé de l’épier depuis la terrasse du café où ils s’étaient installés au début de la matinée, les avaient d'ailleurs amenés à une conclusion à peu près similaire.
William Paxton et Roger Terrell n’étaient pourtant ni fin psychologues, ni experts en confiserie, même si l’empathie et les gâteries pouvaient avoir leur utilité dans leur profession. William Paxton et Roger Terrell étaient deux agents de la branche anglaise de la Fondation SCP en mission. Et l’objet de cette mission n’était autre qu’Alicia Kersey.

Outre le fait d’être bâtis comme des rugbymen, William et Roger avaient en commun un parcours professionnel légèrement houleux. Tous deux anciens membres de FIM réputées, ils en avaient été écartés, le premier suite à une blessure à la jambe dont il ne s’était jamais vraiment remis, le second en raison d’une série d’écarts disciplinaires qui avait eu raison de la patience de ses supérieurs.
Depuis lors, leurs missions s’étaient avérées nettement moins glorieuses, consistant le plus souvent à expliquer à des badauds effarés que ce qu’ils avaient pris pour une soucoupe volante n’était qu’un vulgaire drone, ou que, non, les poubelles ne mangent pas les gens, vous avez sûrement mal vu.

La situation de l’ex-agent Kersey, cependant, les avait conduits à sérieusement relativiser ce qu’ils avaient toujours considéré avec amertume comme une mise au placard.
Ancienne numéro deux de la sécurité du site Samech, dotée d’états de service irréprochables aussi bien avant qu’après son recrutement par la Fondation, elle aurait pu prétendre à beaucoup mieux si les circonstances l’avaient permis.
Mais le site Samech avait été liquidé et Alicia Kersey, affublée d'une tenue qui n'aurait pas dépareillé dans un spectacle de clowns, vendait désormais des bonbons du soir au matin à des moutards glucosés. D’accord, cela n’avait pas l’air de lui déplaire, mais il était difficile pour les deux Britanniques de qualifier cette situation de « juste ». Au moins profitait-elle d’une vie plus simple, moins mouvementée et qui s’annonçait sûrement plus longue qu’auparavant.

Mais la petite existence tranquille que leur organisation avait bâtie sur mesure pour son ancienne employée était menacée de toutes parts, et ce jusque dans ses fondations (c'était le cas de le dire), ce qui justifiait leur présence ce jour-là.
Un nombre croissant – et de plus en plus alarmant – de défaillances des amnésiques utilisés pour faire oublier aux vétérans de la branche française leurs années de service laissait craindre le pire. S’ajoutait à cela une série de meurtres très professionnels aux circonstances encore brumeuses dont ils étaient victimes et, comme si ça ne suffisait pas, un cinglé qui avait échappé à la liquidation du site Aleph avait enlevé en quelques semaines – et le plus souvent en plein jour – une demi-douzaine de ses anciens collègues, dont une paraplégique experte en mémétiques tueurs.

Paradoxalement, l’hypothèse d’une quelconque attaque leur paraissait à cet instant agréablement lointaine. En cette fin de semaine, des dizaines d’élèves français de tous âges libérés de leurs obligations scolaires, rejoints par leur famille, convergeaient vers l’éphémère cité foraine pour profiter d’une météo particulièrement clémente.
Les deux hommes estimaient donc pouvoir profiter en paix d’une bonne bière, baignés dans la douce chaleur dispensée par les rayons du soleil : qui aurait été assez stupide pour tenter un rapt ou un assassinat devant une telle masse de témoins ?

Leur confiance était telle que, quand une silhouette vêtue d’une casquette militaire et talonnée par un berger allemand apparut dans leur champ de vision, juste devant l’Île au Sucre, il fallut d’interminables secondes à leur cerveau pour assimiler pleinement ce que cette information impliquait.
William fut le premier à se lever de sa chaise, manquant de la renverser au passage.

« C’est lui, Will ? lui demanda Roger en l’imitant, complètement pris de court.

- Y’a qu’un moyen de le savoir, on bouge ! » répliqua son collègue, qui slalomait déjà entre les tables sous les yeux effarés des autres clients.

Il était bien évidemment hors de question pour eux de dégainer leurs armes de poing, soigneusement dissimulées sous leur veste, sous peine de déclencher une panique générale qui ne les servirait en rien. Pour autant, ils ne pouvaient se permettre de prendre la menace à la légère. Le renégat Herriot, si c’était bien lui, avait déjà éliminé deux de leurs collègues, et ne reculerait devant rien pour atteindre son but.
Ils devraient donc le neutraliser au plus vite. Le capturer vivant, de préférence, mais ils savaient que personne ne leur en tiendrait rigueur trop longtemps s’ils le livraient à la morgue plutôt que dans une salle d’interrogatoire.
Mais pour ça, encore fallait-il l’atteindre.

Plus handicapés qu’autre chose par leurs larges épaules, les agents peinaient à progresser au milieu du flot humain qui slalomait d’une attraction à l’autre. Leur cible, qu’ils n’apercevaient que par intermittence, tirait parti de sa silhouette plutôt maigrichonne selon les critères de la profession, et l’espace qui les séparait ne cessait de grandir.
Ils la perdirent finalement de vue à l’endroit où l’allée faisait un angle. Catastrophés, les deux hommes tentèrent de retrouver sa trace, mais Herriot pouvait s’être engagé n’importe où.

« Et maintenant ? lança Roger, mains sur les hanches.

- On appelle le QG et on leur demande du renfort, répondit William. Avec un peu de chance, on pourra coincer ce salopard avant qu’il ne mette les bouts. »

Alors qu’il s’acharnait à extirper son portable de sa poche, son collègue, soudainement pris d’une sorte d’illumination, s’écria :

« Kersey ! »

Ils commencèrent aussitôt à courir en sens inverse.

De retour devant l’Île au Sucre, ils virent Horace et Stéphanie Perret, privés d’un tiers de leur équipe, qui s’échinaient à servir une foule de clients avides qui ne paraissait jamais décroître.
Alicia Kersey avait disparu.


Koop attendit d’être profondément enfoncé dans le dédale de ruelles de la vieille ville avant de dégainer son téléphone. Difficilement praticables en voiture et n’offrant que peu de places de stationnement, les lieux avaient été désertés par la plupart des passants et la musique et les cris n’y étaient pas trop assourdissants. À ses côtés trottait Kalach, fidèle au poste, visiblement ravi de sa petite promenade.
Sans laisser le temps au destinataire de l’appel de décocher un mot, il demanda :

« Alors ?

- Alors ? On dirait bien qu’on a enfin trouvé une compagnonne de chambrée pour Chevêche ! s’exclama avec enthousiasme Antoine Valdez à l’autre bout du fil.

- Sérieusement ? Elle accepte de venir avec nous ?

- Elle avait l’air partante quand je lui ai expliqué la situation, en tout cas. »

Le maître-chien ne cacha pas son soulagement. Respectant scrupuleusement les règlements et les procédures, aussi appliquée à donner des ordres qu’à en recevoir, l’ex-agente ne devait pas son surnom de « Robocop », dont il l’avait lui-même baptisée quelques années plutôt, au hasard. Sa fidélité scrupuleuse passée à la Fondation aurait très bien pu la pousser à refuser leur offre.
Xavier et Antoine avaient justement misé sur les immenses sacrifices qu’elle avait consenti à sa carrière. Comment aurait-elle accepté que son employeur fasse passer tout ça à la trappe sans sourciller ? Et ils avaient visiblement mis dans le mille.

« Comment elle va ? » s’enquit alors Koop.

Son camarade jeta un œil à leur ancienne collègue, pliée en deux sur le siège passager de leur voiture, la tête entre les mains. Une vision rendue un brin absurde par les couleurs chamarrées de sa tenue.

« Elle… encaisse. On dirait que te voir passer lui avait déjà fait une sorte de choc, mais le barrage a cédé quand je suis venu lui parler. Là, je crois que tout est en train de lui revenir en masse, et ça n’a pas l’air très agréable. »

Il hésita quelques instants, puis ajouta :

« Y’a plus de doute possible, Koop. Les amnésiques sont foireux de bout en bout. Et je sais même pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle. »

Bien qu’il ne l’eût avoué pour rien au monde à son ami, Xavier avait son idée très précise sur la question. La défaillance désormais quasi-systématique des amnésiques avait transformé sa quête égoïste et aux conséquences à terme plus que douteuses en une mission de sauvetage général, dont la moralité ne pouvait plus être mise en doute à ses yeux. Même si ses responsabilités s'en trouvaient considérablement alourdies, il en éprouvait un soulagement indescriptible, comme si les événements eux-mêmes s'étaient chargés de lui donner raison.
Mais il n’avait pas encore atteint le bout de la liste des inquiétudes de Valdez :

« C’était vraiment chaud, cette fois. T’imagines s’ils t’avaient rattrapé, ou s’ils avaient été plus que deux ? On peut pas continuer à prendre des risques pareils…

- On doit adapter nos méthodes à leurs moyens, répliqua calmement Koop, qui ne faisait pas face à ces interrogations pour la première fois. Plus longtemps on passera pour des amateurs et mieux ça vaudra pour nous. Mais te fais pas de bile, la prochaine fois on…

- Salut Koop. »

L’ancien soldat se figea.

Pendant une fraction de secondes, il se demanda si la voix qu’il venait d’entendre n’était pas un pur produit de son imagination, tant la simple idée qu’elle puisse être là à cet instant lui paraissait inconcevable.
Mais quand il fut convaincu qu’il ne rêvait pas, son cerveau se mit à tourner à pleine vitesse. Au milieu de l’afflux d’informations et de signaux qui résultaient du processus complexe de réflexion, un conseil, ou plutôt un ordre impérieux, dominait.

Dégage de là.

À l’autre bout du fil, Antoine avait compris sans peine que le silence soudain de son partenaire n’annonçait rien de bon. Un soupçon de panique dans la voix, il s’alarmait :

« Koop ? Koop ? Qu’est-ce qui se passe ?

- Antonio, écoute-moi bien. Vous devez vous éloigner du secteur, immédiatement. Si dans cinq minutes, j’ai pas donné signe de vie, vous vous tirez d’ici. C’est clair ?

- Quoi ? Mais Koop, est-ce que tout va b… »

Le déserteur raccrocha, se tourna lentement, imité par son compagnon canin, laissant transparaître un calme olympien qui ne reflétait en rien la tempête d’émotions contradictoires qui l’habitait. La première règle à respecter quand on se trouvait face à un prédateur était de ne pas le laisser sentir votre peur.
Parvenant à afficher un demi-sourire, il lança sur un ton cordial :

« Salut Guimauve. C’est drôle que tu sois là, figure-toi que ça fait des mois que je te cherche partout… »

La jeune femme qu’il avait face à lui et qui le fixait avec une expression indéchiffrable était Tara Lucy sans l’être. Son expression et sa posture, autrefois empruntés, presque gauches, trahissaient désormais sang-froid et expérience martiale. Ses yeux, surtout, brillaient d'une expérience et d'un calme glaçants. Remplacés par une tenue adaptée à l’action tout en restant discrète, ses lunettes et ses vêtements proprets, par leur absence, avaient également contribué à en faire une toute autre personne. Une sorte de jumelle maléfique drapée dans le noir manteau de la Faucheuse, froide, déterminée, et mortellement dangereuse.

« Ça tombe très bien. Moi aussi, je te cherchais… répliqua froidement celle qui, dans un autre monde, avait été sa sympathique et innocente collègue. Quelle chance, pas vrai ? »

Pas une trace de joie dans sa voix pourtant. La tension grimpait à en rendre l'air presque électrique. L'ex-agent, particulièrement nerveux, guettait le moindre signe annonciateur d'une attaque, cherchait une échappatoire. Kalach, à ses côtés, sentait que quelque chose n'allait pas, mais, considérant naturellement Tara comme une alliée, il ne savait comment réagir.

« Je suis… très déçue, Koop.

- Ah, vraiment ? Tu m’en vois navré. Mais tant qu’on parle de déception, quand j’ai compris que je ne pourrais pas te sauv…

- Je te croyais prêt à mourir pour la Fondation, coupa Tara, la voix animée par une colère contenue. Je croyais que tu avais compris l’importance de ce que nous faisions. Mais tu es un traître. Vous êtes tous des traîtres, tous autant que vous êtes. Des égoïstes imbéciles qui ne comprennent pas qu’ils menacent notre monde tout entier avec leurs petites lubies…

- La Fondation a fait l’erreur de croire qu’on pouvait jeter les hommes comme des fournitures dont on se débarrasse une fois qu’on les a usées jusqu’à la moelle, rétorqua Xavier, rendu plus téméraire par ses propos. Après toutes ces années à trimer, à risquer nos peaux jours après jours et à voir ceux qu’on aime nous être enlevés, comment j’aurais pu…

- FERME TA GUEULE ! »

La jeune femme tremblait maintenant de rage, une lueur folle hantant son regard. Le soldat l’imaginait déjà dégainer son arme pour l’abattre sur place dans l’instant, et fut incapable de déterminer quelle serait sa réaction si ça devait arriver.
Mais l’espionne ne dégaina pas. Sa fureur sembla se dissiper, ou plutôt retrouver les strictes limites dans lesquelles elle était muselée habituellement.

« Au nom de notre ancienne amitié, je t’accorde une semaine. Une semaine pour que tu te rendes à la Fondation, avec tous ceux que tu as réunis. Une semaine pour que tu rattrapes tes erreurs et honores enfin tes engagements. Si vous vous livrez, vous serez jugés et punis équitablement.
Mais si vous ne le faites pas… Je vous tuerai tous, jusqu’au dernier, Koop. je te jure sur tout ce qui existe que je le ferai. N’oublie pas, une semaine, pas un jour de plus. »

Et elle disparut au coin d'une ruelle sans attendre de réponse, aussi soudainement qu’elle était apparue.

Hébété, Koop resta planté au milieu de la ruelle pendant ce qui lui parut être une éternité, réalisant à grand peine ce qui venait de se passer.
Quand il estima le danger écarté, il composa une nouvelle fois le numéro de son partenaire sur son téléphone portable. Aussitôt, la voix affolée de l’hispanique résonna dans le petit appareil :

« Koop ?!? Koop, bordel, qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien ?

- Ça va, répondit-il calmement. J’ai deux nouvelles, Antonio. Une bonne et une mauvaise. »

Interloqué par la sérénité apparente de son ami, Valdez s’emporta :

« Quoi ? Mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? De quelles nouvelles tu parles ?

- La bonne, c’est que le professeur Lucy est en vie et pétante de santé, apparemment. Physiquement, en tout cas.

- T’as vu Lucy ? Mais qu’est-ce qu’elle foutait là ? Et c’est quoi la mauvaise nouvelle ? »

Koop prit sa respiration, peinant à croire lui-même les mots qu’il s’apprêtait à prononcer.

« La mauvaise nouvelle c’est qu’elle veut notre peau, Antonio. »

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