Tout était parfaitement calculé. Tout était prévu à l'avance. Tout était déjà anticipé par les programmes d'un algorithme à la puissance telle qu'aucun imprévu, aucune hésitation, ne pouvait subsister. Les lampadaires s’éteignaient dix minutes après l'apparition des premiers rayons du soleil artificiel. Les voitures se garaient à l'avance aux endroits où elles devaient débuter leur boucle. Les présentateurs radio factices arrivaient dans leur studio, un café à la main, les cheveux encore en pétards suite à une nuit de sommeil trop courte. Le réseau électrique de la ville était réalimenté et les valves permettant le remplissage de la mer artificielle ouvertes afin de réinjecter dans cette dernière l'eau filtrée pendant la nuit. Les acteurs-voisins vinrent à leur résidence afin de commencer à préparer le petit déjeuner.
Truman entrouvrit les yeux, le Dr Jefferson donna le signal :
- Action !
Le chant de coq préenregistré tonna dans tout le quartier, faisant croire à la vedette qu'elle venait d'être réveillée par ce dernier. Les jingles annonçant le début de l'émission matinale passèrent sur plus de dix millions d'écrans répartis dans le monde entier. Les caméras camouflées dans la chambre de Truman se tournèrent vers lui, envoyant en continu tout ce qu'elles voyaient à la régie qui se chargeait alors de faire le montage vidéo en direct. Tout ce mécanisme, toute cette horlogerie de précision n'était en réalité que la plus grande procédure de confinement que la Fondation avait mit en place durant l'intégralité de son existence, et tout ça n'avait lieu que pour un seul SCP, mais pas des moindres. SCP-7561, rebaptisé Truman, devait être observé par au minimum un million de personnes afin que ses anormalités ne se manifestent pas. Si ce projet n'avait pas été mis en place, la côte Ouest des États-Unis d'Amérique ne serait plus qu'un champ de ruines depuis déjà un long moment.
La plus grande difficulté qu'avait la Fondation était de rendre l'émission intéressante, car si trop peu de monde la regardait, la procédure de confinement serait déficiente et Truman pourrait découvrir sa réelle puissance. C'est pour cette raison que la Fondation avait fait appel à un expert en sociologie spécialisé dans les comportements de la population face aux programmes télévisés, le Dr Jefferson. Ce dernier avait les pleins pouvoirs concernant le déroulement de l'émission, et grâce à l'armée de techniciens de tournage et d'acteurs qui l'entourait, il était jusqu'à présent parvenu à contraindre Truman de ne pas quitter la tranquille et petite ville artificielle où avait lieu le tournage, Seahaven.
Il y avait bien eu une tentative de brèche de confinement par le passé. Truman, âgé de seulement 10 ans, avait tenté de prendre une barque et de partir à l'aventure. Évidemment, l'enfant qu'il était n'alla pas bien loin, mais la production décida, afin d'éviter tout risque potentiel suite à une réussite, de créer chez Truman un traumatisme afin de le contraindre par sa propre volonté à rester dans sa ville. C'est ainsi que lorsque Truman n'avait qu'une dizaine d'années, l'acteur qui représentait son père s'est noyé devant ses yeux lors d'une sortie en mer sur un voilier.
Depuis ce jour, Truman était resté terrorisé par l'eau et n'osait même plus marcher sur un ponton, de peur de subir le même destin que son père. Le Dr Jefferson s'était vu récompensé pour son ingéniosité exemplaire, mais ce qu'il n'osait dire à personne, c'est que ce scénario avait directement été inspiré de sa vie, mais lui y avait perdu ses deux parents.
Henry Jefferson revint à la réalité. Autour de lui se trouvait une multitude d'écrans. Certains montraient les retours vidéos de l'émission, d'autre affichaient l'audience, et certains montraient les différents plans de caméra envisageables. Il regarda le ciel au-travers du puits de lumière, et se demanda lui même, non sans humour, s'il n'était pas confiné de la même façon qu'il confinait Truman. Il tourna la tête lorsqu'il entendit son nom, c'était Max Billton qui l'appelait. Max n'était autre qu'un investisseur sans cœur prêt à se faire des millions de dollars sur le dos d'un pauvre homme qui avait eu la malchance de naître en la possession de pouvoirs hors du commun. Henry n'aimait pas cet homme, mais sans ce genre de personnes, la Fondation aurait fait faillite depuis bien longtemps. L'obèse gentleman s'approcha en se penchant de droite à gauche et de gauche à droite en fonction de la jambe d'appui qu'il choisissait. Une fois assez proche, il passa son énorme main dans le dos du docteur. Son haleine empestait de cigare cubain.
- Henry ! Comment vas-tu ? Bien je suppose, non ? Bref, j'ai jeté un coup d’œil, aux recettes de l'émission, et je me suis aperçu que ces deux derniers mois, on avait perdu un peu moins d'un millième de notre audience. Je suis allez voir ma propre bande d'experts, et ils m'ont dit que c'était probablement parce que les gens commençaient à se lasser du Truman's show, t'en penses quoi ?
- Je suppose qu'ils ont raison, mais c'est pour cela que mon équipe de spécialistes travail sur un nouveau concept qui pourrait relancer la croissance de notre audience. De plus, il ne faut pas oublier que le développement à bas coûts de télévisions ainsi que le travail intense que fournit notre équipe de sous-titrage afin de rendre le programme regardable dans la plupart des pays va probablement nous permettre de toucher un public potentiel dans toute cette zone et ainsi nous permettre de…
- Non, non, non. Je t'arrête. Tu sais que je t'aime bien, non ? Regarde, je t'ai même apporté un cadeau. Billton sortit une montre à gousset plaquée or. Écoute, je suis conscient de la difficulté de maintenir une audience telle que la tienne pendant autant de temps, mais chaque personne, chaque individu, qui cesse de regarder cette émission n'est plus un consommateur, et s'il n'est plus un consommateur, mes publicités ne servent plus à rien, et si elles ne servent plus à rien, alors je perds de l'argent, et le problème, c'est que si je ne gagne plus d'argent, je n'ai plus aucune raison de sponsoriser votre émission, et si je ne sponsorise plus votre émission, vous faites faillite. En conclusion, vous avez tout intérêt à rameuter de nouveaux consommateurs, ou c'est moi qui prendrait les rênes de la production, est-ce bien clair ?
Henry était le responsable du projet, c'était à lui de prendre cette décision. Le chantage que lui faisait Max était une véritable torture. D'un côté, il était hors de question de confier la direction d'un projet à une personne même pas informée de ce qu'il en était vraiment. D'un autre côté, il n'avait pas vraiment le choix. Billton & Co était le sponsor le plus important de l'émission. Il fournissait des millions afin que ses publicités soient diffusées, et en retour, il permettait au programme télévisé de continuer son existence en toute sécurité. En vérité, ce choix n'en était pas un, et le peu scrupuleux investisseur en était parfaitement conscient.
- Combien de temps allez-vous me laisser ?
- Vous avez une semaine pour faire vos preuves, sans quoi, c'est moi et mon équipe de spécialistes qui prendront le contrôle de la production.
- Dans ce cas, à dans une semaine.
- Heureux de vous entendre faire ce choix raisonnable. À dans une semaine, cher Dr Jefferson.
Le milliardaire avait prononcé cette phrase avec dédain, comme s'il n'y avait aucune chance que Henry ne parvienne à remettre sur les rails la production et à refaire croître l'audience, mais ce dernier était bien décidé à prouver le contraire. C'est sur cette dernière phrase que le volumineux sponsor tourna les talon et reparti comme il était venu, avec cette démarche ridicule qui le rendait reconnaissable à une centaine de mètres. Le temps que la porte de l'ascenseur ne se referme, Henry avait pu observer pendant une dizaine de secondes le sourire de requin de Max.
L'écran au-dessus de l'ascenseur indiqua que celui-ci descendait. La pression auparavant palpable venait soudainement de diminuer. Le producteur se sentait désormais libéré, mais ce sentiment disparu rapidement lorsqu'il se souvint de la proposition de vautour qu'il venait d'accepter.
Le temps pressait désormais. L'équipe de sous-titrage avait beau travailler d'arrache-pied pour rendre le programme visible par la quasi-totalité de la population terrestre, il savait que cela prendrait bien plus qu'une seule semaine. Henry inspira une grande bouffée d'air et appela le directeur des événements :
- Steven ! hurla-t-il dans le studio sans se soucier de la gêne qu'il pouvait occasionner aux personnes qui y travaillaient. Le directeur accourut.
- Oui, monsieur Jefferson ?
- Nous avons un problème, convoque l'équipe de conception des événements tout de suite.
- Compris, monsieur, acquiesça ce dernier dans un air de semi-incompréhension.
Une demi-heure plus tard, l'intégralité des membres en charge de créer des événements afin de rendre l'émission toujours aussi attractive qu'au premier jour était arrivée dans la salle de réunion. Leur nombre se portait à cinq en comptant Steven. Henry leur expliqua la situation. Les individus présent dans la salle en restèrent bouches bées. Habituellement, la conception d'un projet s'anticipait plusieurs mois à l'avance, et pouvait même prendre plusieurs années avant d'être appliquée, et là, on leur demandait de créer quelque chose en une semaine seulement. À peine de quoi choisir un nom correct pour tous les nouveaux acteurs entrant en jeu, avait souligné David, le chargé de gestion des acteurs. Steven avait bien proposé d'envoyer Truman et sa femme en vacance et de les faire se coincer sur une île déserte, mais William, le responsable des décors, avait rétorqué qu'il était incapable de fournir un endroit comme celui-ci en une semaine. Jefferson le spécialiste du domaine nautique, souvent appelé Jeff pour ne pas le confondre avec le directeur de la production, n'avait même pas cherché à trouver une solution et s'était contenté de répéter en boucle qu'ils n'avaient aucune chance de réussir ce qui s'apparentait plus à un échec inévitable qu'à un défi.
Le Dr Jefferson en était presque venu à se résigner au fait qu'il ne pourrait en aucun cas assurer la demande de Max. Il balaya des yeux la table autour de laquelle les membres de la réunion étaient réunis. C'est alors que ses yeux se posèrent sur Saul. Saul était chargé de tout ce qui avait un lien avec la mise en place technique des projets, tels que les branchements électriques ou l'éclairage. Il n'avait jusqu'à présent toujours pas ouvert la bouche, pensif. Jefferson, qui ne nourrissait presque plus aucun espoir, lui demanda tout de même de fournir une proposition. Ce dernier répondit, d'un air calme :
- J'ai peut-être une idée… Quelque chose de risqué, mais une idée quand même. Pourquoi ne pas inciter Truman, d'une certaine manière, à faire une tentative de brèche de confinement ? Après tout, c'est lorsqu'il avait tenté de s'échapper que notre popularité avait vraiment explosée, alors pourquoi ne pas reproduire volontairement cet événement ? Cela ne coûterait presque rien à mettre en place, il suffirait tout simplement de demander aux acteurs de modifier un peu leur jeu. Le but n'est pas que Truman s'aperçoive qu'il évolue dans un monde fictif, seulement qu'il le pense, puis qu'il finisse par en conclure qu'il avait tort, et par conséquent qu'il retourne à sa vie habituelle. Je suis sûr que cela pourrait faire un rebond énorme pour la côte de notre programme. J'imagine déjà les bandes-annonces se terminant par la phrase : « Va-t-il parvenir à s'échapper ? ». Qu'en pensez-vous, monsieur le directeur ?
C'est à la fin de cette phrase que tous les autres membres de la réunion se mirent à hurler que c'était n'importe quoi, que Saul ne méritait pas de posséder autant de responsabilités si c'était pour dire de telles imbécillités, mais au fond de lui, cette proposition venait d'intriguer Jefferson. Il frappa du poing sur la table afin de faire revenir le silence aussi vite qu'il avait disparu, puis il regarda Saul dans les yeux.
- Tu es conscient que nous parlons de la sécurité de toute la côte Ouest des États-Unis, ainsi que du secret qu'est la Fondation, n'est-ce pas ?
Saul le regarda droit dans les yeux, puis lui répondit :
- J'en suis parfaitement conscient, monsieur, et vous savez tout aussi bien que moi que si la production passe entre les mains de cette ordure de Max Billton, la Fondation ne restera pas secrète bien longtemps.
- De combien de temps as-tu besoin avant de te lancer dans la conception de l'événement ?
- Je suis prêt immédiatement.
- Très bien, dans ce cas, je te nomme directeur du projet Feinte de Réussite Et Échec.
- Le projet FREE… Murmura Steven.
Saul se leva, fière de son nouveau rôle, et dit d'une voix pleine d'autorité qu'aucun de ses collègues n'aurait soupçonné l'existence :
- On a pas de temps à perdre, tout le monde au travail !
Les trois premiers jours furent utilisés pour trouver le meilleur moyen d'inciter Truman à prendre le large. Évidemment, ce terme était à prendre au second degré puisque Truman n'osait même pas prendre le bateau dans ses rêves, et lorsque cela arrivait, ça n'était pas un rêve, mais un cauchemar. Une fois le projet mis en place dans la théorie, toute la production commença à l'appliquer. La plan était d'enchaîner ce qui pouvait en apparence être vu comme des erreurs, mais qui étaient en réalité parfaitement dosée pour que Truman commence à douter sans pour autant ne plus y croire. La première étape était une pseudo-erreur de la part des présentateurs radio qui devaient simuler une sortie de leur rôle en commentant un acte de Truman pendant qu'il les écoutait, puis se reprendre maladroitement afin de semer les graines du doute. Cela marcha à merveille. La seconde étape avait été conçue en amont. La photo de mariage qui était posée sur un meuble dans le salon de Truman avait été remplacée par une copie truquée où l'on pouvait apercevoir sa femme en train de croiser les doigts. Bien sûr, elle n'avait pas fait ça lors du mariage afin d'éviter de briser l'illusion. Une erreur de ce type était le genre de chose que la Fondation évitait avec grand soins.
Les doutes de Truman concernant sa situation se firent de plus en plus présent. Il fallait tout de même avouer que les placements de produit omniprésent dans l'émission afin de la financer avait déjà entamé la façade qu'avait déployée la production pour cacher la réalité à Truman. Les spots publicitaire se faisaient de moins en moins discrets et les acteurs n'hésitaient pas à fixer les caméras alors qu'ils se trouvaient à moins d'un mètres de Truman. La troisième étape fut de laisser visible une caméra dans la maison de ce dernier. À partir de là, les conditions furent réunies pour ajouter la dernière pierre à l'édifice de la désillusion.
C'est lorsque Truman voulu prendre le bus qu'elle fut ajoutée. Il y eu "comme par hasard" une panne empêchant le seul bus menant à l'extérieur de la ville de partir. Ses doutes se confirmèrent immédiatement, comme l'avait prévue l'équipe de conception des événements. Ensuite les événements planifiés à l'avance s'enchaînèrent. Truman prit sa voiture et emprunta la Victoria's street. Évidemment cette dernière avait été bouchée par un embouteillage colossale. Truman fit cependant preuve d'une intelligence remarquable en exploitant le scénario le plus tordu que la production avait anticipé. Il recula dans une rue adjacente puis revint dans la Victoria's street, désormais vidée de toute voiture. Il continua sa route en direction du monde extérieur, sa femme-actrice tentant de le raisonner. Il l'ignora.
Après deux petites minutes de voiture, pendant lesquelles la marque du véhicule qu'il conduisait avait été exhibée, avaient suffit pour qu'il rejoigne le second point de blocage. Des hommes en tenues anti-radiations bloquaient le passage en prétextant qu'il y avait une brèche dans la centrale électrique avoisinant Seahaven. Comme prévu, Truman n'en démordit pas et sortit de sa voiture afin de passer au travers du blocage à pieds. Les acteurs sur place feintèrent la surprise pour provoquer du stress chez le téléspectateur, mais en réalité, tout était prévu dès le début. Truman parvint finalement à retourner dans son véhicule et à franchir le second point de blocage en forçant le passage, mais même avec la plus grande des motivations, il n'avait aucune chance de franchir le dernier point. Tôt le matin, le pont menant au reste du continent avait été détruit afin d'isoler la presqu'île de Seahaven. Truman s'arrêta à un mètre du vide, les yeux brillants de larmes retenues. Une petite barque avait été laissée en bordure du pont afin de la narguer et de provoquer un peu plus d'émois chez le téléspectateur. Truman, aussi intelligent soit-il, n'avait plus vraiment le choix, et il rebroussa chemin.
La journée avait été un réel succès concernant l'audience. Les teasers qui avaient précédés la diffusion avaient rempli leur rôle et le nombre de téléspectateurs avait presque quadruplé cette soirée-là. Le nombre d'entre eux qui resteraient fidèles à l'émission était estimé à dix pour cents, suffisant pour éviter la reprise de la production par Billton. Celui-ci était partagé entre la joie de voir l'audience autant augmenter et la déception de ne pas prendre la direction de la production. Jefferson félicita son équipe et parti prendre une nuit de repos bien méritée suite à une semaine des plus agitées.
Cependant, sa nuit fut plus courte que prévue. Steven était penché au-dessus de lui, criant son nom avec une expression de panique gravée sur le visage. Jefferson se leva en sursautant.
- Quoi ?! Qu'y a-t-il ?
- Il prend la mer, lui répondit Steven, essoufflé. Il avait probablement couru pour venir ici.
- Comment ça il prend la mer ?
- Il a prit une embarcation dans le port, et le voilà qu'il se dirige vers le large.
- Eh bien déclenchez la tempête !
- C'est déjà fait monsieur, il s'approche du mur. Nous avons tout tenté pendant votre absence. Nous avons même fait passer un acteur pour le directeur de l'émission. Il a même failli mourir noyé, mais il n'a pas renoncé.
Jefferson alluma sa télévision, il ne pouvait désormais plus qu'observer la scène. Son téléphone vibrait, c'était Billton qui appelait, mais le moment n'était pas idéal, il allait devoir attendre. Truman se tenait debout sur la proue de son embarcation. Il marcha en équilibre dessus puis sauta sur un petit rebord peint de la même couleur que le ciel. De loin comme de près, l'illusion était parfaite. Jefferson se dit qu'il aurait dû mieux payer que ça l'équipe des décors.
Truman monta les marches doucement, une par une, le regard fixé sur une petite porte camouflée à la manière du rebord dans l'immense dôme dans lequel s'était déroulée l'émission. Il ouvrit la porte, regarda Seahaven une dernière fois, puis la franchit.
Jefferson hurla :
- Brèche de confinement majeure !
Tout le monde s'agita dans les locaux de la production. La plupart des personne qui y travaillaient étaient au courant de la réelle nature de SCP-7561. Les autres criaient et couraient seulement parce que l'ambiance était à la panique générale.
Le Dr Lorenz observait la panique dans les locaux avec un sourire en coin depuis la petite télévision posée sur son bureau. Il se dit pour lui-même : « S'il y a une telle panique seulement parce que SCP-7561-A a quitté son confinement, que se passera-t-il lorsque tous les SCP-7561 le quitteront ? »