La rédaction d'un SCP peut être difficile, nous le savons. Il peut être difficile d'avoir une bonne idée. Il peut être difficile d'avoir le ton clinique et froid, surtout si vous êtes un auteur débutant. Cela étant dit, il y a certaines dérives courantes de la terminologie technique qui nous cassent les noix. Essayez de ne pas abuser de ces mots.
Table des matières
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Grammaire & utilisations générales :
Accord de l'adjectif : L'adjectif s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte, qu'il soit adjectif épithète ou adjectif attribut. Cet accord marque la cohésion du groupe.
Accord de l'adjectif à valeur adverbiale : Certains adjectifs peuvent se rapporter non pas à un nom, mais à un verbe ou à un autre adjectif. Ils ont alors la même valeur qu'un adverbe et suivent des règles d'accord particulières.
Accord du participe passé conjugué avec "être" : Le participe passé d'un verbe conjugué avec l'auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre avec son sujet.
Accord du participe passé avec "avoir" : Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire "avoir" ne s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si le COD se trouve après le verbe. S'il le précède, il s'accorde normalement avec le COD (Attention : "sujet" est une fonction et "COD" en est une autre. Un mot ne peut donc pas être à la fois "sujet" et "COD").
Exemple : Elles ont confiné ces objets SCP. / Ces objets SCP qu' elles ont confinés.
Ce/Se/Ces/Ses/C'est/S'est :
- "Ce" est un adjectif ou un pronom démonstratif.
- "Se" est un pronom personnel réfléchi de la conjugaison pronominale.
- "Ces" est un adjectif démonstratif, pluriel de ce, cet ou de cette.
- "Ses" est un adjectif possessif, pluriel de son ou de sa.
- "C’" est le pronom démonstratif ce élidé.
- "S’" est le pronom personnel se élidé de la conjugaison pronominale.
Les expressions c’est, c’était, c’étaient sont à la 3e personne.
A et à :
Pour savoir s'il faut employer "a" ou "à", il suffit d'essayer de mettre la phrase à l'imparfait en utilisant "avait". Si avec "avait" la phrase n'a plus de sens, il faut utiliser "à".
Sa et ça
- "Sa" peut être placé devant un nom ou un adjectif. Exemple : "sa montre est pétée."
- "Ça" peut-être placé devant un verbe. Exemple "ça m'énerve de voir ces fautes."
Pour savoir lequel des deux employer :
- On écrit "sa" quand on peut le remplacer par "son" suivi d'un nom masculin : Il a cassé sa montre —> il a cassé son bracelet
- On écrit "ça" quand on peut le remplacer par "ceci" ou "cela" : ça fait dix minutes que je n'ai pas revu Grym, ça m'inquiète. —> cela fait dix minutes que je n'ai pas revu Grym, cela m'inquiète.
Suppression : Sur le site, ce mot n'a qu'une signification : "exécuter ou tuer intentionnellement à l'issue d'un processus politique". Il est aussi terriblement surexploité. Essayez simplement de ne pas utiliser le verbe "tuer".
Personnel : Quand on parle du personnel, on parle de l'ensemble des membres d'une entreprise/organisation (en l'occurrence de la Fondation). En aucun cas on ne dit "un personnel" pour parler d'une seule personne. C'est un membre du personnel.
Sensé/Censé :
- Sensé = Qui a du sens, c'est un adjectif seul.
- Censé = Qui doit faire quelque chose, qui est supposé être, c'est un adjectif accompagné d'un verbe.
Fin de verbe de -er ou -é :
La technique pour ne plus se planter avec -er et -é, c'est de remplacer le verbe par un autre verbe (boire, par exemple, mais ça fonctionne aussi avec faire, prendre, finir, mordre et d'autres). Si la phrase colle avec "boire" alors c'est -er, si la phrase colle avec "bu" alors c'est -é.
- J'y ai pensé => J'y ai boire / J'y ai bu <= on voit que ça colle avec "bu", donc -é
- Tu dois m'y faire penser => Tu dois m'y faire boire / Tu dois m'y faire bu <= On voit que ça colle avec "boire" donc c'est -er.
Tort/Tord :
- Tort désigne une faute dont on se reproche ou une souffrance (physique ou morale) que l'on porte à quelqu'un, mais il fait surtout partie de la locution "avoir tort", signifiant "se tromper" ainsi que de "à tort et à travers", signifiant "de façon inconsidérée" (et d'autres locutions négative).
- Tord est la conjugaison au présent de l'indicatif à la troisième personne du singulier du verbe tordre.
Pour différencier les deux, il faut simplement essayer de conjuguer à l'imparfait de l'indicatif. Si "tordait" passe dans le contexte, alors il faut utiliser tord. Dans le cas contraire, tort doit être choisi.
Sciences physiques :
Hypothèse contre Théorie :
- Une Hypothèse est une supposition, une question ou une possibilité qui n'est basée sur rien de concret et qui nécessite de l'expérimentation ou des preuves pour être vérifiée.
- Une Théorie est une synthèse d'idée basée sur du concret (observations et/ou résultats expérimentaux).
Exemple rapide : Je possède un bic rouge. Si je tiens celui-ci en l'air et que je le lâche, il tombe.
- hypothèse 1 : il tombe parce qu'il est rouge.
- expérimentation : lâcher un bic bleu
- résultat : il tombe aussi
- l'hypothèse 1 est donc infirmée.
- expérimentation : lâcher un bic bleu
- hypothèse 2 : la couleur d'un bic n'a pas d'influence sur le phénomène de chute
- expérimentation : lâcher des bics de toute les couleurs
- résultat : ils tombent tous
- l'hypothèse 2 est confirmée
- expérimentation : lâcher des bics de toute les couleurs
- théorie : la couleur n'influence pas le fait que les bics tombent.
Mathématiques :
Exponentielle : C'est un terme mathématique basé sur ce que beaucoup de gens semblent penser que ça signifie simplement « beaucoup ». Ce n'est pas le cas. Cela signifie que quelque chose a changé à un rythme toujours plus rapide (augmentant ou diminuant — oui, des fonctions exponentielles peuvent être de plus en plus petites).
x= | 0 (base de temps) | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
2x= | 1 | 2 | 4 | 8 | 16 | 32 |
2-x= | 1 | 0.5 | 0.25 | 0.125 | 0.0625 | 0.03125 |
x2= | 0 | 1 | 4 | 9 | 16 | 25 |
x1/2= | 0 | 1 | 1.414 | 1.732 | 2 | 2.236 |
Unités générales : Cela couvre une variété des sciences complexes. Évidemment, il faut utiliser la bonne unité pour que ce soit bien approprié au contexte. Il y a des lettres à utiliser pour des unités et d'autres pour des préfixes et abréviations.
Nom du préfixe | Abréviation du préfixe | Facteur de multiplication |
---|---|---|
Téra | T | 1 000 000 000 000 (1012) |
Giga | G | 1 000 000 000 (109) |
Méga | M | 1 000 000 (106) |
Kilo | k | 1 000 (103) |
Milli | m | 0,001 (10-3) (1/1 000) |
Micro | μ or u | 0.000 001 (10-6) (1/1 000 000) |
Nano | n | 0,000 000 001 (10-9) (1/1 000 000 000) |
Pico | p | 0,000 000 000 001 (10-12) (1/1 000 000 000 000) |
Pour plus d'informations ; consultez les Unités du Système International.
Physique :
Tension électrique :
La tension électrique en Volts (V) ou joule/coulomb (J/C) est la circulation du champ électrique le long d'un circuit. Elle est souvent confondue avec la différence de potentiel électrique entre deux points d'un circuit électrique, car les deux notions coïncident en régime stationnaire et sont approximativement équivalentes dans de nombreuses applications pratiques en régime variable.
Courant électrique :
Un courant électrique en Ampères (A) ou Coulombs par seconde (C/s) est un déplacement d'ensemble de porteurs de charge électrique, généralement des électrons, au sein d'un matériau conducteur. Ces déplacements sont imposés par l'action de la force électromagnétique, dont l'interaction avec la matière est le fondement de l'électricité.
Puissance :
En physique, la puissance en watts (W) ou joule/seconde (J/s) est la quantité d'énergie par unité de temps fournie par un système à un autre. La puissance correspond donc à un débit d'énergie : deux systèmes de puissances différentes pourront fournir le même travail (la même énergie), mais le système le plus puissant sera le plus rapide.
Effet Vavilov-Tcherenkov :
L'effet Vavilov-Tcherenkov est un phénomène similaire à une onde de choc, produisant un flash de lumière qui a lieu lorsqu'une particule chargée se déplace dans un milieu avec une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière dans ce milieu (la particule ne dépasse pas la vitesse de la lumière dans le vide).
Radioactivité :
La radioactivité est un phénomène de désintégration naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits radio-isotopes, se transforment spontanément (« désintégration »), en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse. Il existe trois types de radiations :
- Radiation Alpha : parcourt tout au plus quelques millimètres dans l'air, très énergétique. Difficilement détectable sans coller le détecteur contre la source radioactive.
- Radiation Bêta : Arrêté par une feuille de papier ou quelque chose de plus épais. Détecté par un compteur NaI (Sodium-Iode).
- Radiation Gamma : Arrêté par plusieurs mètres de béton. Bien que la radiation gamma soit la moins énergétique, c'est celle qui est la plus pénétrante (tout simplement car elle perd moins d'énergie au contact de l'air). On la mesure à l'aide d'un compteur Geiger-Müller (ou tout simplement "compteur Geiger")
Lorsque les émissions radioactives entrent en contact avec la matière (y compris les tissus vivants) elles vont transmettre leur énergie et donc "casser" les liens des molécules dans la matière. Sur un matériau inerte (par exemple, le béton) cet effet est négligeable en dehors des émissions extrêmement élevée. Sur les êtres vivants, cela se traduit par des brûlures et des cassures dans la chaîne d'ADN. Il faut savoir qu'être soumis à un rayonnement radioactif ne rend pas radioactif. Il y a transmission d'énergie, mais c'est tout. En revanche, un flux de neutrons peut activer la matière et effectivement la rendre radioactive.
Les effets de la radioactivité sur les organismes vivants dépendent de trois facteurs : le temps d'exposition, la durée d'exposition et la distance par rapport à la source.
On ne ressent pas les effets d'une irradiation avant, minimum, 24 heures (à l'exception des doses extrêmement importantes) et il faut savoir qu'une irradiation suffisamment puissante pour provoquer des vomissements au bout de 24 heures peut provoquer des symptômes jusqu'à 8 mois après exposition. Ces effets sont mieux expliqués ici.
Une page plus détaillée sur la radioactivité est disponible ici.
Chimie :
PH :
Le potentiel hydrogène (ou pH) mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) en solution. Notamment, en solution aqueuse, ces ions sont présents sous la forme de l'ion oxonium. Une solution de pH = 7 est dite neutre, tandis qu'une solution de pH < 7 est dite acide ; plus son pH s'éloigne de 7 (diminue) et plus elle est acide et une solution de pH > 7 est dite basique ; plus son pH s'éloigne de 7 (augmente) et plus elle est basique.
Géologie
Minéral contre roche :
Un minéral est une composition chimique naturellement formée qui présente des caractéristiques spécifiquement définies et une structure moléculaire. Tous les minéraux connus sont solides. Des exemples courants de minéraux sont le quartz, le diamant et l'aragonite. Les roches sont essentiellement des agrégats minéraux. Ils n'ont pas de composition spécifique. Les exemples incluent le granit et le basalte.
Sciences biologiques :
Biologie :
- ADN, information génétique, séquence
L'ADN est une grande molécule (macro-molécule) composée de plus petites molécules, les nucléotides, appelés Adenosine (A), Thymidine (T), Cytidine (C) et Guanosine (G).
Ces nucléotides peuvent s'associer de proche en proche (en formant un polymère, l'ADN donc) et former une séquence (ex : ACCGACTGCA…), c'est ce qu'on appelle un ADN simple brin. Une seconde séquence peut se former de façon anti-parallèle (c'est à dire que son sens de lecture sera opposé à celui du premier brin) par complémentarité (A=T, C=G) en se liant à la première. On parle alors d'ADN double brin.
Exemple d'un ADN double brin :
-> ACCGACTGCA -> Brin dit "sens"
<- TGGCTGACGT <- Brin dit "anti-sens ou complémentaire"
L'information contenue dans l'ADN réside dans la suite de nucléotides, qui peut être lue et traduite par les cellules pour former notamment des protéines. On parle alors de séquence pour la protéine, mais surtout pas de code génétique (qui a une autre définition).
Chez la plupart (si ce n'est la totalité) des organismes vivants, l'information génétique est sous forme d'ADN double-brin, les virus faisant exception.
- Enzymes :
Fondamentalement, ce sont des catalyseurs biologiques. Autrement dit, les enzymes accélèrent la vitesse d'une réaction sans modifier l'équilibre de la réaction. Pratiquement toutes les enzymes sont des protéines connues.
- Évolution :
Phénomène par lequel les espèces changent au cours du temps. Contrairement à une idée reçue, l'évolution n'est pas l'adaptation des individus d'une espèce à un milieu donné, mais la survivance des gènes des individus déjà adaptés grâce à des mutations aléatoires de divers critères, surtout génétiques (on peut également regrouper à cela l'évolution culturelle/technique, l'évolution des rapports aux autres espèces par la symbiose ou les modifications épigénétique, changeant l'expression des gènes mais pas le code génétique lui-même, par exemple par la méthylation de celui-ci, inactivant certains gènes).
Cette survivance des gènes se fait par le biais de plusieurs mécanismes, le plus connu étant la sélection naturelle, processus selon lequel les individus possédant les caractères les plus favorables à leur survie pourront les transmettre à leur descendance, parallèlement à l'incapacité de les transmettre (stérilité par exemple) ou la mort des autres individus.
- Parasite & parasitisme :
Pour citer Wikipédia :
Le parasitisme est une relation biologique symbiotique dont un des protagonistes (le parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens d'un hôte. Les parasités sont, quant à eux, appelés hôtes. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libres ».
- Symbiose :
Relation biologique reliant deux organismes et donc chacun des deux protagonistes tire un gain. On citera par exemple les mycorhizes, symbiose entre plante et champignon où le champignon, relié par des "mycorhizes" ("racines" de champignons) à la plante en plongeant au coeur de ses cellules, tirera de la plante des sucres résultant de la photosynthèse tandis que la plante bénéficiera d'eau et d'éléments minéraux essentiels. Peut s'apparenter au rapport qu'entretient la Fondation avec les objets de classe Thaumiel.
Neurologie :
QI (Quotient intellectuel) :
Le quotient intellectuel, ou QI, est le résultat d'un test psychométrique qui, lorsqu'il est corrélé avec les autres éléments d'un examen psychologique, entend fournir une indication quantitative standardisée liée à l'intelligence abstraite. Le résultat du test fournit un simple indice sur la vivacité intellectuelle de l'enfant ou de l'adulte, que les parents ou éducateurs sont libres d'utiliser ou non. Des psychologues ne fondant leurs consultations que sur la mesure du QI seraient en revanche désinvoltes, ce facteur ne constituant qu'un élément de la personnalité.
La construction des tests de QI est totalement empirique : aucune théorie complète ne la sous-tend, et c'est pourquoi le résultat est considéré comme simplement indicatif de difficultés cognitives (éventuelles).
100 : 50,00 %, 1 personne sur environ 2
115 : 15,87 %, 1 personne sur environ 6
130 : 2,275 %, 1 personne sur environ 44
145 : 0,1350 %, 1 personne sur environ 741
160 : 0,003167 %, 1 personne sur environ 31 574
175 : 0,00002867 %, 1 personne sur environ 3 488 557
190 : 0 00000009865 %, 1 personne sur environ 1 013 684 744
Sensible contre sapient :
Sensible signifie que la créature a la capacité de détecter et de réagir à son environnement. Les animaux sont des êtres sensibles, certaines plantes sont des êtres sensibles, les objets peuvent être sensibles s'ils réagissent aux signaux environnementaux. Sapient signifie qu'il peut penser (c'est juste le nom de notre espèce, Homo sapiens sapiens). La plupart des animaux ne sont pas sapients, mais des intelligences artificielles par exemple peuvent l'être. Une astuce est de se demander si oui ou non la créature est capable d'être consciente quand elle pense à quelque chose.
Médecine & maladies :
- Cancer :
Un cancer est une mutation des cellules qui se développent de façon exponentielle. Le cancer n'est pas un organisme. Il y a des milliers de types de cancers. Wikipédia ainsi que d'autres revues savantes pourront vous donner plus de détails. Les prédispositions génétiques et les conditions environnementales contribuent au développent d'un cancer chez un individu.
Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. Lorsque très développé, le cancer peut métastaser, c'est-à-dire produire des ''rejetons'' qui, dispersés par le sang, peuvent toucher d'autres organes, devenant des cancers à leur tour et ainsi de suite. Le pronostic vital d'une personne atteinte de cancer métastasé est généralement mauvais, même sous traitement.
Les cancers tuent surtout de deux manières : soit mécaniquement du fait de leur taille, qui fait qu'ils boucheront des vaisseaux sanguins ou compresseront des structures vitales, soit par production excessive de molécules utiles seulement à dose physiologique, causant une ''intoxication'' de l'organisme avec dérèglement de ses mécanismes.
- Sclérose en plaques :
La Sclérose en plaques (abrégée SEP) est un maladie auto-immune qui forme des lésions qui s'attaquent à la myéline (on appelle ça la démyélinisation), la "gaine" qui protège les cellules nerveuses du cerveaux et de la moelle épinière.
Il existe quatre types de SEP :
- La forme récurrente-rémittente (abrégée -RR ou SEP-RR). Ça désigne la présence de rémissions dans la maladie.
- La forme progressive secondaire (-SP ou SEP-SP). Ça désigne ce qu'on peut abréger en "SEP -> Rémission -> Rechute et envolée en flèche de la maladie".
- La forme progressive primaire (-PP ou SEP-PP). Ça désigne la progressions sans rémission de la maladie mais qui peut s’arrêter de manière aléatoire pendant un laps de temps très court.
- La forme récurrente-progressive (-PR ou SEP-PR). Ça désigne la forme la plus rare de SEP : la maladie évolue progressivement et est accompagnée de rechutes.
- Signes vitaux :
La notion de vie et de mort a considérablement varié au fil de l'Histoire, notamment du fait des progrès technologiques ayant permis l'ajout d'un nombre considérable de mesures permettant l'orientation de l'un ou l'autre côté de la Barrière.
Le couplage électroencéphalogramme (EEG) et électrocardiogramme (ECG) est aujourd'hui l'examen de référence pour définir le statut d'un individu.
On parle de mort cérébrale dans le cas d'un EEG plat pendant 30 minutes d'affilée, puis 4 heures d'intervalle et un autre EEG de 30 minutes également plat. Dans ces circonstances, si la personne est ventilée artificiellement et perfusée, l'organisme peut survivre et le cœur battre : on peut parler de coma de stade 4, bien que les probabilités de réveil soient strictement nulles du fait de la destruction du tissu cérébrale (le cœur fonctionne en autonomique grâce à ses propres neurones).
À l'opposé, l'état de mort clinique désigne le constat fait par le professionnel médical, incluant un ensemble de signes tels que l'absence de réaction même à la douleur, l'absence de respiration spontanée et de battements cardiaques à l'auscultation, le caractère flasque de la peau (hypotonie), l'accumulation du sang suivant la gravité (du fait de l'arrêt cardiaque prolongé…). Un individu peut se trouver en état de mort clinique depuis peu mais être réanimé par les techniques de prise en charge que sont le massage cardiaque, la ventilation artificielle ou l'injection adrénalinée.
Une erreur commune due aux clichés hollywoodiens est de croire qu'un cœur arrêté pourra repartir grâce à un choc électrique : cela tient dans les faits de l'extrême improbabilité, et n'est ainsi jamais pratiqué par les services d'urgence : le choc électrique par défibrillation servira, comme son nom l'indique, à arrêter une fibrillation auriculaire (ou éventuellement une tachycardie ventriculaire). L'arrêt du cœur (asystolie) pour sa part est traité par injection d'adrénaline.
Ingénierie & technologie :
- Nanotechnologies
- La nanotechnologie et les "nanorobots" ne sont pas magiques. Permettez-moi de le répéter : Les NANOTECHNOLOGIES ET LES "NANOROBOTS" ne sont pas magiques. Tout d'abord, la nanotechnologie est déjà en usage aujourd'hui dans l'industrie manufacturière et la médecine dans le but de concevoir et de construire de nouveaux matériaux qui sont difficiles à créer sur une échelle macroscopique. Deuxièmement, les "nanorobots" sont des machines, d'abord et avant tout, seulement conçues sur une échelle très petite. Et les restrictions de leurs tailles ne signifient pas qu'ils n'ont pas d'instructions très compliquées. La plupart des nanomachines en usage aujourd'hui s’appuient sur la manipulation des réponses naturelles de certaines interactions moléculaires/atomique afin de déplacer d'autres atomes ou molécules. Leur "programmation" a tendance à être très simple en raison de leurs tailles et leurs capacités de stockage, et ils ont tendance à se spécialiser dans un très petit domaine d'activité (bien que plusieurs types de machines seraient capables de travailler ensemble).
- Compteur Geiger-Müller
- Un compteur Geiger est présenté par le cinéma comme un détecteur de radioactivité. Ceci est partiellement vrai : un compteur Geiger n'est réellement efficace que pour mesurer des radiations gamma. Un autre mensonge du cinéma : en l'absence de radiation, un compteur Geiger n'est pas silencieux. Nous baignons dans la radioactivité naturelle, ce qui fait qu'un compteur Geiger activé oscillera pratiquement toujours entre 15 et 20 en l'absence de source radioactive. Dernier point : passé un certain niveau de radioactivité (qui dépend du fabricant) un compteur Geiger passe "en alarme" et cesse d'émettre son cliquetis si reconnaissable pour émettre un sifflement aigu ; cela signifie que le niveau de radiation a dépassé les capacités de mesures du compteur.
Informatique & logiciels :
Science des matériaux :
Le Saint-Graal de la métallurgie d'Hollywood, ce métal est souvent considéré comme le Superman des matériaux. En réalité, c'est beaucoup plus comme Alex Harris - fiable et utile, mais ce n'est pas de la magie.
Le Titane pur a une résistance à la traction - en gros - de l'ordre de 434 MPa. A titre de comparaison, l'alliage de Al-Cu-Mg (connu sous le nom de dural) atteint grosso-modo 450 MPa, et les aciers moyens en carbone vont jusqu'à 1200 MPa. En tant que tel, la conception d'une cellule de confinement avec des murs de titane a un sens dérisoire si la personne s'y connaît un peu.
Les alliages de titane ont des propriétés bien meilleures que les aciers, mais avec une densité beaucoup plus faible1. En tant que tel, il est bien adapté pour des applications aérospatiales, mais étant donné que la masse est rarement un problème dans la conception d'une cellule de confinement, l'acier est très probablement une meilleure option.
Il y a quelques cas où du titane à l'intérieur d'une cellule de confinement serait une bonne option - le titane est résistant à la plupart des acides dilués et aux agents corrosifs chimiques, et a un point de fusion élevé - autour de 1900 K2. Par conséquent, l'utilisation de tels modèles pour contenir la chaleur d'une chambre de confinement, ou des objets qui attaquent chimiquement leur environnement fonctionnent bien comme une alternative au revêtement en céramique dans les cas où les propriétés mécaniques de ces derniers peuvent poser un problème.
Le Plomb, de numéro atomique 82, est un métal hautement toxique pour l'homme, l'animal et l'écologie. Le "saturnisme" désigne l'ensemble des maladies que l'on contracte en sa présence même si les plus fréquentes sont les handicaps mentaux et les cancers.
Néanmoins, il reste un des métaux les plus utilisés du fait de ce qu'on peut faire de lui : un tas de choses. Projectiles, piles, batteries de voiture, protections contre les rayons X (et UV également), jouets, la liste est longue.
Le plomb est imperméable aux liquides, ductile, facilement recyclable, malléable à souhait et résistant à la corrosion. Pour ce dernier point, le plomb possède sa propre façon de faire. Il s'oxyde rapidement à l'air pour ensuite former une couche oxydée qui le protège donc de la corrosion. Cela fait de lui un métal très utile pour les procédures de confinement spéciales.
Linguistique :
Ponctuation anglais/français :
Si en anglais les signes de ponctuation ne comportent qu'une seule espace3, située après le signe en question, il en est autrement pour la langue française. En effet, devant les signes ? ! et :, il faudra aussi ajouter une espace.
L'espace devant le point-virgule ; est quant à elle facultative, cependant elle est recommandée afin d'aérer le texte.
Les abréviations des unités de mesure (m, km, l, dl ou % par exemple) prennent également toujours une espace des deux côtés.
Tactiques & termes militaires :
Escouade :
Une escouade est une fraction d’une compagnie (d'une section plus précisément) ou d’un escadron sous les ordres d’un caporal ou d’un brigadier. Par extension, on utilise aussi le mot escouade pour désigner un groupe spécial commandé par un chef. En gros, c'est des mecs avec des flingues.
Compagnie :
Actuellement, une compagnie est une unité d'environ cent quarante hommes, généralement commandée par un capitaine et divisée en sections, appelé pelotons dans la cavalerie, d'une quarantaine d'hommes.
Section :
Trois escadrons, plus un commandant de peloton, un sergent de peloton, et du personnel de soutien.
Magasin : Un magasin ou chargeur est la partie d'une arme à feu où les cartouches sont stockées avant d'être chambrées puis percutées. Généralement, on utilise le terme « magasin » lorsque cette partie est incorporée dans l'arme, et « chargeur » lorsqu'elle est amovible. Il existe deux grands types de magasins :
- Barillet : C'est un élément rotatif, abritant souvent 6 chambres, parfois moins pour les revolvers puissants ou de faible encombrement. Au XIXe siècle, il a existé des barillets comptant jusqu'à 20 chambres.
- Chargeur amovible : C'est une sorte de grosse boîte contenant les munitions, qui peut être introduite dans l'arme pour l'alimenter rapidement. On trouve des chargeurs amovibles sur la plupart des armes. À partir d'une certaine contenance et si l'étui a un diamètre supérieur à celui de la balle, les chargeurs présentent une forme courbe. L'empilement des munitions peut y être vertical ou en quinconce, leur contenance est variable en fonction de la munition et de l'arme. Dans les pistolets, le chargeur est le plus souvent contenu dans la poignée et la plupart stockent au moins 7 et rarement plus de 18 cartouches.
Ce n'est en aucun cas une liste exhaustive, et nous remercions les autres personnes faisant des ajouts de mots ou de concepts. Nous nous réservons le droit de supprimer ou réécrire des sections qui sont jugées inutiles.