SCP-981

Objet no : SCP-981

Classe : Sûr (Possible Euclide, en attente de tests supplémentaires)

Procédures de Confinement Spéciales : N’ayant montré aucun signe d'une influence se propageant au-delà de la distance enregistrée, tant que SCP-981-2 reste à l’intérieur de SCP-981-1, il est seulement nécessaire de le conserver à l’intérieur d’une boîte verrouillée en cuivre d’au minimum 1 cm d’épaisseur placée dans une salle pour artefact standard. L’accès au SCP se fait sur demande pour les membres de Niveau 3 et plus.

Si SCP-981-2 doit être retiré de sa boîte, il doit se trouver dans une salle d’au moins 4 m x 4 m ne contenant aucun média physique de n'importe quel type ; de plus, lors du transport, les salles adjacentes, au-dessus et en-dessous devront également être vides. Toute clé USB en possession du personnel de la Fondation doit également par précaution être déposée avant d’entrer dans la salle. Tout média trouvé contenant des preuves de potentiels SCP de classe Keter doit immédiatement être placé en quarantaine.

Description : SCP-981 est composé de deux parties. SCP-981-1 est une boîte en acier datant de la fin des années 20, portant des signes de dommages concordant avec son âge apparent. Il est étiqueté en espagnol comme ayant été copié par le Laboratoire Cinématographique de Buenos Aires, avec le titre écrit à la main "236 – Metropolis". Les autres écrits sur l’étiquette sont trop usés pour être lus, mais semblent être un nom et une courte note dans une écriture différente. Dans le conteneur se trouve SCP-981-2, une bobine enroulée avec un film au nitrate panchromatique Kodak, sur lequel se trouve une réduction négative de 16 mm du film Metropolis réalisé par Fritz Lang en 1927. Le film et le conteneur dans lequel il a été trouvé ne montrent aucun marquage ou indication inhabituelle le différenciant d’une copie fabriquée pour la distribution à grande échelle dans les cinémas à la fin des années 1920.

Quand les deux composants de SCP-981 sont placés à proximité d’un autre medium de stockage audiovisuel contenant un long-métrage, les données contenues sur le second medium montrent des altérations non-conformes avec n’importe quelle version connue du film. Les tests montrent que la présence du medium test dans un rayon de 1,93 m du conteneur est requise pour que les effets s’appliquent à celui-ci. Les tests sur des films abstraits ou animés n’ayant aucun acteur physiquement présent n’ont révélé aucun effet.

Le conteneur fut saisi dans le musée où il se trouvait par deux agents de la Fondation sous la couverture d’officiers du GSG-9, déclarant que le contenu du film était une preuve. Il fut sécurisé dans son site actuel et examiné en le comparant à l’édition restaurée de 2010. La fin du film contient une scène supplémentaire, durant approximativement quarante secondes, se trouvant entre la scène où le robot Maria est brûlé sur un bûcher et la scène finale de la cathédrale. Elle montre Freder, personnage joué par Fröhlich, marcher dans une allée dont la fin est une impasse murée avec une porte en bois blanche. Il est surpris par la présence de l’impasse, mais ouvre la porte et passe. Puis apparaît un panneau de texte lisant "Mon Dieu ! Je suis près de la Cathédrale !" et le film continue alors normalement. La porte montre des propriétés similaires à SCP-249.

Les deux éléments du SCP furent découverts le ██/██/██ par un employé de la Fondation à la Deutsche Kinemathek de Berlin durant une visite non-officielle faisant suite à une réunion avec les propriétaires du musée au sujet de l’achat d’équipement de stockage. Durant une conversation avec un conservateur au sujet des techniques de stockage, il est devenu apparent que l’objet a été trouvé près du site original de l’incident de ███████ en ████. Le conservateur le décrit comme ayant été trouvé sur une étagère dans la cave d’un bâtiment précédemment utilisé comme auberge de jeunesse, reposant sur une copie du film The Bad Sister de 1931. Elle ne fut pas gardée par le musée car il croyait qu’il s’agissait d’un canular moderne, car le personnage de Bette Davis était vu dans la scène finale du film attaquer violemment le personnage joué par Sidney Fox avec un couteau.

(Extrait de l’Entretien 981-A1, avec l’Agent █████ : )
Dr ██████ : Qu’en ont-ils fait ?
Agent █████ : Il a dit qu’ils se sont débarrassés des dix dernières minutes et ont utilisé le reste pour s’entraîner à la restauration. J’ai demandé s’ils les avaient toujours mais il a dit qu’elles ont été brûlées. Il a dit "Ce n’était pas la peine de garder cette répugnante ordure". Et il a suggéré que cela avait été mis là par des jeunes séjournant à l’hôtel pour un canular.
Dr ██████ : A-t-il décrit ce qu’il y avait sur la bande ?
Agent █████ : Il a affirmé que c’était pareil que dans l’original, jusqu'à la scène où le personnage de Davis reçoit normalement des avances du fiancé de sa sœur. Au lieu de ça, elle fouille un bureau jusqu'à trouver une pierre blanche avec un bout taillé comme un morceau de silex, puis est vue pénétrer dans la chambre de sa sœur et la taillader de centaines de petites coupures tout en l’étouffant avec un oreiller. Le plan suivant montre une Sidney Fox saine et sauve sortant de la chambre et souriant à la caméra alors que l’écran passe aux crédits.
Dr ██████ : Êtes-vous sûr qu’il a dit blanc ? Parce que cette description correspond à SCP-034.
Agent █████ : Oui, il a dit clairement qu’il était blanc. Donc trente-quatre fait partie d’un ensemble.
(Fin de l’Extrait de l’Entretien)

Davantage d’expériences furent menées avec des critères stricts : tout medium montrant un signe de SCP mémétique ou visuellement dangereux doit immédiatement être placé sous contrôle total de la sécurité en attendant sa destruction, et le medium sera regardé par un membre du personnel de Classe D sous surveillance d’un garde de Niveau 1. Le contenu du film sera entièrement décrit au garde qui a pour ordres de cesser la lecture et/ou supprimer le Classe-D s’il est décidé que cela est inévitable.

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Une image du film "Sportif par amour" de 1927, avec Buster Keaton. Peu après ce plan, Keaton lance le seau sur les deux acteurs, les couvrant d’un liquide visqueux noir. Puis il s’effondre en pleurant avant de [DONNÉES SUPPRIMÉES].

Journaux de Tests Expérimentaux :

Expérience 981-1A :
Date : ██-██-████
Medium : "La vie est belle", (1946), film celluloïd. Maintenant désigné SCP-981-A.
Moment de la Divergence : ██:██
Détails : Au lieu de déclarer que "Chaque fois qu’une cloche sonne, un ange obtient ses ailes" le personnage de Clarence donne une tape dans le dos de Jimmy Stewart et dit "C’est seulement huit secondes, ça va à peine faire mal". Au lieu de retourner à Bedford Falls, le personnage de Stewart entre dans ce qui semble être une pyramide maya, où il passe trois minutes à courir de salles en salles jusqu'à trouver une salle avec une légère teinte verte, bien que le film soit en noir et blanc. Il y a de petites écritures sur le mur. Il prend une petite pierre et commence à les effacer en grattant des parties du texte, et avec chaque coup la salle tremble, et de la poussière tombe du plafond comme s’il y avait un séisme. Il continue à gratter tandis que l’écran passe aux crédits de fin par un fondu.

Expérience 981-1B :
Date : ██-██-████
Média : "Manos: Les Mains de la Destinée", 1966, VHS. Maintenant désigné SCP-981-B.
Moment de la Divergence : ██:██
Détails : Durant le dénouement où le Maître confronte Michael, au lieu de trouver Michael et sa famille se cachant dans une salle, ils sont tous [DONNÉES SUPPRIMÉES]. Le Maître s’effondre à genoux et commence à prier dans une zone de la salle hors du champ de la caméra. Juste avant que l’écran passe aux crédits, la zone autour du Maître s’assombrit comme si elle se mettait à absorber la lumière et il crie "C’est comme je me l’imaginais !" avant de tomber sur le côté, du sang coulant de ses yeux et de son nez tandis que le film passe aux crédits.

Expérience 981-1C :
Date : ██-██-████
Média : "The Dark Knight : Le Chevalier noir", 2008, DVD. Maintenant désigné SCP-981-C.
Moment de la divergence : ██:██ (Le film est plus court de ██ minutes en raison des scènes manquantes)
Détails : La scène où le Joker joué par Heath Ledger est suspendu à l’envers par Batman se déroule comme dans la version originale, mais à la fin, Ledger regarde directement la caméra et dit "Vous ne réalisez pas, n’est-ce pas ? Deux milles ? Ce n'est que le début". Il sort alors un █████████ bleu clair et un couteau, se tranche la gorge et trempe le █████████ dans son sang. Il devient progressivement transparent et disparaît tandis que le discours de Christian Bale, originellement utilisé à la fin du film, mène à de nouveaux crédits, listant les noms du casting et de l’équipe du film comme "Cen'estqueledébut".

Addendum : Mis à part le clair danger que ce SCP pose à la sécurité des registres de la Fondation, il possède clairement la capacité de transférer des preuves sur des SCP clairement non-découverts. En tant qu’outil de recherche, son potentiel est important, et un système qualitatif de test doit être établi. Son utilisation de façon prudente pourrait être d’un grand bénéfice à la Fondation, mais rappelons-le : tout medium dont il est prouvé qu'il contient des preuves sur des SCP potentiellement ou effectivement mémétiques ou de Classe Keter doit être mis en quarantaine immédiatement, et aucun contact avec d’autres SCP basés sur des médias ne doit être tenté sans la plus haute autorisation.

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