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Objet no : SCP-7566 | Classifié |
Classe : Cernunnos | Niveau 3/7566 |
PROCÉDURES DE CONFINEMENT SPÉCIALES : Selon la Classification en Cernunnos1 de l'objet, le confinement à grande échelle ou l'élimination de SCP-7566 ne peuvent en aucun cas être tentés. Afin d'assurer le bon fonctionnement de la Zone-12 ainsi que la sécurité et le bien-être de son personnel, les mesures de confinement seront limitées à des unités antiparasitaires individuelles de Classe D, si la direction des installations et les autorités chargées de la sécurité le jugent nécessaire.
Une politique de vigilance et de diligence doit être suivie lors de la traversée des secteurs peu peuplés ou en construction de la Zone-12. Le personnel doit être découragé de s'aventurer dans les installations désaffectées, car elles sont utilisées de manière disproportionnée comme habitat par SCP-7566. Toute excursion de ce type doit être entreprise avec une équipe de sécurité désignée, formée à la détection et à l'élimination des SCP-7566.
DESCRIPTION : SCP-7566 est une population de céphalopodes mégafauniques à la peau pâle et irisée qui habitent divers éléments de l'infrastructure interne de la Zone-12.
Une opération de recherche classifiée menée en mai 1976 dans plusieurs cavernes près de la baie de Chesapeake, en Virginie, a permis de récupérer divers spécimens de SCP-7566, ainsi que le corps du célèbre cryptozoologue [SUPPRIMÉ]2 qui a été porté disparu plusieurs semaines auparavant.3 Les biospéléologues de la Fondation ont découvert que les instances de SCP-7566 utilisaient de grosses pierres aplaties attachées à leurs appendices dextres avec une encre adhésive excrétée par leurs tentacules afin de se camoufler contre les murs de leurs grottes, à l'affût pour piéger leurs proies.
Il a également été découvert une espèce unique de céphalopode à coquille dure endémique des cavernes, qui a d'abord été confondu avec des escargots terrestres communs, bien que les céphalopodes non anormaux soient des animaux strictement marins. Cette espèce semble être la plus proche des coléoïdes, une sous-classe de céphalopodes comprenant les seiches, les octopodes et les calmars. Cependant, les spécimens acquis possédaient initialement de grandes coquilles de mollusques caractéristiques des Nautiloïdes ; on soupçonne que cette espèce a, comme les bernard-l'ermite, acquis le comportement d'occuper les coquilles de mollusques décédés. Cette supposition est corroborée par la présence dans la coquille d'une substance noire comme de l'encre que ces créatures utilisent comme adhésif. La façon dont elles ont évolué pour survivre sur la terre ferme n'est pas claire. L'analyse du génome de cette nouvelle espèce et de celui de SCP-7566 suggère que les deux sont très proches d'un point de vue taxonomique. Classification SCP est en cours.
Peu après le transfert des instances survivantes de SCP-7566 à la Zone-12, un spécimen s'est échappé de son harnais de confinement transitif, probablement en raison d'une dose insuffisante de sédatif. Le personnel de recherche et de sécurité n'a pas été en mesure de mettre en quarantaine les installations de laboratoire concernées avant d'être attaqué. Un chercheur a été immédiatement dévoré et plusieurs autres ont été mortellement blessés avant que l'instance de SCP-7566 ne s'enfuie dans les recoins de la Zone-12. D'après la prévalence d'autres instances découvertes en liberté dans l'installation après cet incident, on pense maintenant que le spécimen était enceinte au moment où il s'est échappé.
Les roches nécessaires à la fabrication des "coquilles" de SCP-7566 sont manifestement absentes de la Zone-12, ce qui rend les créatures semblables à des calmars vulnérables à la prédation et aux effets de l'environnement. De plus, ils sont presque aveugles, ne montrant qu'une faible acuité visuelle à la lumière en raison de leur habitat naturel caverneux. Ils perçoivent principalement leur environnement par le biais des vibrations. Les SCP-7566 ont donc adapté leurs capacités adhésives pour se camoufler en utilisant du matériel structurel modulaire dans l'installation, en se concentrant presque exclusivement sur les portes à charnières. Les SCP-7566 sont généralement attirés par les zones condamnées, désaffectées ou peu fréquentées de la Zone-12, où chaque individu enlève une porte de ses gonds, attache ses membres antérieurs et du haut de son corps à la surface de la porte, puis entre de l'autre côté de la porte ouverte et réinsère soigneusement la porte dans son cadre, ou creuse un pan de mur à l'aide d'outils de fortune en ferraille dure et occupe l'espace de la même manière.4 Ces "portes coquilles" sont particulièrement difficiles à détecter dans les zones sombres ; les spécimens juvéniles de SCP-7566 se camouflent souvent derrière des portes menant à des pièces inutilisées et/ou à des couloirs de maintenance.
Les instances de SCP-7566 peuvent rester à l'affût pendant une période fonctionnellement interminable, se nourrissant d'insectes, de rongeurs et d'autres parasites, utilisant leur pallesthésie améliorée pour détecter l'approche d'une proie plus importante et émettant une variété de vocalisations "frappantes", imitant le son d'un être humain frappant à la porte. Lorsqu'elle est approchée, l'instance sort alors silencieusement de son abri, fissurant temporairement sa coquille de fortune pour permettre la projection énergique d'une langue préhensile à trois griffes avec laquelle elle saisit sa proie à la gorge et perce ses cordes vocales.5 Une fois saisie, la proie est entraînée derrière la coquille, qui est rapidement réassemblée. Le spécimen se met alors à consommer rapidement sa proie en entier ou à la démembrer soigneusement pour la partager avec ses petits.
Lorsqu'elles expirent pour des raisons naturelles, les instances SCP-7566 peuvent devenir fonctionnellement indiscernables de la superstructure qu'elles ont remplacée.
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Depuis que je suis thérapeute à la Zone-12, j'essaie de comprendre pourquoi tout le monde est si stressé, à bout de nerfs et tout simplement paniqué en permanence. Finalement, quelqu'un m'a indiqué ce fichier et maintenant je comprends. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi on ne s'est pas encore occupé de cette brèche de de confinement ? Comment est-il possible que ces choses soient restées en liberté dans l'installation pendant si longtemps ? Elles auraient dû être éliminées il y a des dizaines d'années !
On ne vous a pas expliqué 7566 lors de votre arrivé ? Ce n'est pas si simple. Considérez-les comme des termites.
Dans ce cas, fumons-les !
Bien, ne les considérez pas comme des termites. Voyez-les comme des créatures marines qui consomment les épaves et laissent derrière elles des cadavres en forme de navire. Ils ne mangent pas nos infrastructures, ils les remplacent.
Je ne vois toujours pas pourquoi cela n'a pas été réglé, mais maintenant je ne vois pas non plus pourquoi le fichier est dépourvu du contexte explicatif que vous venez de me fournir.
Question de moralité. D'une part, le nettoyage et le remplacement de toutes les superstructures affectées prendraient plus de temps que la construction d'une installation entièrement nouvelle. D'où Cernunnos.
Ça… ne peut pas être vrai.
Très bien. Je vais vous le montrer.
Ceci est une représentation ELIDAR de la Zone-12, n'est-ce pas ?
D'accords ?
Ceci est l'étendue actuelle de l'infestation par SCP-7566 dans les éléments de la superstructure.
Oh, c'est vrai, et la roche mère aussi. Je devrais ajouter quelque chose à ce sujet dans le fichier.
PARDON
Nous devons évacuer l'entièreté de l'installation.
Non, non, nous ne devons pas. Nous avons du travail à faire, et ce travail demande beaucoup de patience et d'attention aux détails. Tout comme le travail que fait 7566. Tout comme le travail nécessaire pour ne pas se faire attraper par eux. Vous n'êtes pas ici depuis assez longtemps pour comprendre, alors ne vous en faites pas.
Vous devez faire évoluer un peu votre façon de penser.
Ils n'ont pas envahi la Zone-12.
Ils sont la Zone-12.