
TM-[12
Typ
Rapport (v.5) :
TM-[1220956]
Type: a-électrique; thermique
[SCP-013-FR; magnésium]
Évite d'annoter directement les documents, même au portcroisé. Merci.
J’ai déjà lu des mentions d’éclairages au magnesium, c’est une technologie qu’on retrouvait chez nous au XIXe siècle mais qui n’a pas fait long feu. Par contre elle a été bien plus développée dans le XXe siècle de certaines lignes temporelles, au point d’être utilisée pour éclairer des villes entières. Ces lignes tem-
-porelles avaient toutes comme point commun que l’électricité n’a jamais été maîtrisée, donc aucune chance que celle d’où vient ce rapport soit la cause de l’incident.
Mais c’est juste une lampe de jardin en fait
J’ai bien fait de commencer à lire par la fin lol
Objet no : SCP-670-FR
Niveau de menace : Jaune ●
Classe : Sûr
Procédures de confinement spéciales : SCP-670-FR est contenu dans un terrarium sec en verre, de 40 cm de diamètre pour 60 cm de haut, et planté dans une terre de pH 5,5, similaire à son sol d’origine.
Il est inutile d’arroser SCP-670-FR ou de lui fournir quelque matière que ce soit. Cependant il doit être exposé à la lumière solaire quand c’est possible.
Bien que l’entité n’ait jamais montré de signe d’hostilité, ni même de conscience, il est déconseillé de se placer à moins de deux mètres sans une combinaison ignifugée.
Description : La nature exacte de SCP-670-FR est incertaine, actuellement trois hypothèses se font concurrence (voir addendum 1 : Nature de SCP-670-FR). SCP-670-FR est composé d’une tige métallique surmontée d’une tête en verre. Un organe complexe est visible à travers les parois. Sur la tête est fixée une sorte de chapeau métallique dont une vitre incrustée laisse apparaitre une plaque noire recouverte de motifs réguliers.
SCP-670-FR a la capacité et le besoin d’absorber et restituer la lumière solaire. Quand son chapeau est exposé au soleil, l’entité est inactive. Lorsque la nuit tombe, que l’entité est placée dans un lieu ombragé ou que son chapeau est recouvert, son organe interne commence à émettre de la lumière et un champ magnétique très faible, similaire à celui produit par un animal. L’intensité de la lumière émise se rapproche des éclairages de rue au magnesium, mais ne semble produire aucune chaleur. Il est possible que par un moyen inconnu l’entité soit également capable de conserver la chaleur émise par sa propre lumière et de la relâcher pour se défendre.
L’entité a été arrosée de borate de méthyle pendant une semaine et aucun changement de couleur de sa lumière n’a été noté. Si cette lumière est d’origine ignée, l’entité ne semble alors pas absorber de combustible.
Si SCP-670-FR passe plusieurs journées sans avoir accès à de la lumière solaire, l’intensité de sa lumière diminue. L’expérience n’a pas été poussée plus longtemps que quatre jours pour éviter l’éventuel décès de l’entité ou l’activation d’un mécanisme de défense. En effet ses besoins exacts sont encore partiellement incompris et l’éventualité que SCP-670-FR puisse restituer la chaleur accumulée présente un risque pour le matériel et le personnel.
L’utilité de cette production de lumière est inconnue. L’hypothèse principale est la reproduction de l’entité. Il est possible que, sous certaines conditions, une graine apparaisse enfoncée quelque part à proximité de SCP-670-FR. Des tests sont régulièrement menés pour identifier ces conditions.
Nature de SCP-670-FR :
Hypothèse mécanique : cette hypothèse est considérée la moins probable des trois. Ses arguments reposent principalement sur la composition de l’objet, majoritairement des métaux et du verre. La capacité de produire de la lumière d’une telle intensité rappelle fortement certains luminaires.
Hypothèse animale/bactériologique : il s’agit là probablement de l’hypothèse la plus troublante, car à la fois la plus difficile à attaquer et la moins évidente à défendre. Bien que la composition de SCP-670-FR permettrait de prime abord d’écarter cette hypothèse, il ne s’agirait pas là du premier animal intégrant des métaux dans son organisme, ou même du premier être vivant produisant du verre. L’argument principal concerne le champ magnétique émis : celui de SCP-670-FR est inconstant, de la même façon que ceux des animaux, même s’il est bien plus puissant. Finalement, la lumière émise semble ne nécessiter aucun combustible. Il s’agirait donc d’une bioluminescence plutôt que d’un éclairage par combustion. Il est à noter que contrairement aux animaux, SCP-670-FR ne consomme a priori pas de matière organique.
Hypothèse végétale : cette hypothèse est la plus couramment acceptée malgré la faible quantité d’argument. SCP-670-FR a besoin de lumière pour vivre, ce qui, en dépit de l’absence apparente de chlorophylle, est une des caractéristiques principales du règne végétal. L’absence de besoins en eau n’a pas encore été avérée, l’entité pourrait absorber l’humidité de l’air à l’instar des orchidées, cela ne constitue donc pas un contre-argument. Il se peut que l’entité soit une instance de SCP-013-FR qui aurait été mécanisée par un processus anormal. Tous deux ont besoin et produisent de la lumière. Les autres points communs supposés (mode de reproduction, consommation de combustibles, production de chaleur et/ou de flamme) n’ont pas encore pu être vérifiés.
Il est fort possible qu’aucune de ces hypothèses ne soit tout à fait exacte ni tout à fait fausse. La nature clairement anormale de SCP-670-FR rend tout contre-argument réfutable et pose même la question de la pertinence de cette catégorisation.
Découverte de SCP-670-FR :

SCP-670-FR lors de sa récupération.
SCP-670-FR a été découvert le 21 janvier 1998 par un garde forestier dans le bois de Waesbeek. La Fondation est intervenue suite au signalement d’un risque d’incendie. L’équipe envoyée sur place a récupéré SCP-670-FR selon les protocoles standards réservés aux objets anormaux inanimés, détruisant les éventuelles racines.
Il n’a fallu que quelques heures pour que les docteurs Tyss et Vastère réalisent qu’il s’agisse probablement d’un être vivant. La composition du sol a pu être déterminée grâce aux résidus de terre sur la tige de l’objet, qui a été replanté dans un terrarium.