CLASSIFIÉ2/5699 NIVEAU 2/5699 |
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Objet no : SCP-5699Classe : Cernunnos |

Une photographie non-datée représentant SCP-5699, probablement prise en temps de guerre.
Procédures de Confinement Spéciales : Le confinement adéquat de SCP-5699 nécessitant une incarcération de masse des personnes affectées, le verrouillage des principales zones métropolitaines et l'application extensive d'amnésiques de Classe A, le confinement de SCP-5699 a été suspendu indéfiniment. Comme SCP-5699 affecte généralement les individus subissant de traumatismes et d'une instabilité émotionnelle, les spécialistes du confinement assignés à SCP-5699 ont noté que les témoins considèrent SCP-5699 comme une hallucination ou une période de délire prolongé. À ce titre, le Conseil O5 a décrété que SCP-5699 ne nécessite pas d'un confinement actif.
Description : SCP-5699 est une anomalie ou un groupe d'entités spectrales de Classe blanche1 ressemblant à une silhouette à capuche avec un miroir à vitre réfléchissante à la place de la tête.
SCP-5699 se présente à des individus confrontés à des troubles émotionnels importants, avec une fréquence d'apparition augmentant si un individu envisage ou tente de se suicider. À l'arrivée à proximité d'une personne compromise, SCP-5699 observera silencieusement le sujet pendant approximativement cinq minutes puis disparaîtra. Après la disparition de SCP-5699, un message écrit dans le brouillard d'un miroir ou sur une autre surface réfléchissante à proximité du sujet se manifestera. Les messages écrits contiennent généralement de l'affection ou une expérience positive dans la vie du sujet. Une brève collection de messages récupérés est retranscrite ci-dessous.
Tu as tenu ma main pendant que je lui disais au revoir et m'a raccompagné à la maison, me protégeant les yeux des nouvelles mères. Tu es resté avec moi. Tu n'as même pas pensé à me quitter.
La petite vieille dans l'hôpital qui était assise au rebord de la fenêtre et qui criait dans le vide dehors a été réconfortée par ta main. Ce n'était pas sa petite-fille, qui n'avait pas été là, à la fois à l'hôpital et dans la vie. Mais tu étais là. Tu étais à ses côtés, tenant doucement sa main.
Tu m'as acheté une robe et tu m'as aidé avec les bretelles. Tu m'as dit que j'étais jolie et aimée, et que la fille qui était en moi tout ce temps était finalement libre.
Le thé était froid. Trop de sucre et de crème. Le sachet de thé était déchiré en deux, laissant des feuilles de thé au fond de la tasse. La moitié a été renversée sur le lit. Mais tu m'as apporté ça lorsque j'étais malade et grelottant.
Tu m'as dit que tu me croyais.
L'homme épuisé qui se trouvait près des sacs-poubelles empilés près du pub, qui se reposait et dormait près d'un mur de briques, tu l'as nourri. Bien sûr, tu n'avais rien cuisiné, mais tu avais acheté la soupe avec ton propre argent de poche.
Tu m’as donné ta poupée bien-aimée.
Le bal de fin d'année était moins solitaire avec toi.
Tu m'as pris dans tes bras lorsque personne ne l'aurait fait- Tu ne savais pas que ce n'était pas contagieux, seulement par le sang- Et même si tu l'avais su, tu m'aurais quand même témoigné de la gentillesse.
Les oiseaux du parc étaient bien nourris, après un long hiver.
Tu as tenu ma main et rafraîchi ma joue alors que le moniteur plongeait et s'évanouissait. Tu as agrippé ma main et tenu fermement mon alliance alors que le bip devenait fort, et tu as doucement caressé mon bras alors que les bips se taisaient.
Addendum N°1 : Le message suivant a été découvert sur le miroir de la salle de bain du Dr Ronald Pearson2 :
Tu m'as laissé être libre de ma cellule,
Tu m'as laissé errer et aimer
Tu m'as aidé.
Tu as fait tout ce que les autres comme toi rechigneraient à faire
Pour que je sois libre et aide les autres à être libres, à leur manière.
Je ne t'oublierai pas.
Tu es aimé, par moi.
N'oublie pas ça.