SCP-502-FR

Objet no : SCP-502-FR

Niveau de Menace : Vert

Classe : Sûr Neutralisé

Procédures de Confinement Spéciales : L’échantillon souche de SCP-502-FR doit être conservé dans sa capsule d’origine. Sa température ne doit pas excéder 35 °C. Son utilisation est strictement règlementée et nécessite une autorisation d’un membre du personnel de Niveau 4. L’échantillon souche a été détruit et ses restes sont conservés dans sa capsule d’origine (voir addendum 502-FR-3).

Description : SCP-502-FR désigne une colonie de micromycètes n’appartenant à aucune espèce connue. Le corps principal des individus mesure 3 µm. Des filaments épais de 0,2 µm et d’une longueur variable pouvant aller jusqu’à 3 cm s’étendent à partir du corps du champignon et relient les différents individus entre eux, leur permettant de s’envoyer des signaux chimiques.

Lorsqu’un échantillon de SCP-502-FR est injecté dans un être humain, il infecte l’organe dans lequel il est implanté et commence à se reproduire par bourgeonnement. Les champignons vont rapidement s’adapter pour correspondre aux fonctions des cellules de l’organe. Une fois spécialisé, SCP-502-FR est incapable de coloniser d’autres organes. Il peut néanmoins avoir colonisé des tissus adjacents s’il a été injecté suffisamment près d’eux.

La spécialisation de l’entité lui permet de détruire les éventuelles cellules cancéreuses présentes dans l’organe, tout en veillant à ce qu’il continue de fonctionner correctement. Il s’agit là d’un système de défense visant à maintenir l’organe hôte en vie. Les individus non spécialisés sont appelés "champignons souches".

SCP-502-FR a cependant un potentiel de contrôle de l’organe bien plus vaste. Lorsque l’organe hôte subit un dommage quelconque, quel qu’en soit le type, le parasite se sent menacé et réagit en étendant son contrôle à certaines fonctions de l’organe en question, notamment en remplaçant les nerfs par ses filaments, et en produisant des molécules similaires à des neurotransmetteurs. Il utilise ensuite cette capacité pour provoquer une sensation désagréable, voire douloureuse, probablement afin de forcer l’hôte à arrêter de causer des dégâts à son corps, ou de le dissuader de recommencer (voir addendum 502-FR-2). SCP-502-FR ne nuit jamais directement à la santé de son hôte. Cependant, une fois qu’il a pris le contrôle d’une fonction, les nerfs qui l’assuraient ne peuvent plus reprendre leur place et le champignon est contraint de continuer à faire fonctionner l’organe lui-même. Il n’est cependant pas relié aux nerfs, et ignore donc les signaux envoyés par le système nerveux central. Il n’a connaissance que de l’état de l’organe hôte, ce qui peut avoir des conséquences néfastes (voir addendum 502-FR-2, paragraphe 3).

En dessous de 35 °C, SCP-502-FR entre dans un état similaire à la cryptobiose1. Toutes les tentatives de conservation artificielle sur le long terme de SCP-502-FR ont été des échecs, ses cellules mourant immédiatement en dessous de 0 °C. Seul le maintien de sa cryptobiose permet à l’entité de survivre, en attendant qu’on comprenne son mode de transmission naturel.


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    Objet no : SCP-502-FR

    Niveau de Menace : Vert ●

    Classe : Sûr

    Procédures de Confinement Spéciales : L’échantillon souche de SCP-502-FR doit être conservé dans sa capsule d’origine. Sa température ne doit pas excéder 35 °C. Étant considéré comme neutralisé, son utilisation doit être suivie de l’administration d’amnésiques de Classe A sur tout le personnel de Niveau 4 ou moins ayant été mis au courant de l’existence de SCP-502-FR.

    Description : SCP-502-FR est un micromycète dont le corps principal mesure 3 µm. Des filaments épais de 0,2 µm et d’une longueur variable pouvant aller jusqu’à 3 cm s’étendent à partir du corps du champignon et relient les différents individus entre eux, leur permettant de s’envoyer des signaux chimiques.

    Lorsqu’un échantillon de SCP-502-FR est injecté dans un être humain, il infecte l’organe dans lequel il est implanté et commence à se reproduire par bourgeonnement. Les champignons vont rapidement s’adapter pour correspondre aux fonctions des cellules de l’organe. Une fois spécialisé, SCP-502-FR est incapable de coloniser d’autres organes. Il peut néanmoins avoir colonisé des tissus adjacents s’il a été injecté suffisamment près d’eux.

    La spécialisation de l’entité lui permet de provoquer la carcinogenèse de la totalité des cellules à son contact, et de contrôler les divisions cellulaires de l’organe, empêchant ainsi le cancer de se développer anarchiquement. Il en résultera un organe entièrement cancéreux, mais fonctionnel. Il s’agit là d’un système de défense visant à maintenir l’organe hôte en vie. Les individus non spécialisés sont appelés "champignons souches".

    SCP-502-FR a cependant un potentiel de contrôle de l’organe bien plus vaste. Lorsque l’organe hôte subit un dommage quelconque, quel qu’en soit le type, le parasite se sent menacé et réagit en étendant son contrôle à certaines fonctions de l’organe en question, notamment en remplaçant les nerfs par ses filaments, et en produisant des molécules similaires à des neurotransmetteurs. Il utilise ensuite cette capacité pour provoquer une sensation désagréable, voire douloureuse, probablement afin de forcer l’hôte à arrêter de causer des dégâts à son corps, ou de le dissuader de recommencer (voir addendum 502-FR-2). SCP-502-FR ne nuit jamais directement à la santé de son hôte. Cependant, une fois qu’il a pris le contrôle d’une fonction, les nerfs qui l’assuraient ne peuvent plus reprendre leur place et le champignon est contraint de continuer à faire fonctionner l’organe lui-même. Il n’est cependant pas relié aux nerfs, et ignore donc les signaux envoyés par le système nerveux central. Il n’a connaissance que de l’état de l’organe hôte, ce qui peut avoir des conséquences néfastes (voir addendum 502-FR-2, paragraphe 3).

    En dessous de 35 °C, SCP-502-FR entre dans un état similaire à la cryptobiose. Toutes les tentatives de conservation artificielle sur le long terme de SCP-502-FR ont été des échecs, ses cellules mourant immédiatement en dessous de 0 °C. Seul le maintien de sa cryptobiose permet à l’entité de survivre, en attendant qu’on comprenne son mode de transmission naturel.

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