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Crédits
Titre : SCP-502-FR - Éleveur d'écrevisse
Auteur : Henka_42
Date de publication :28 avril 2022
Objet no : SCP-502-FR
Niveau de Menace : Vert ●
Classe : Sûr Neutralisé
Procédures de Confinement Spéciales : L’échantillon souche de SCP-502-FR doit être conservé dans sa capsule d’origine. Sa température ne doit pas excéder 35 °C. Son utilisation est strictement règlementée et nécessite une autorisation d’un membre du personnel de Niveau 4. L’échantillon souche a été détruit et ses restes sont conservés dans sa capsule d’origine (voir addendum 502-FR-3).
Description : SCP-502-FR désigne une colonie de micromycètes n’appartenant à aucune espèce connue. Le corps principal des individus mesure 3 µm. Des filaments épais de 0,2 µm et d’une longueur variable pouvant aller jusqu’à 3 cm s’étendent à partir du corps du champignon et relient les différents individus entre eux, leur permettant de s’envoyer des signaux chimiques.
Lorsqu’un échantillon de SCP-502-FR est injecté dans un être humain, il infecte l’organe dans lequel il est implanté et commence à se reproduire par bourgeonnement. Les champignons vont rapidement s’adapter pour correspondre aux fonctions des cellules de l’organe. Une fois spécialisé, SCP-502-FR est incapable de coloniser d’autres organes. Il peut néanmoins avoir colonisé des tissus adjacents s’il a été injecté suffisamment près d’eux.
La spécialisation de l’entité lui permet de détruire les éventuelles cellules cancéreuses présentes dans l’organe, tout en veillant à ce qu’il continue de fonctionner correctement. Il s’agit là d’un système de défense visant à maintenir l’organe hôte en vie. Les individus non spécialisés sont appelés "champignons souches".
SCP-502-FR a cependant un potentiel de contrôle de l’organe bien plus vaste. Lorsque l’organe hôte subit un dommage quelconque, quel qu’en soit le type, le parasite se sent menacé et réagit en étendant son contrôle à certaines fonctions de l’organe en question, notamment en remplaçant les nerfs par ses filaments, et en produisant des molécules similaires à des neurotransmetteurs. Il utilise ensuite cette capacité pour provoquer une sensation désagréable, voire douloureuse, probablement afin de forcer l’hôte à arrêter de causer des dégâts à son corps, ou de le dissuader de recommencer (voir addendum 502-FR-2). SCP-502-FR ne nuit jamais directement à la santé de son hôte. Cependant, une fois qu’il a pris le contrôle d’une fonction, les nerfs qui l’assuraient ne peuvent plus reprendre leur place et le champignon est contraint de continuer à faire fonctionner l’organe lui-même. Il n’est cependant pas relié aux nerfs, et ignore donc les signaux envoyés par le système nerveux central. Il n’a connaissance que de l’état de l’organe hôte, ce qui peut avoir des conséquences néfastes (voir addendum 502-FR-2, paragraphe 3).
En dessous de 35 °C, SCP-502-FR entre dans un état similaire à la cryptobiose. Toutes les tentatives de conservation artificielle sur le long terme de SCP-502-FR ont été des échecs, ses cellules mourant immédiatement en dessous de 0 °C. Seul le maintien de sa cryptobiose permet à l’entité de survivre, en attendant qu’on comprenne son mode de transmission naturel.
Le 25 janvier 1961, un ancien site de stockage de la division "P" de la GRU a été découvert. Dedans se trouvaient notamment SCP-502-FR ainsi que quelques documents le concernant.
Page II/II
CONCLUSION : L’objet "ÉLEVEUR D’ÉCREVISSE" est inefficace contre les humains. Les sujets testés ont tous survécu, là où la totalité des cobayes animaux ont péri d’un cancer. Le projet "FLÈCHE DES ÉTANGS" ne pourra pas être appliqué.
DIVISION "P" DÉPARTEMENT No III
PROJET "FLÈCHE DES ÉTANGS"
OIS CONCERNÉ : "ÉLEVEUR D’ÉCREVISSE"
RESPONSABLE : ████████████
DATE : ██████████
DÉTAIL : L’élimination de cibles dangereuses devient de plus en plus difficile. Le faire passer pour un accident est un défi. Ce projet a pour but de mettre au point un moyen de s’assurer de la mort d’un individu au cours de l’année, sans qu’aucun soupçon puisse voir le jour.
La moisissure qui permet cela peut infecter n’importe quelle cellule, les modes opératoires sont donc sans limites : ingestion, inhalation, contact direct, et d’autres. Le seul inconvénient réside dans la durée d’exécution, qui pourra, selon les pronostics, prendre plusieurs mois. Inconvénient qui contribue toutefois à la discrétion de l’opération.
Les raisons pour lesquelles la GRU-P a cessé les recherches sur SCP-502-FR sont inconnues.
Sujet : D-1024
Note : Le sujet était atteint d’un cancer de l’estomac. Il a une intolérance légère au lactose ayant pour symptôme une diarrhée. L’injection a lieu dans l’estomac.
Incident : Le sujet mange un yaourt sous les ordres du Dr Kapillon. D-1024 vomit un peu plus de 8 min plus tard, pousse un léger cri de douleur et se laisse tomber à genoux. Il presse sa main gauche contre son estomac, pose la droite au sol et se frappe la tête contre le sol à quatre reprises. Il se calme et s’allonge au sol sur le dos pour reprendre son souffle. Aucune séquelle physique.
Sujet : D-1312
Note : Le sujet était atteint d’un cancer du poumon gauche. Il fume régulièrement, mais peu (une à deux cigarettes par semaine). L’injection a lieu dans les poumons.
Incident : Lors de sa première cigarette après l’injection de SCP-502-FR, D-1312 lâche soudainement sa cigarette, écarquille les yeux, respire de plus en plus fort et semble chercher frénétiquement quelque chose autour de lui. Après quelques secondes, il se calme et se met à tousser puis prend immédiatement une grande inspiration. Il expliquera plus tard avoir eu l’impression d’avoir les poumons remplis d’eau, que bien qu’il puisse respirer sans problème, il avait la sensation d’étouffer. Il s’avérera que la fonction dont SCP-502-FR avait pris le contrôle était l’absorption de dioxygène par les poumons. Aucune séquelle physique.
Sujet : D-1610
Note : Le sujet est sain. L’injection a lieu dans le coeur.
Incident : Lors du nourrissage de SCP-111-FR, D-1610 s’est écroulé au sol, haletant et grimaçant. SCP-502-FR a vraisemblablement perçu le stress de D-1610 comme une menace. Afin de comprendre comment l’entité a réagi, le sujet a à nouveau été placé dans un environnement stressant, avec à son poignet une montre pour mesurer son rythme cardiaque. L’entité a alterné rapidement entre arrêt total du coeur et battements à une fréquence très élevée. Aucune séquelle physique.
Conséquences passives : Depuis ces événements, et lors d’efforts physiques, D-1610 montre une baisse significative d’endurance. Cela est dû au fait que SCP-502-FR a pris la fonction de faire battre le coeur du sujet. Or, l’entité a uniquement conscience de l’état du coeur, et n’accélère le rythme cardiaque que lorsque les cellules du coeur commencent à manquer d’oxygène.
Sujet : ██████, ancien directeur du Site-███
Note : L’agent ██████ avait quitté ses fonctions de directeurs à cause d’une tumeur au cerveau. Grâce à sa valeur pour la Fondation et malgré les effets secondaires imprévisibles, il a bénéficié d’une injection de SCP-502-FR directement dans l’encéphale.
Incident : Aucun.
Conséquences passives : 1998 : Suite à son injection de SCP-502-FR, l’ex-directeur ██████ a guéri totalement de sa tumeur. Après examens, il reprend service en tant que sous-directeur du Site-███.
2000 : Les subordonnés du sous-directeur ██████ commencent à envoyer des plaintes concernant le comportement de ce dernier. Selon eux, il serait sujet à des sautes d’humeurs, ne supportant pas que ses ordres ne soient pas parfaitement exécutés. Il aurait recours à la menace, généralement verbale, pour obtenir les résultats qu’il souhaite.
Il quitta de lui-même son poste à nouveau, déclarant qu’il était conscient de ses changements et qu’il craignait que SCP-502-FR commence à prendre possession de son esprit. Après analyse, il a été conclu que le champignon avait seulement perçu les émotions négatives telles que la déception ou la frustration comme une menace, et n’a que la capacité d’influencer les émotions de son hôte. ██████ demanda à se voir attribuer un poste sans subordonné.
2006 : Décès de ██████, âgé alors de 51 ans. Le champignon dans son corps est mort rapidement après, aucun échantillon vivant n’a pu être récupéré.
En octobre 2018, l’équipe de recherche travaillant sur SCP-502-FR découvre qu’une partie des champignons sont mort. Bien qu’en cryptobiose, ils atteignaient vraisemblablement leurs limites. Les effectifs scientifiques ont été doublés dans l’espoir d’obtenir des résultats plus rapidement. Cela n’a pas suffit, en juin 2020 plus aucune cellule vivante n’a été détectée.
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Objet no : SCP-502-FR
Niveau de Menace : Vert ●
Classe : Sûr
Procédures de Confinement Spéciales : L’échantillon souche de SCP-502-FR doit être conservé dans sa capsule d’origine. Sa température ne doit pas excéder 35 °C. Étant considéré comme neutralisé, son utilisation doit être suivie de l’administration d’amnésiques de Classe A sur tout le personnel de Niveau 4 ou moins ayant été mis au courant de l’existence de SCP-502-FR.
Description : SCP-502-FR est un micromycète dont le corps principal mesure 3 µm. Des filaments épais de 0,2 µm et d’une longueur variable pouvant aller jusqu’à 3 cm s’étendent à partir du corps du champignon et relient les différents individus entre eux, leur permettant de s’envoyer des signaux chimiques.
Lorsqu’un échantillon de SCP-502-FR est injecté dans un être humain, il infecte l’organe dans lequel il est implanté et commence à se reproduire par bourgeonnement. Les champignons vont rapidement s’adapter pour correspondre aux fonctions des cellules de l’organe. Une fois spécialisé, SCP-502-FR est incapable de coloniser d’autres organes. Il peut néanmoins avoir colonisé des tissus adjacents s’il a été injecté suffisamment près d’eux.
La spécialisation de l’entité lui permet de provoquer la carcinogenèse de la totalité des cellules à son contact, et de contrôler les divisions cellulaires de l’organe, empêchant ainsi le cancer de se développer anarchiquement. Il en résultera un organe entièrement cancéreux, mais fonctionnel. Il s’agit là d’un système de défense visant à maintenir l’organe hôte en vie. Les individus non spécialisés sont appelés "champignons souches".
SCP-502-FR a cependant un potentiel de contrôle de l’organe bien plus vaste. Lorsque l’organe hôte subit un dommage quelconque, quel qu’en soit le type, le parasite se sent menacé et réagit en étendant son contrôle à certaines fonctions de l’organe en question, notamment en remplaçant les nerfs par ses filaments, et en produisant des molécules similaires à des neurotransmetteurs. Il utilise ensuite cette capacité pour provoquer une sensation désagréable, voire douloureuse, probablement afin de forcer l’hôte à arrêter de causer des dégâts à son corps, ou de le dissuader de recommencer (voir addendum 502-FR-2). SCP-502-FR ne nuit jamais directement à la santé de son hôte. Cependant, une fois qu’il a pris le contrôle d’une fonction, les nerfs qui l’assuraient ne peuvent plus reprendre leur place et le champignon est contraint de continuer à faire fonctionner l’organe lui-même. Il n’est cependant pas relié aux nerfs, et ignore donc les signaux envoyés par le système nerveux central. Il n’a connaissance que de l’état de l’organe hôte, ce qui peut avoir des conséquences néfastes (voir addendum 502-FR-2, paragraphe 3).
En dessous de 35 °C, SCP-502-FR entre dans un état similaire à la cryptobiose. Toutes les tentatives de conservation artificielle sur le long terme de SCP-502-FR ont été des échecs, ses cellules mourant immédiatement en dessous de 0 °C. Seul le maintien de sa cryptobiose permet à l’entité de survivre, en attendant qu’on comprenne son mode de transmission naturel.
Le 25 janvier 1961, un ancien site de stockage de la division "P" de la GRU est découvert. Dedans se trouvaient notamment SCP-502-FR ainsi que quelques documents le concernant.
Extraits d’un journal, propriétaire anonyme. Il semble avoir l’habitude d’aller tous les samedis avec un certain Léon dans le laboratoire d’un homme dénommé Olaf. Impossible de déterminer s’il s’agit d’un vrai laboratoire ou juste d’un garage équipé. La façon dont la GRU-P a mis la main sur ce journal est également inconnue.
Samedi 8 mars 1952
En arrivant à son labo, Olaf nous a annoncé qu’il avait trouvé un champignon plutôt intéressant. Un champignon microscopique ne ressemblant à aucune espèce connue, normale comme anormale. Il s’agit sans doute d’un parasite, on le vérifiera la semaine prochaine sur divers animaux.
Samedi 15 mars 1952
Ne sachant pas comment le champignon contaminerait un corps, j’ai essayé plusieurs méthodes sur des hérissons et des pigeons. Elles ont toutes fonctionné ! Par contre il ne se transmet pas d’un animal à l’autre, je n’ai pas encore découvert comment il se propage dans la nature. On verra comment ces petits gars réagissent au champignon.
Samedi 29 mars 1952
Deux pigeons sont morts. Tout deux d’un cancer. Olaf a testé les autres, ils sont tous atteints aussi, les pigeons comme les hérissons. Le truc c’est qu’ils ont un nombre incroyable de tumeurs, et elles sont apparues trop rapidement. Au moins on est fixés : le champignon est anormalement cancérigène. Ça semble plaire à Léon. Depuis deux ans qu’il vient ici, il a toujours montré un intérêt pour les champignons dangereux.
Samedi 5 avril 1952
On a perdu un échantillon du champignon. Personne d’autre que nous trois ne connait l’emplacement du labo, un vol est donc impossible. Olaf l’a peut-être mal rangé, ou alors Léon l’a ramené chez lui pour une expérience. Il n’est pas venu aujourd’hui, je lui demanderai quand je le reverrai. À part ça, on a fait une découverte plutôt intéressante. Le champignon est en permanence en cryptobiose, et s’active à la chaleur des corps. J’ai hâte de présenter ce champignon au Festival des Moissons.
Samedi 12 avril 1952
Toujours aucune nouvelle de Léon. Ça m’inquiète un peu qu’il ne prévienne pas de son absence. J’ai hâte de lui faire un compte-rendu de ce qu’il a raté. Les tests qu’on a fait sur des échantillons de ma peau sont totalement inattendus. Les cellules sont bien devenues cancéreuses, mais n’ont formé aucune tumeur. Soit c’est moi qui ai une immunité naturelle, soit c’est le champignon qui est adapté à notre espèce.
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CONCLUSION : L’objet "ÉLEVEUR D’ÉCREVISSE" est inefficace contre les humains. Les sujets testés ont tous survécu, là où la totalité des cobayes animaux ont péri d’un cancer. Le projet "FLÈCHE DES ÉTANGS" ne pourra pas être appliqué.
DIVISION "P" DÉPARTEMENT No III
PROJET "FLÈCHE DES ÉTANGS"
OIS CONCERNÉ : "ÉLEVEUR D’ÉCREVISSE"
RESPONSABLE : ████████████
DATE : ██████████
DÉTAIL : L’élimination de cibles dangereuses devient de plus en plus difficile. Le faire passer pour un accident est un défi. Ce projet a pour but de mettre au point un moyen de s’assurer de la mort d’un individu au cours de l’année, sans qu’aucun soupçon puisse voir le jour.
La moisissure qui permet cela peut infecter n’importe quelle cellule, les modes opératoires sont donc sans limites : ingestion, inhalation, contact direct, et d’autres. Le seul inconvénient réside dans la durée d’exécution, qui pourra, selon les pronostics, prendre plusieurs mois. Inconvénient qui contribue toutefois à la discrétion de l’opération.
Les raisons pour lesquelles la GRU-P a cessé les recherches sur SCP-502-FR sont inconnues.
Sujet : D-1024
Note : Le sujet était atteint d’un cancer de l’estomac. Il a une intolérance légère au lactose ayant pour symptôme une diarrhée. L’injection a lieu dans l’estomac.
Incident : Le sujet mange un yaourt sous les ordres du Dr Kapillon. D-1024 vomit un peu plus de 8 min plus tard, pousse un léger cri de douleur et se laisse tomber à genoux. Il presse sa main gauche contre son estomac, pose la droite au sol et se frappe la tête contre le sol à quatre reprises. Il se calme et s’allonge au sol sur le dos pour reprendre son souffle. Aucune séquelle physique.
Sujet : D-1312
Note : Le sujet était atteint d’un cancer du poumon gauche. Il fume régulièrement, mais peu (une à deux cigarettes par semaine). L’injection a lieu dans les poumons.
Incident : Lors de sa première cigarette après l’injection de SCP-502-FR, D-1312 lâche soudainement sa cigarette, écarquille les yeux, respire de plus en plus fort et semble chercher frénétiquement quelque chose autour de lui. Après quelques secondes, il se calme et se met à tousser puis prend immédiatement une grande inspiration. Il expliquera plus tard avoir eu l’impression d’avoir les poumons remplis d’eau, que bien qu’il puisse respirer sans problème, il avait la sensation d’étouffer. Il s’avérera que la fonction dont SCP-502-FR avait pris le contrôle était l’absorption de dioxygène par les poumons. Aucune séquelle physique.
Sujet : D-1610
Note : Le sujet est sain. L’injection a lieu dans le coeur.
Incident : Lors du nourrissage de SCP-111-FR, D-1610 s’est écroulé au sol, haletant et grimaçant. SCP-502-FR a vraisemblablement perçu le stress de D-1610 comme une menace. Afin de comprendre comment l’entité a réagi, le sujet a à nouveau été placé dans un environnement stressant, avec à son poignet une montre pour mesurer son rythme cardiaque. L’entité a alterné rapidement entre arrêt total du coeur et battements à une fréquence très élevée. Aucune séquelle physique.
Conséquences passives : Depuis ces événements, et lors d’efforts physiques, D-1610 montre une baisse significative d’endurance. Cela est dû au fait que SCP-502-FR a pris la fonction de faire battre le coeur du sujet. Or, l’entité a uniquement conscience de l’état du coeur, et n’accélère le rythme cardiaque que lorsque les cellules du coeur commencent à manquer d’oxygène.
Sujet : ██████, ancien directeur du Site-███
Note : L’agent ██████ avait quitté ses fonctions de directeurs à cause d’une tumeur au cerveau. Grâce à sa valeur pour la Fondation et malgré les effets secondaires imprévisibles, il a bénéficié d’une injection de SCP-502-FR directement dans l’encéphale.
Incident : Aucun.
Conséquences passives : 1998 : Suite à son injection de SCP-502-FR, l’ex-directeur ██████ a guéri totalement de sa tumeur. Après examens, il reprend service en tant que sous-directeur du Site-███.
2000 : Les subordonnés du sous-directeur ██████ commencent à envoyer des plaintes concernant le comportement de ce dernier. Selon eux, il serait sujet à des sautes d’humeurs, ne supportant pas que ses ordres ne soient pas parfaitement exécutés. Il aurait recours à la menace, généralement verbale, pour obtenir les résultats qu’il souhaite.
Il quitta de lui-même son poste à nouveau, déclarant qu’il était conscient de ses changements et qu’il craignait que SCP-502-FR commence à prendre possession de son esprit. Après analyse, il a été conclu que le champignon avait seulement perçu les émotions négatives telles que la déception ou la frustration comme une menace, et n’a que la capacité d’influencer les émotions de son hôte. ██████ demanda à se voir attribuer un poste sans subordonné.
2006 : Après avoir consommé des frites, ██████ s’écroule au sol. Il se relève peu après et décrit une sensation similaire à celle ressentie par D-1610. Les examens ont montré que le champignon avait colonisé son coeur, mais également d’autres organes, dont les reproducteurs. Le champignon ayant un fonctionnement naturellement similaire à un système nerveux, il ne s’est pas spécialisé lors de son injection dans le cerveau. Certaines cellules du champignons se seraient détachées et aurait voyagé via le système sanguin vers d’autres organes.
Le système reproducteur de la compagne de l’ex-directeur était également infecté par le champignon. Il semblerait que les organes reproducteurs mâles conservent des champignons souches, qui peuvent donc se transmettre via l’éjaculation.
Le projet Hénoch vise à arrêter le vieillissement d’un humain afin de le rendre immortel. Etant donné qu’une cellule cancéreuse ne vieillit pas, et le cas de l’ancien directeur ██████ ayant montré qu’il n’est pas impossible de faire infecter la totalité des cellules d’un être humain par SCP-502-FR, il a été conclu que le projet avait ses chances d’aboutir.
Test no 1
Sujets : D-2221 est un homme sain. D-2651 est une femme saine.
Mode opératoire : D-2221 et D-2651 reçoivent une injection de SCP-502-FR dans le cerveau.
Résultats : Comme observé chez l’ex-directeur ██████, des cellules colonisent d’autres zones du corps des deux sujets. Après 10 ans, plus aucune évolution n’a été notée, le taux de cellules contaminées stagnant aux alentours de 70 %.
Conclusion : Échec.
Test no 2
Sujets : D-2221 est un homme dont les organes génitaux sont infectés par SCP-502-FR. D-2651 est une femme dont les organes génitaux sont infectés par SCP-502-FR. D-2814 est un homme sain. D-2906 est une femme saine.
Mode opératoire : D-2221 et D-2906 ont des relations sexuelles jusqu’à ce que D-2906 tombe enceinte. D-2651 et D-2814 ont des relations sexuelles jusqu’à ce que D-2651 tombe enceinte.
Résultats : Aucun changement chez D-2221, D-2651 et D-2814. Les organes génitaux de D-2906 sont infectés par SCP-502-FR. L’enfant de D-2651 et D-2814 n’a rien d’anormal. L’enfant de D-2221 et D-2906 est infecté dès le stade zygote. À sa naissance, 100 % de ces cellules étaient infectées.
Conclusion : Succès.