SCP-476-FR
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Formule topologique de SCP-476-FR-0.

Objet no : SCP-476-FR

Niveau de Menace : Vert

Classe : Sûr

Procédures de Confinement Spéciales : Les instances de SCP-476-FR doivent être conservées sous forme pure dans des piluliers numérotés et rangés dans un coffre-fort verrouillé au Site-Aleph. Son accès nécessite l’approbation du responsable des recherches sur SCP-476-FR, actuellement le Dr Mikanami.

La manipulation des instances de SCP-476-FR doit se faire uniquement via une seringue pour éviter tout contact accidentel avec la peau. Les chercheurs manipulant les instances de SCP-476-FR ou tentant d’en synthétiser de nouvelles doivent soit réaliser leurs manipulations dans une boîte à gants sécurisée, soit porter une combinaison Hazmat lorsqu'il est impossible de faire autrement.

Les tests sur les instances de SCP-476-FR pouvant a priori présenter un danger doivent être menés en priorité avec des animaux de laboratoire, avec tout le matériel médical nécessaire à la survie des sujets de test, en particulier pour leur refroidissement. Les tests de synthèses ne doivent pas être réalisés simultanément aux tests in vivo (voir Accident 476-FR-1).

Les instances de SCP-476-FR-A en possession de la Fondation doivent être conservées et cultivées au Bio-Site-Shin. Les instances sauvages de SCP-476-FR-A trouvées en-dehors des zones de culture de la Fondation doivent être systématiquement détruites, tout particulièrement celles qui pourraient être sous contrôle du GdI-571-20 (Association Polonaise de Cueillette de Champignons Anormaux).

Les recherches civiles pouvant amener à la découverte d'une instance de SCP-476-FR doivent être autant que possible arrêtées ou réorientées ; dans l'éventuel cas où ce ne serait pas possible, une société-écran est chargée de contacter le laboratoire afin de rendre leurs recherches confidentielles et les détourner.

Mise à jour du 03/09/2019 : il est désormais interdit de mener des recherches utilisant des métaux de transition (bloc d), en particulier les éléments de la colonne 9 (Co, Rh, Ir), sur SCP-476-FR (voir Accident 476-FR-2).

Description : SCP-476-FR est un ensemble de molécules dérivées de SCP-476-FR-0, de nom UICPA 7,8,10,11-tetraethyl-2,4-dioxaspiro[5,5]undécane. La structure de cette molécule présente une certaine ressemblance à une représentation schématique d’humain (voir figure ci-dessus). Toutes les instances de SCP-476-FR reprennent toute ou partie de la structure de SCP-476-FR-0, avec des groupements et substituants variables, ainsi que diverses autres altérations de la structure1. Au ██/██/20██, 78 instances présentant l’effet anormal ont été découvertes.

À l'échelle macroscopique, les instances pures ont généralement l’apparence d’une poudre blanche inodore et sont solides à température et pression ambiantes, avec une température de fusion habituellement comprise entre 150 et 180 °C et une température d’ébullition comprise entre 305 et 340 °C. Les instances sont également anormalement stables, même avec des modifications qui les rendraient habituellement instables (charges, protonation ou déprotonation2, cycles tendus, contraintes stériques3) et ne se dégradent pas thermiquement. Les instances ne présentent aucune toxicité directe, bien que les effets anormaux de certaines d'entre elles puissent être nocifs pour le sujet et les êtres vivants à proximité.

L’effet anormal principal des instances de SCP-476-FR se déclenche lorsqu’elles entrent dans la circulation sanguine d’un tétrapode (mammifère, reptile, oiseau ou amphibien) par ingestion, injection ou par perméation à travers la peau : le sujet subit une altération de sa structure corporelle pour reproduire la structure de l’instance de SCP-476-FR injectée. La transformation se déroule en quelques minutes à quelques heures selon l’importance et le nombre de changements à effectuer4 et commence à se résorber après environ une journée5, en prenant autant de temps que la transformation initiale. Le sujet retrouve sa structure corporelle d’origine une fois les effets dissipés sans conséquences négatives.

Au cours de la transformation, le sujet subit un échauffement important, et sa température interne monte jusqu’à plus de 50°C sans pour autant causer de mort cellulaire comme une telle montée en température le devrait. Il est supposé que les instances de SCP-476-FR accroissent la tolérance à la chaleur des cellules. Les mécanismes habituels de refroidissement du corps des sujets, tels que la sudation, demeurent cependant actifs. Il faut noter que la transformation consomme une grande quantité d’énergie du sujet et ralentit s'il est sous-alimenté ou n’est pas alimenté pendant le processus. Elle se produit tout de même intégralement sauf si le sujet meurt d’inanition.

Les relations activité-structure mises en évidence jusqu’à présent incluent :

Modification de la structure Effet anormal
Ajout de groupements alkyles6 sur les cycles Apparition de membres supplémentaires fonctionnels
Ajout de groupements alkyles sur les groupements éthyles (les "bras") des cycles Allongement des membres existants et apparition d’articulations supplémentaires
Suppression de groupements alkyles Atrophie ou disparition des membres existants
Protonation/déprotonation Augmentation ou disparition de la pilosité (ou du nombre de plumes ou d'écailles) sur certaines parties du corps, production de champ électrique
Ajouts de groupements autres qu’alkyles, oxydation en carbonyles (C=O) Apparition d’organes supplémentaires
Formation de liaisons doubles ou triples Apparition ou disparition de plaques et de pointes osseuses, rigidification de la zone du corps affectée
Insertion d’hétéroatomes7 dans les substituants ou les cycles Changement de pigmentation de la peau, variation de la taille des membres suivant la variation de l’électronégativité de l’hétéroatome par rapport à celle du carbone, production de champ électrique (s’il y a apparition de charges), apparition d’organes supplémentaires
Insertion/substitution d’isotopes radioactifs Augmentation de la radioactivité de la zone du corps concernée, avec une demi-vie et un mode de désintégration similaire à ceux de l’isotope utilisé. La radioactivité cesse en même temps que les autres effets.
Ajout de groupements polaires8 pouvant former des liaisons hydrogène9 Attraction incontrôlable de solvants polaires10, y compris l’humidité de l’air s'il est saturé en humidité.
Ajout ou formation de cycles aromatiques11 Formation d’excroissances libérant des gaz odorants correspondant au groupement aromatique isolé
Ajout de groupements électrophiles ou nucléophiles12 Réaction possible avec un autre sujet à qui une instance a également été injectée13
Polymérisation Génération de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
Ajout de groupements chromophores14 Changement de pigmentation de la peau
Ajout de groupements photophores15 Fluorescence ou phosphorescence
Ajout de groupements pyrophores16 Possibilité d’auto-inflammation spontanée
Ajout de groupements explosophores17 [DONNÉES SUPPRIMÉES]
Complexation d’atomes métalliques [DONNÉES SUPPRIMÉES] (voir Incident 476-FR-2)

En cas d’injections de plusieurs instances, les transformations se produisent toutes simultanément, avec les effets des différentes instances pouvant se cumuler ou s'annuler. La concentration-seuil de déclenchement des effets est de l’ordre de 5 µg/L dans le sang, et la vitesse de transformation augmente avec la concentration jusqu’à environ 100 µg/L, après quoi elle reste identique.

Jusqu’à présent, les tests ont montré que l’instance de SCP-476-FR injectée se répartit anormalement rapidement dans tout le corps, dans le cytoplasme et le noyau de toutes les cellules. L’instance interagit avec l’ADN et les histones pour modifier l’expression des gènes, accélère le métabolisme de façon spectaculaire et/ou induit une mort cellulaire rapide selon ses effets. Le composé n’est pas métabolisé et est éliminé tel quel par les urines après environ 24 heures, en même temps que les effets disparaissent.

Si le sujet comporte des altérations physiques (membre amputé, organe retiré…) et qu’une instance présentant des effets contraires lui est injectée, ces membres et/ou organes se reconstruiront et seront fonctionnels le temps de l’effet. Cependant, les modifications artificielles à l’intérieur du corps (prothèses, sutures, appareils…) peuvent être détruites au cours de la transformation et entraîner de graves dommages internes, voire la mort du sujet après la fin des effets. En cas de dommages cérébraux, le cerveau peut être reconstruit et les capacités innées du sujet retrouvées, mais les souvenirs perdus ne seront pas récupérés18.

L’effet anormal secondaire des instances est la formation d’un lien indissociable entre une instance présente dans un contenant et la même instance injectée dans un sujet. Toute modification effectuée sur l’instance dans le contenant se reflétera sur l’instance injectée ainsi que sur ses effets. Dans ce cas, les effets se déclenchent avec la durée habituelle (en 1 à 7 heures) mais commenceront à disparaître dès la fin de l’effet principal de l’instance injectée (23 à 25 heures après injection) même s’ils ne s’étaient pas pleinement manifestés. Ce phénomène a été découvert fortuitement (voir Addendum 476-FR-1).

Découverte : SCP-476-FR a été découvert le 3 janvier 2014 dans un laboratoire abandonné de l’Association Polonaise de Cueillette des Champignons Anormaux (APCCA) dans la forêt de ████████████ (plus précisément dans la zone de SCP-473-FR) en Pologne après que les habitants des villages aux alentours eurent rapporté des attaques et des signalements d’animaux difformes ou atteints de maladies inconnues dans la région.

SCP-476-FR était l’un des rares groupes d’échantillons presque intégralement intact. Les documents retrouvés dans le laboratoire suggèrent que les composés proviennent en grande partie d’une espèce de champignon anormal autochtone, dénommée "Marasme des corps" par l’APCCA et classée comme SCP-476-FR-A par la Fondation SCP19, et que l’APCCA avait commencé à mener des expérimentations peu de temps avant l’abandon du laboratoire suite à la reprise de l’activité de SCP-473-FR. Ces expérimentations indiquaient que les instances de SCP-476-FR peuvent causer des transformations corporelles. Plusieurs instances avaient été purifiées et caractérisées, et quelques tests des instances SCP-476-FR-1 à -5 avaient été menés sur des souris. Ces premiers protocoles ont été réutilisés pour les premiers tests de la Fondation.

Quelques spécimens de SCP-476-FR-A ont également été récupérés dans la zone suite au confinement de SCP-473-FR. Suite à cette découverte, la Fondation a exploré d'autres zones où l’APCCA les avait trouvés et cultivés et a détruit les instances restantes.

Addendum 1 : Rapports de tests sur SCP-476-FR

Test 476-FR-3
Paramètres Schéma de l'instance
Date 15/01/2014 test1vaudou.png
Instance utilisée (quantité) SCP-476-FR-3 (100 µg)
Changements à la structure de SCP-476-FR-0 Ajout de deux groupements CH2 entre le cycle de la "tête" et le cycle du "corps".
Sujet de test D-7998
Mode d’administration Injection intraveineuse
Résultats
Allongement du cou du sujet de test de 12 cm à 75 cm en 2 heures et 35 minutes, pendant lesquelles le sujet a rapporté une chaleur intense au niveau du cou ainsi qu’une sensation de soif grandissante. Le cou du sujet possède quatre articulations et peut tourner de 720°.
Les examens par rayons X montrent que le nombre de vertèbres cervicales du sujet est resté inchangé, tandis que tous les os, muscles et tendons se sont allongés. Le sujet a rapporté des douleurs de plus en plus intenses aux cervicales en quelques heures et pouvait difficilement s’allonger entièrement dans le lit devenu trop petit.
La transformation a commencé à se résorber environ 23 heures et 15 minutes après injection et a totalement disparu après 25 heures et 50 minutes.
Notes
Les tests précédents concernaient des changements légers de pilosité ou de couleur de peau, tandis que celui-ci est le premier mettant en évidence des transformations très spectaculaires de la taille des membres.

Les tout premiers tests ont été réalisés sur des Classes-D en reprenant les protocoles de tests de l'APCCA sur des souris ; par la suite, les tests sur animaux ont repris, avec certains tests encore conduits sur des Classes-D à des fins de vérification.

Test 476-FR-9
Paramètres Schéma de l'instance
Date 25/01/2014 test2vaudou.png
Instance utilisée (quantité) SCP-476-FR-9 (0,1 µg)
Changements à la structure de SCP-476-FR-0 Substitution du CH2 entre les atomes d’oxygène de la « tête » par un oxygène, ouverture du « corps » côté droit, double liaison sur le « bras » droit, groupement amine (-NH2) au « coude » droit.
Sujet de test 3 souris de laboratoire
Mode d’administration Injection intraveineuse
Résultats
  • Disparition de la queue en 2 heures et 16 minutes.
  • Formation d’une orbite et d’un troisième œil (à l'iris rouge) sur le front du sujet en 3 heures et 48 minutes.
  • Rigidification et formation de plaques osseuses au niveau de la patte antérieure droite en 4 heures et 9 minutes.
  • Apparition d’une protubérance cylindrique bleutée d’une vingtaine de centimètres de longueur sur le coude droit en 5 heures et 25 minutes ; la protubérance est dotée de narines, de cellules olfactives et d’une poche d’air compressible.
  • Atrophie progressive des côtes K4 à K12 sur le côté droit, et apparition d’un sillon au niveau du côté droit du diaphragme allant jusqu’à la colonne vertébrale et à l’œsophage en 7 heures et 35 minutes ; le poumon droit n’est alors plus contraint par les côtes et le sujet ne peut plus l’utiliser pour respirer.

Les transformations se sont accompagnées de migraines et d’une fièvre extrême, entraînant des montées de température jusqu’à 48 °C.
L’œil supplémentaire est fonctionnel et permet au sujet d’avoir une vision améliorée sur les 70° centraux de son champ de vision.
La protubérance forme un second nez mais ne permet pas au sujet de respirer, étant dépourvue d’alvéoles pulmonaires et de vascularisation spécifique. La gamme et l’intensité des odeurs ressenties sont identiques à celles que peut ressentir le nez original du sujet. La patte antérieure droite du sujet était engourdie pendant toute la durée de la transformation et ne pouvait plus être bougée librement.
Cependant, le sujet a eu des difficultés à respirer suite à la disparition des côtes et a dû être mis sous assistance respiratoire.
La transformation a commencé à se résorber environ 24 heures après injection en commençant par la formation des côtes disparues et en se terminant par la disparition du troisième œil, 31 heures et 30 minutes après injection.

Notes
La transformation était la plus complexe observée jusqu’à présent. Le test a montré que plus le nombre de transformations était élevé, plus celles-ci prennent de temps à se produire. La température corporelle s’élève également d’autant plus, apparemment sans conséquences délétères.


Test 476-FR-14
Paramètres Schéma de l'instance
Date 02/03/2014 test3vaudou.png
Instance utilisée (quantité) SCP-476-FR-12 (0,1 µg)
Changements à la structure de SCP-476-FR-0 Transformation du spiranne20 en deux cycles conjugués possédant une liaison en commun pour donner une structure de type coumarine (groupement fluorophore).
Sujet de test 3 souris de laboratoire
Mode d’administration Injection intraveineuse
Résultats
  • Fusion progressive de la tête avec l’épaule et la patte droite antérieure en 1 heure et 16 minutes.
  • Formation d’une protubérance au niveau de l’œil droit qui se décale au sommet du crâne en 2 heures et 2 minutes.
  • Disparition de la queue en 2 heures et 25 minutes.
  • Rigidification du thorax, de l’abdomen et d’un côté de la tête en 3 heures et 58 minutes.
  • Formation de bubons sur le torse relâchant continuellement des gaz incolores à l’odeur de vanille et légèrement toxiques en 4 heures et 29 minutes.

L’analyse a montré que les gaz émis avaient une structure proche de celle de la coumarine, qui a également une odeur de vanille. Les sujets ont été pourvus d’un masque à gaz adapté tant bien que mal pour éviter une intoxication.
Le groupement étant un fluorophore, le thorax et l’abdomen des sujets ont été exposés à des lumières intenses d’une longueur d’onde allant de 200 à 800 nm. Les sujets ont absorbé fortement la lumière à 310, 345 et 370 nm en produisant une lumière bleutée ou verte (maxima d’émission à 480 et 500 nm).
La transformation a commencé à se résorber environ 22 heures et 58 minutes après injection et a totalement disparu après 27 heures et 27 minutes.

Notes
Premier test au cours duquel l’instance injectée a causé des altérations dangereuses pour la santé des sujets, au-delà des altérations corporelles parfois désagréables.


Test 476-FR-87
Paramètres Schéma de l'instance
Date 03/09/2015 test4vaudou.png
Instance utilisée (quantité) SCP-476-FR-38 (0,1 µg)
Changements à la structure de SCP-476-FR-0 Transformation du spiranne en deux cycles cyclohexyl reliés par une liaison simple C-C, ajouts de groupements nitro (-NO2, explosophores) sur les "mains" et substitution des atomes de carbone des "flancs" par des groupements azo (=N+=N+=, également explosophores).
Sujet de test 3 souris de laboratoire
Mode d’administration Injection intraveineuse
Résultats
  • Léger allongement du cou en 54 minutes.
  • Transformation progressive des pattes antérieures pour former un nez (à la peau bleue) et des yeux (à l'iris rouge) sur chacune en 2 heures et 8 minutes.
  • Disparition de la queue en 2 heures et 17 minutes.
  • Formation de narines aux épaules et aux hanches ainsi que de plaques osseuses sur les flancs en 3 heures et 37 minutes ; disparition des poils sur les zones rigidifiées et bleuissement de la peau des zones concernées.

Les souris semblaient légèrement gênées par la transformation de leurs pattes antérieures mais se repéraient nettement mieux à la vue et à l’odorat grâce aux yeux et aux narines supplémentaires.
Les groupements modifiés étant des explosophores, l’une des souris de test a été placée dans une enceinte renforcée et mise à feu. L’explosion résultante avait une force équivalente à l’explosion d’une masse de TNT égale à la masse de la souris. Cependant, au lieu de ne retrouver que de la poussière, le sujet s’est éparpillé en fragments de chair. Ces fragments semblaient se rapprocher légèrement les uns des autres après l’explosion ; en rapprocher deux les a fait fusionner en un amas de chair informe en quelques minutes. Après avoir rassemblé tous les fragments, une souris un peu plus petite (masse diminuée de 23 %) et vivante, avec les modifications corporelles précédentes, s’est reformée en environ une heure. Celle-ci a repris conscience après quelques minutes et a repris son activité normale.
Il a été possible de la faire détoner et refusionner à nouveau avec cette fois une perte de masse totale de 41 %.
La transformation a commencé à se résorber environ 23 heures et 27 minutes après injection et a totalement disparu après 27 heures et 4 minutes.

Notes
Dans ce test, le sujet a été affecté de façon mineure par l’explosion (mis à part la perte de masse) et était « techniquement » immortel, si l’on exclut sa réduction de taille qui ne peut pas être illimitée. Si application il y avait, celle-ci semblerait hautement hasardeuse.


Test 476-FR-129
Paramètres Schéma de l'instance
Date 18/06/2017 test5vaudou.png
Instance utilisée (quantité) Poly-SCP-476-FR-66 (0,1 µg)
Changements à la structure de SCP-476-FR-0 Ajout d'un groupement amine (-NH2) et d'un groupement aldéhyde (-CHO) sur les "mains", puis polymérisation (DP = 210, M = 65 415 g/mol, Đ = 1,20).
Sujet de test 1 souris de laboratoire
Mode d’administration Injection intraveineuse
Résultats
  • Formation d'un nez fonctionnel à la peau bleue sur la patte antérieure droite en 18 minutes.
  • Formation d'une protubérance de chair surmontée d'un œil rouge fonctionnel sur la patte antérieure gauche en 39 minutes.
  • Disparition de la queue en 2 heures et 2 minutes.
  • Formation de chaînes de masses de chair et d'os à partir de chacune des pattes antérieures, à un rythme d'environ 3 par heure et par patte. Ces excroissances ont grossièrement la forme de souris mais ne possèdent qu'un nombre très limité d'os et aucun organe différencié, mis à part le cœur.

La température du corps d'origine du sujet augmente continuellement au cours de la transformation et approche les 80 °C 6 heures après l'injection ; le sujet ne parvient plus à se déplacer dès la formation de la seconde masse.
Le sujet est décédé après 6 heures et 30 minutes malgré l'apport continu de nutriments et les tentatives de refroidissement externe. Un total de 41 masses se sont formées, amenant le sujet d'une masse de 19 g à 740 g (+3 890 %), formant une chaîne de 124 cm de longueur.

Notes
Ce test est le premier impliquant un polymère de SCP-476-FR. Il était supposé que le corps du sujet se démultiplierait en accord avec les relations structure-activité précédemment découvertes, bien que les détails exacts soient surprenants. Des tests impliquant des polymères de degré de polymérisation nettement inférieur sont à prévoir afin de mieux comprendre le phénomène.

Incident 476-FR-1 : Le 17/03/2016, un test de SCP-476-FR-24 était prévu sur des souris, et le Dr ████ réalisait une synthèse sur ce même composé pour obtenir SCP-476-FR-49.

Lorsque le Dr ████ a commencé la synthèse, les effets anormaux de la fraction de SCP-476-FR-24 injectée aux souris ont commencé à changer en des effets divers ressemblant en partie à ceux de SCP-476-FR-49.

Les analyses montrent qu’une partie des molécules de SCP-476-FR-24 injectées s’étaient transformées en SCP-476-FR-49 et en produits intermédiaires des réactions menant à SCP-476-FR-49 ; la proportion de molécules transformées correspondait aux taux de conversion des différentes réactions.

Note du Dr ████ : Cela voudrait donc dire que les instances de SCP-476-FR provenant du même contenant restent en quelque sorte « liées ». C’est incroyable et en même temps assez terrifiant – cela pourrait avoir des conséquences terribles si deux personnes font des expériences sur le même composé, mais en même temps, ce pourrait être utile d’un point de vue fondamental pour étudier des réactions, ou de façon plus appliquée pour contrer les capacités des Sarkites à distance.

Incident 476-FR-2 : Le 03/09/2019, le Dr ████ réalisait des synthèses avec SCP-476-FR-16 et des composés organométalliques. Au moment où SCP-476-FR-16 a été mis en contact avec un des complexes, une forte explosion a détruit la boîte à gants où se déroulait la réaction et a grièvement blessé le Dr ████ ainsi que deux assistants qui travaillaient à proximité. Les trois blessés ont immédiatement été transférés au service médical le plus proche. Au cours de leur traitement, ils ont subi des effets anormaux similaires à ceux des autres instances de SCP-476-FR, en particulier SCP-476-FR-16, mais avec une température corporelle décroissant fortement au lieu d’augmenter. Leur corps s’est rigidifié, a pris une tente gris-bleuté et a pris un aspect métallique, tandis que leurs EEG et ECG montraient qu’ils étaient dans un état similaire à un coma profond. Les effets anormaux n’ont pas disparu après le délai habituel d’une journée.

À ce jour, aucun des trois membres du personnel affectés n’a montré de signes de réveil.

Les dernières notes lisibles retrouvées dans les restes du cahier de laboratoire du Dr ████ (situé sur une paillasse derrière lui lors de l’explosion) peuvent être trouvées ci-dessous :

[ILLISIBLE]rience SCP-476-FR-16/M46
[ILLISIBLE]
Mélanger 3,2 mg (0,01 mol) de SCP-476-FR-16 avec [ILLISIBLE] complexe M46 (chlorure de nitropenta[ILLISIBLE]
D’après les calculs DFT, [ILLISIBLE] cobalt [ILLISIBLE] stab[ILLISIBLE]

Extrait des conclusions du rapport des tests sur SCP-476-FR (2014-2019)

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Département des Sciences - Division de Chimie

[…] après cinq ans de recherches et plus de 200 tests, nous avons pu établir des règles précises sur les relations structure-activité des différentes instances, ce qui a permis de prédire les effets de nouvelles instances et d'en concevoir de nouvelles ayant des propriétés bien particulières. Toutefois, il n'est pas impossible que de nouveaux effets soient mis en évidence dans les années à venir, comme ceux découverts lors de l'Incident 476-FR-2, et les recherches continuent, en particulier pour réussir à modifier la durée et la finesse des effets.

Les propriétés anormales des instances ont pu être appliquées dans divers cas :

  • d'abord pour soigner temporairement les membres du personnel ayant dû être amputés ; les effets secondaires restent cependant un frein important à leur utilisation ;
  • ensuite, afin de neutraliser les capacités anormales des PdI appartenant aux cultes Sarkiques, que ce soit en intervention ou sur des PdI déjà détenues, même si la vitesse d'action est assez lente et qu'il faut en employer une quantité assez importante ;
  • enfin, pour modifier temporairement le corps d'agents pour des interventions où les propriétés pourraient être intéressantes.

Cependant, ces tests soulèvent plusieurs problématiques, notamment celle de l'utilisation d'instances par d'autres GdI : l'APCCA en avait connaissance et a pu commercialiser des champignons anormaux ou des produits dérivés par le passé, il ne serait donc pas surprenant que ce soit le cas avec SCP-476-FR-A. Des GdI comme MC&D pourraient le vendre à des fins récréatives ou comme poison, voire même simplement pour défigurer des opposants grâce à son potentiel chaotique. Il est donc impératif que personne ne découvre les effets anormaux des SCP-476-FR-A encore présents dans la nature et que les recherches pouvant aboutir sur une instance de SCP-476-FR soient détournées.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que notre propre utilisation n'est pas sans risques et pourrait se retourner contre nous par un effet que nous ignorons encore, comme cela s'est produit par le passé. […]

[…] De façon plus intrigante, le fait que la formule topologique de SCP-476-FR-0 ait une forme humanoïde signifierait-il que d'autres molécules aient des effets comparables sur des êtres vivants ayant des plans d'organisation différents ? On pourrait penser à des composés ayant une base cyclopentane ou étoilée pour des échinodermes, entre autres. […]

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