SCP-452
scp452.JPG

SCP-452

Objet no : SCP-452

Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales : Les spécimens de SCP-452 sont contenus dans une cellule d’isolement de cinq mètres sur cinq mètres du Site-██. Les spécimens doivent être nourris d’insectes vivants (idéalement des criquets ou des vers de farine, mais tout autre insecte inoffensif est envisageable) au moins une fois par semaine. Une observation régulière doit être maintenue afin de veiller à la santé des spécimens. Les membres du personnel chargés de l’entretien doivent porter des combinaisons hermétiques en toutes circonstances dans l’enceinte de SCP-452.

L’expérimentation sur SCP-452 peut être effectuée moyennant la permission d’au moins un (1) membre du personnel de Niveau Quatre, uniquement si tout l’équipement de sécurité et le règlement sont respectés. Les spécimens sortis de leur confinement principal doivent être gardés dans des terrariums spéciaux et mobiles prévus à cet effet. L’exposition des membres du personnel aux effets de SCP-452 est seulement autorisée dans des chambres d’isolement, pour une meilleure récupération des spécimens de SCP-452 après expérience.

Description : SCP-452 est une colonie de Latrodectus hesperus (veuve noire de l’Ouest) physiquement indistincts de leurs homologues naturels. SCP-452 préfère tisser ses toiles à proximité d’êtres humains endormis ; s’il est laissé en liberté et qu’aucun être humain ne dort à proximité de sa toile durant des périodes pouvant excéder une semaine, il tentera alors de se déplacer.

Lorsqu'un sujet humain endormi, dans une zone de 5 mètres autour de la toile de SCP-452, entre en sommeil paradoxal, SCP-452 inhibe la capacité du sujet à rêver, même chez les cobayes présentant des rêves ou cauchemars chroniques. Les sujets de test déclarent généralement au réveil avoir eu un sommeil réparateur, toutefois, plusieurs d’entre eux ont également rapporté se sentir "étrange, comme si [quelque chose] leur manquait".

En outre, si un spécimen utilisé de cette manière mord n’importe quel être humain dans la semaine suivant l'événement initial, le sujet mordu souffrira de vives hallucinations en plus des symptômes habituels qu’occasionne l'inoculation du venin de l'araignée.

SCP-452 a été récupéré à [SUPPRIMÉ] suivant l’interception de rapports médicaux sur des visions anormales qu’éprouvaient des victimes de morsures d’araignées, suite à quoi une équipe de confinement de la Fondation a été envoyée.

Journal d’expérimentations 452-1 :

Date : █/██/██
Sujet initial : D-21017, femelle caucasienne, 29 ans
Sujet : D-21020, mâle hispanique, 31 ans
Démarche : Un spécimen de SCP-452 dans un terrarium scellé est placé contre le lit du Sujet initial durant une semaine ; le Sujet est ensuite exposé au spécimen, ce qui a abouti à sa morsure. Un anti-venin a été administré pour atténuer les effets physiques.
Détails : Le Sujet initial confirme ne pas avoir de souvenirs de ses rêves pendant la semaine, malgré des antécédents de rêves récurrents. Le Sujet a immédiatement ressenti de vives hallucinations durant approximativement onze (11) minutes. De retour à l’état normal, il a décrit ses hallucinations avec un niveau de détails élevé. Le Sujet initial, questionné par la suite, a certifié que les hallucinations décrites correspondaient parfaitement à la description de ses propres rêves.

Date : ██/█/██
Sujet initial : D-21389, mâle afro-américain, 48 ans
Sujet : D-21395, mâle caucasien, 26 ans
Démarche : Le Sujet initial est sélectionné en raison de son diagnostic connu de trouble de stress post-traumatique à la suite de combats vécus à [DONNÉES SUPPRIMÉES]. Le Sujet a signalé ne pas avoir d’expérience militaire ou un quelconque intérêt dans la fonction.
Détails : Le Sujet initial confirme ne pas avoir de souvenirs de ses rêves pendant la semaine, bien qu’il ait eu précédemment des rêves récurrents. Une fois mordu, le Sujet ressent de violentes hallucinations ; il est maîtrisé après avoir commencé à crier et à saccager la pièce. Après être retourné à l’état normal au bout d’approximativement quatorze (14) minutes, le Sujet a décrit, au cours de ses hallucinations, être dans une zone de combat où [DONNÉES SUPPRIMÉES] les corps de [DONNÉES SUPPRIMÉES]. Plusieurs détails coïncident avec les procédures standard de combats, confirmés par le Sujet initial, dont le Sujet n’avait pourtant aucune connaissance.

Sauf mention contraire, le contenu de cette page est protégé par la licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 License