Fig 1.1 : Spécimen décédé de SCP-4366 (examen effectué par le Dr Qantim, ici photographié).
Objet no : SCP-4366
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : En raison du caractère social de SCP-4366, les instances à l’état sauvage doivent rester dans les forêts de Reykjavík, en Islande, et les interactions sociales avec d’autres espèces doivent rester réduites. Une zone dont l'accès est interdit au public, dissimulée comme étant une réserve naturelle où la chasse est strictement interdite, a été établie autour de la vallée d'Elliðaárdalur.
Tout objet de grande taille et réfléchissant la lumière doit être tenu à distance de ces zones boisées, attendu que les instances de SCP-4366 sont susceptibles de l’emporter.
Description : SCP-4366 est une espèce d’organismes aviaires de grande taille considérée comme l’une des rares espèces ayant développé un camouflage antimémétique comme moyen d’échapper à ses prédateurs, ce qui confère à l’espèce une plus grande chance de survie. Cependant, ce camouflage perceptuel disparaît une fois l’individu décédé. L’espèce est native et endémique des forêts de la vallée d’Elliðaárdalur, à Reykjavík, en Islande.
SCP-4366 est à ce jour l’espèce volante la plus grande jamais observée et semble être présente depuis le Pléistocène. La couleur du plumage des individus de SCP-4366 peut aller du noir au brun foncé. Ces derniers possèdent une envergure comprise entre 6,8 et 7,2 mètres et pèsent entre 98 et 127 kg. L’espèce possède également un pseudo-bec et est munie de six yeux, trois de chaque côté de la tête. Bien que SCP-4366 n’ait pas besoin de s’alimenter, de boire et de dormir, celui-ci respire au moyen de branchies se trouvant sur la face intérieure des ailes, lesquelles sont capables d’émettre des sons, vraisemblablement pour réduire les chances de se faire capturer par des prédateurs. Les individus sont capables de capter de l’azote dans l’atmosphère et de le transformer en oxygène, puis de rejeter ce dernier comme déchet.
SCP-4366 est capable de vocalisation. Les bruits produits par les individus de SCP-4366 sont émis à une plus haute fréquence que celle que peuvent entendre les humains. Les vocalisations sont décrites comme des "ronronnements" aigus et des cliquètements, ce qui semble indiquer que les instances de SCP-4366 communiquent entre elles. SCP-4366 est également connu pour s’emparer d’objets de grande taille et qui reflètent la lumière. La raison de ce comportement est inconnue.
Addendum 4366.01 : Note concernant la biologie de SCP-4366
=Avertissement : Top secret=
Confidentiel – Fondation Site-98/4366
Les informations ci-dessous sont exclusivement destinées aux personnes travaillant pour le Département des anomalies extra-dimensionnelles.
Fig 1.2 : Analyse au microscope de cellules de SCP-4366 prélevées sur le sujet décédé (photographié plus haut).
SCP-4366 est l'une des rares espèces en vie et que nous connaissons aujourd'hui qui ait développé un camouflage antimémétique efficace comme moyen d’adaptation face à ses prédateurs. Ce que nous ignorons, c’est pourquoi toutes ses caractéristiques fondamentales sont anormales : sa structure anatomique, ses procédés biochimiques et sa physiologie sont tous anormaux. Le Dr Phoenix et moi avons découvert en travaillant conjointement que SCP-4366 possède une séquence ADN commune aux oiseaux, plus spécifiquement au Corvus corax varius, le grand corbeau islandais. Rien de tout cela n’a de sens, pourquoi partageraient-ils la même séquence ADN alors qu’ils semblent si différents ?
La réponse est simple : cette espèce n’est pas originaire de notre Terre.
Non, non, elle n’est pas extraterrestre. Elle provient plutôt d’un échelon supérieur de l’existence.
Je m'explique : les particules subatomiques qui constituent notre univers vibrent à une certaine fréquence. Nous appelons cela la "fréquence dimensionnelle" car, plus la fréquence ou la vibration augmente, plus la dimension de ces particules augmente. La structure cellulaire de SCP-4366 vibre beaucoup, bien plus que notre fréquence de référence. Si on faisait vibrer de la matière de notre univers à cette vitesse, elle cesserait peu à peu d’exister au niveau subatomique.
Mais ce phénomène ne se produit pas dans ce cas-ci. Pas de dégénérescence cellulaire. Cette matière est faite pour vibrer à cette vitesse, exactement comme toute la matière de notre univers est faite pour vibrer dans notre dimension.
Mais cela ne fait que soulever d’autres interrogations… en premier lieu, comment ces créatures sont arrivées ici ? Ensuite, de la matière ayant une constante dimensionnelle plus basse ne devrait pas être capable de percevoir des entités de dimension supérieure et inversement. C’est impossible. Bon sang, ça devrait être impossible.
J’ai l’intention d’envoyer une requête formelle afin de prendre la direction de ce projet. C’est fascinant, et même dans son état actuel, c’est tout de même sacrément anormal, même pour une anomalie ordinaire.
- Dr MacWarren, Chef du Département
Addendum 4366.02 : Objet d’Intérêt
=Avertissement : Top secret=
Confidentiel – Fondation Site-98/4366
Les informations ci-dessous sont exclusivement destinées aux personnes travaillant pour le Département des anomalies extra-dimensionnelles.
Fig 1.3 : Objet d’Intérêt récupéré à proximité de la clôture nord-est de la zone interdite d’accès aux civils.
Date : 3 novembre 2019
Historique : Le 03/11/19, lors d’une inspection de routine de la zone de confinement de SCP-4366, l’agent Brown, membre de la
la FIM Lambda-4, découvrit au nord-est de la zone un objet métallique réfléchissant, dépassant du sol. L’agent Brown envoya une équipe de récupération afin de déterrer l’objet, qui enfreignait le protocole selon lequel tout individu de SCP-4366 volant au-dessus de lui le remarquerait et tenterait de s'en emparer, endommageant la clôture de la zone par la même occasion.
Description de l’Objet : Après récupération, il a été constaté que l’objet possédait des composants technologiques communs à ceux des stabilisateurs de topologie Scranton-Marlowe (STSM) et des ancres à réalité de Scranton (ARS). Le reste du contenu de l’objet semble avoir une fonction inconnue.
Dès lors que l’objet fut considéré comme non-fonctionnel, il fut démantelé et par la suite identifié comme de conception similaire à un stabilisateur de fréquence dimensionnelle Gears-Morgan, appareil conçu pour stabiliser les fréquences de vibration de matières exotiques. Ce dernier en est actuellement à sa phase de conception, laquelle entre dans le cadre du Projet TREMPLIN, sous la supervision des directeurs principaux, les Drs Charles Gears et Terrence Morgan. Un examen approfondi de l’objet a montré que celui-ci était capable de capter des particules subatomiques et de les éjecter sous diverses formes. Une impossibilité considérée comme vraisemblable, basée sur les théories et les travaux du Dr Hume, au vu de la quantité d’énergie requise et des limites des technologies en cours de développement.
Des recherches approfondies sur les propriétés de l’appareil et sur la manière dont celui-ci s’est retrouvé dans la zone de confinement de SCP-4366 sont toujours en cours.