SCP-389-FR
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Image de SCP-389-FR prise par un membre du personnel de Classe D.

Objet no : SCP-389-FR

Niveau de Menace : Jaune

Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-389-FR doit être confiné dans une salle de sécurité classique équipée d’un sas opaque, de façon à ce que SCP-389-FR ne soit pas visible depuis l'extérieur.

SCP-389-FR doit être placé sur un présentoir équipé d’un couvercle opaque dont l’ouverture peut être commandée à distance.

Des panneaux opaques mobiles devront être mis à disposition du personnel lors d’interventions dans la salle, en cas de dysfonctionnement du couvercle ou du blocage de celui-ci. Les expérimentations sur SCP-389-FR doivent être réalisées via une caméra postée dans la salle et en aucun cas derrière un miroir sans tain, pour assurer la sécurité des chercheurs en fonction. L'entretien de la salle, du présentoir et du couvercle doivent être réalisés via un robot mobile muni de préhenseurs et commandable à distance, si les opérations désirées nécessitent une vue de SCP-389-FR. Un robot de déminage adapté spécialement à cet effet par le spécialiste Arthur O'Lerry est disponible sur demande.

Description : SCP-389-FR se présente comme une statuette en plastique haute de trente-trois centimètres (33cm), ne possédant aucune signature, marque, ou griffe quelconque. L'objet est une représentation comique de l'allégorie de la mort, communément dénommé "La Faucheuse", avec une tête disproportionnée posée sur un ressort pour en permettre le mouvement lorsqu'elle est touchée. La statuette possède un bras gauche squelettique amovible, avec un point d’articulation mobile au niveau de l'épaule. La main gauche possède un doigt tendu mimant un revolver. L'objet repose sur un socle muni de billes de roulement permettant une rotation sur 360°. Sur l’arrière de la statuette, on trouve un emplacement pour y loger deux (2) piles format AAA (1,5V) reliées à une petite carte électronique et un tweeter piezo électrique. La présence des piles aura pour effet la diffusion d'un son de claquement d’os lorsque la tête de la statuette quittera son point d’équilibre.

L’effet de SCP-389-FR se déclenche de façon a priori aléatoire, à la condition qu’au moins un (1) individu soit présent à portée visuelle du socle. L’objet va, après une durée indéterminée et sans signe avant-coureur, pivoter sur son socle dans le sens horaire (la force qui provoque ce mouvement n’a jusque là pas pu être identifiée), pour désigner une personne présente. Le bras droit de SCP-389-FR va alors basculer brusquement vers l'arrière pour venir percuter la tête, faisant osciller cette dernière.
La personne pointée par l’objet décédera alors instantanément. La cause de la mort provoquée par SCP-389-FR n’a jusqu'à présent pas pu être identifiée. Les autopsies (pratiquées sur les victimes) n’ont pas révélé d’anomalie biologique, sinon un léger retard dans le processus de décomposition du corps après la mort (de quelques heures à quelques jours).

Le temps séparant deux manifestations anormales de SCP-389-FR n'est pas fixe et ne semble pas suivre de modèle déterministe : le temps d’activation peut varier très fortement, passant parfois d'une activation moyenne toutes les deux ou trois minutes à une manifestation significativement plus tardive, ou plus rapide.

L’effet semble être relié à l’activation du mécanisme déclenchant le rabattement du bras, et non pas au rabattement en lui-même. Les mouvements possibles de tête, ou la présence ou non de piles n’influence pas la manifestation des effets anormaux.

SCP-389-FR a été découvert dissimulé sur une armoire de la chambre 206 de l’hôpital Saint -███████, une salle de réanimation ayant attiré l’attention de la Fondation à la vue du nombre anormal de décès constatés dans celle-ci. Les caméras de l’hôpital n’ont pas pu déterminer qui l'avait placé ici. Une enquête à ce sujet est toujours en cours.

Rapport d’incident 389-FR-01-T██

Le ██/██/2017, 21h12, à la suite de l'autopsie d’un membre du personnel de Classe D (D-2224), tué lors du test ██ sur SCP-389-FR, le médecin en charge, le docteur Brenan, fut placé en soins intensifs pour de multiples blessures. Celles-ci incluaient des plaies profondes à l’arme blanche et de multiples ecchymoses, bien qu'aucune des personnes présentes lors de l'opération ne puissent expliquer leur provenance.
18h12 : Les caméras de surveillances montrent le docteur Brenan rentrant dans la salle d’autopsie accompagné de M. Fakih Najib, Mme Eva Curset, ainsi que du docteur Hervé Armot.
18h45 : L’agent Etienne Bonsaint rentre dans la morgue, puis se dirige vers la chambre froide 12-A.
19h11 : Le docteur Brenan sort seul de la salle d’opération. Celui-ci est couvert de sang et s'effondre finalement par terre. Il semble tenter d'endiguer l'hémorragie qui le gagne, avec des gestes de plus en plus lents.
21h03 : L’agent Etienne Bonsaint revient, et découvre le docteur Brenan en sang. Il est rejoint au bout de quelques minutes par les membres de l’équipe d'autopsie, puis par l’équipe de secours dépêchée.
Afin de déterminer la cause de ces blessures, Il fut décidé d’isoler et d’interroger séparément les différentes personnes présentes à la morgue lors des faits. Le Docteur Brenan, maintenu dans un coma artificiel pour sa convalescence, n’a pas encore pu être interrogé.

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