SCP-385-FR
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Base Soviétique Polyus Nedostupnosti, ou Site-He-PSI

Objet no : SCP-385-FR

Niveau de Menace : Indéterminé

Classe : Neutralisé

Procédures de Confinement Spéciales : En raison de sa nature, SCP-385-FR ne peut être déplacé vers un Site de confinement préexistant. Il doit donc être maintenu au Site-He-PSI sous couvert de la base soviétique Polyus Nedostupnosti, officiellement désafectée. Ce Site a été spécialement conçu pour le confinement de l'objet, directement sur sa localisation en Antarctique aux coordonnées 82° 06′ S, 54° 58′ E, autrement connues comme Pôle Sud d'Inaccessibilité.

Le Site est constitué d'un unique abri pour quatre personnes ainsi que d'une cabane radio couplée d'un transmetteur extérieur et d'une cabine électrique. Cette dernière est alimentée par un ensemble de douze (12) panneaux solaires d'une surface de deux (2) mètres carrés chacun, couplés à un générateur électrique diesel pour l'hiver antarctique. De par sa condition, le Site-He-PSI est supervisé de l'extérieur, depuis la Zone-Mem.

À l’intention de l'équipe en charge au Site-He-PSI

  • Doit toujours être occupé par quatre (4) membres du personnel. Ne doit en aucun cas se retrouver surchargé ou sous-occupé. En cause : limitation des ressources et nécessité absolue de membres du personnel.
  • Doivent être présents sur le Site : deux (2) gardes armés, un (1) chercheur disposant d'une accréditation de Niveau 4 ainsi qu'un (1) membre du personnel de Classe D. Les gardes ont pour mission de gérer le personnel présent et de s’assurer de la viabilité de la base. Le chercheur en poste doit surveiller le moindre signe de réactivation de SCP-385-FR. Pour accomplir sa mission, il peut disposer du membre du personnel de Classe D à sa seule discrétion.
  • Une communication radio doit être maintenue avec le superviseur du Site en place à la Zone-Mem. Tous les jours à 08:00 UTC, un bilan vocal doit être transmis par l'un des membres du personnel en charge au Site-He-PSI. Dans le cas où la communication serait rompue pour une durée de moins de trois (3) jours, une justification devrait être demandée, pouvant résulter en une prise de sanctions. Dans le cas où la communication serait rompue pendant plus de trois jours, une nouvelle équipe devrait être chargée de se rendre au Site par voie aérienne pour en reprendre le contrôle.
  • Chaque nouvelle équipe est en place pour une durée de trois (3) mois. Un ravitaillement par voie aérienne se fait tous les mois. À l'arrivée d'une nouvelle équipe, l'échange entre les membres doit se faire paire par paire, de façon à toujours laisser un minimum de quatre (4) occupants dans le Site. Les changements doivent se faire dans l'ordre suivant : garde n°1, chercheur, garde n°2, Classe D. Les équipes affectées partent de la Zone-Mem et y reviennent. Dès son retour, le membre du personnel de classe-D doit se voir injecter un amnésique de Classe C.
  • Dans le cas de signes de réactivation de SCP-385-FR, l'équipe en place doit immédiatement en avertir la Zone-Mem qui doit à son tour relayer l'information au Site-Aleph pour validation. Si la réactivation se confirme, l'équipe sera extraite dans la mesure du possible. Le protocole Bons Baisers doit alors être déclenché dans le but de définitivement détruire SCP-385-FR.

Superviseur du Site-He-PSI

Addendum 38-4P : Le Site-He-PSI est un Site connu du grand public. Lors de son aménagement par la Fondation en 1958, il était officiellement la base soviétique Polyus Nedostupnosti. De plus, la base fut déclarée non-viable à long terme pour éviter d'attirer l'attention du public. L'ensemble des missions internationales suivantes se firent sous la direction de la Fondation. Dans le cas de missions privées visant à atteindre le site, ce dernier fut prétendu enseveli par la neige et donc inaccessible. L'ensemble de la documentation s'y référant, y compris photographique, doit aller dans ce sens. Les gardes en charge du Site ont autorisation de tirer à vue sur n'importe quel visiteur externe aux opérations de la Fondation. Un protocole de désinformation sera par la suite mené pour écarter ces visiteurs de ces événements. La présence du Site sur les revendications du Territoire Antarctique Australien ne le place aucunement sous l'autorité du gouvernement australien, celui-ci ne disposant d’aucun pouvoir effectif sur ledit territoire.

Description : SCP-385-FR est une horloge tridimensionnelle (telle que nommée lors de sa découverte, cf. Addendum 385-FR) située sous la surface Antarctique au point communément admis comme étant le pôle Sud d'inaccessibilité, dans une salle sphérique de huit (8) mètres de diamètre. Aujourd'hui neutralisé, l'objet ne semble plus en état de marche.

Le nom d’"Horloge Tridimensionnelle" lui fut donné lors de sa découverte en raison de sa forme et de son fonctionnement, proche de ceux d'une horloge classique. L'objet est ainsi composé de trois aiguilles semblant être composées d'un alliage de titane et d'airain. Deux des aiguilles sont similaires à celles communément utilisées comme aiguilles des heures et des minutes, à l'exception de leurs dimensions : deux (2) mètres de longueur et cinq (5) centimètres de diamètre pour ce qui s'apparente à l'aiguille des minutes ; un (1) mètre et soixante (60) centimètres de longueur et huit (8) centimètres de diamètre pour celle qui s'apparente à l'aiguille des heures.

Les deux aiguilles sont fixées à une sphère creuse située à trois (3) mètres et cinquante (50) centimètres du sol de la salle où repose l'objet, parfaitement centrée sur son axe vertical. Le procédé par lequel cette sphère tient à son emplacement en supportant le poids des aiguilles est inconnu, les tentatives de la déplacer s'étant heurtées à une force de pression proportionnelle et contraire à celle déployée. La paroi de la sphère est en réalité un assemblage de trois (3) rails circulaires qui semblent pouvoir pivoter autour de leur centre. Les aiguilles sont fixées à la surface extérieure de ces rails et semblent elles aussi capables de se déplacer sur leur support, couvrant ainsi l'ensemble de la surface de la sphère.

Sur le troisième rail se trouve encore fixée la base (soit quinze (15) centimètres) d'une troisième aiguille, orientée vers le bas. Le reste de l'aiguille se trouve pris dans le plafond, soit à l'opposé de là où pointe sa base. Selon les estimations (cf. Addendum 385-FR), l'aiguille complète mesure trois (3) mètres pour deux (2) centimètres de diamètre. Cependant, l’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’une aiguille des secondes est à écarter. Toujours selon les estimations (cf. Addendum 385-FR), cette troisième aiguille avait, avant la neutralisation de SCP-385-FR, une vitesse de [CENSURÉ] pour 21’600° chez une aiguille des secondes traditionnelle. Sa fonction au sein de l'horloge reste donc indéterminée.

La salle de SCP-385-FR présente un sol grillagé situé un (1) mètre au-dessus du fond de la sphère ainsi qu'une porte composée du même alliage que les aiguilles. Sur la paroi intérieure sont visibles plusieurs bandes de glyphes inconnus disposés sans logique apparente. De la même manière, il semble que les possibilité de mouvement des aiguilles sur leurs supports ne répondent à aucune logique mathématique ou physique. La paroi est également tapissée d'un ensemble de rouages, aujourd'hui arrêtés et dont l'objectif est également inconnu (cf. Addendum 385-FR).

Les effets de SCP-385-FR sont méconnus de la Fondation. En effet, l'anomalie n'a été découverte qu'après sa neutralisation par un tiers extérieur. Ainsi, les informations dont elle dispose sur ce qu'était l'objet dans son état actif et les suppositions qu'elle peut faire sur ses effets sont tirées à partir de documents retrouvés ayant appartenus à Lord Jules Ismay.

Historique : Des documents retrouvés de Lord Ismay, travaillant pour la compagnie maritime anglaise de la White Star Line, put être établi un historique des événements allant de la découverte de l'objet à son confinement par la Fondation en passant par sa neutralisation.

  • 1907 : Au cours d'un dîner, Lord Jules Ismay, son frère Joseph Ismay et Lord Pirrie décident de la mise en chantier des navires de classe Olympic, au nombre originel de trois.
  • 1908 : Le Royaume-Uni devient la première nation à revendiquer une partie du territoire Antarctique. Jules Ismay y voit une occasion de créer un nouveau tourisme de traversées transatlantiques Nord-Sud.
  • 16 décembre 1908 : La quille du premier des trois vaisseaux-jumeaux est posée, celle de l'Olympic. La construction du Titanic débutera trois mois plus tard. Le sort du troisième n'est pas encore décidé.
  • 14 au 15 avril 1912 : Naufrage du Titanic. La possibilité de voir un jour des croisières commerciales en Antarctique s'amenuise suite à la collision avec l'iceberg. Les enquêtes poussent la White Star à changer le nom du troisième navire dont le chantier n'avait pas commencé : de Gigantic à Britannic. Jules Ismay y voit sa chance, et poursuit la construction du Gigantic dans le plus grand secret en commandant un nouveau navire, le Britannic.
  • 1915 : Jules Ismay effectue une série de visites en Antarctique et découvre l'anomalie liée à SCP-385-FR. Lors d'une de ses percées dans les territoires, il découvre l'objet SCP, sans en connaître la nature exacte. Il décide de cacher ces informations pour ne pas nuire à ses plans de croisières commerciales.
  • Novembre 1916 : Toujours sous couvert de ses traversées commerciales, Jules Ismay monte une opération ayant pour but de débarquer en Antarctique pour détruire SCP-385-FR. Une fois sur place, il se heurte à l'anomalie de SCP-385-FR et décide de sacrifier le navire en le lançant à pleine vitesse sur les côtes Antarctiques.
  • 1958 : La Fondation tombe par hasard sur l'épave enfouie du Gigantic lors d'une mission en Antarctique. Elle prend alors conscience de l'existence de SCP-385-FR.
  • 14 décembre 1958 : Sous couvert de la mission soviétique Polyus Nedostupnosti, la Fondation installe le Site de confinement He-PSI.

Addendum 385-FR :

Documents sécurisés

Accréditation de Niveau 2-385 nécessaire

Les documents auxquels vous souhaitez accéder ont été retrouvés dans l'épave du Gigantic aux coordonnées [DONNÉES SUPPRIMÉES] en Antarctique. Ils proviennent d'un journal semblant avoir appartenu à Lord Jules B. Ismay.

Dr Lee A██████






L'épave de laquelle furent tirés ces documents est toujours en fouille. Son enfoncement sous la surface antarctique la rend néanmoins délicate à explorer. Tous les efforts la concernant sont dirigés dans le seul but d'en apprendre le plus possible sur SCP-385-FR, au cas où un potentiel réveil surviendrait.

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