SCP-3526

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  Titre original : SCP-3526 - Ave, True to Cesar
  Auteur : Gabriel Jade
  Traducteur : Dr Attano
  Date de publication originale : 1 décembre 2018
  Image : ici.

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Objet n^o : SCP-3526

Classe : Keter

Procédures de Confinement Spéciales : Tout corps législatif considérant des modifications portant sur les répercussions légales de tout effet découlant du déroulement de catastrophes naturelles doit être infiltré par la FIM Omicron-3 ("Brittenburg").

Afin de prévenir toute manifestation future d'un phénomène SCP-3526, aucun corps ne doit être autorisé à voter une législation qui, directement ou indirectement, par voie de conséquence ou d'interaction logique entre des lois existantes, rendrait illégale toute forme de dommage infligé par des catastrophes naturelles. La FIM Omicron-3 est uniquement autorisée à administrer à grande échelle des amnésiques de Classe A lorsque toutes les possibilités légales de bloquer un tel acte sont épuisées.

Description : SCP-3526 est un phénomène affectant les officiers des forces de maintien de l'ordre interagissant avec certaines catastrophes naturelles au sein de juridictions qui permettent à ces catastrophes de violer la loi locale.

Les catastrophes pouvant déclencher SCP-3526 actuellement documentées incluent :

• Avalanches
• Tremblements de terre
• Inondations
• Ouragans
• Orages Violents
• Tornades
• Tsunamis

Dans de tels cas, les officiers des forces de maintien de l'ordre à proximité approcheront le danger avec l'intention de le maîtriser et de l'emprisonner, ce qui causera fréquemment leur décès ainsi que la perte de leur matériel.

Tornade résultant en un événement SCP-3526 le 26/02/1990.

Addendum 3526-1 : Entretien avec le survivant de l'événement SCP-3526 du 26/02/1990.

▼ Montrer l'Entretien

Interrogé : Officier Steven McCoy

Interrogateur : Chercheur J. Everwood

Avant-propos : Quatre jours avant l'événement SCP-3526, le conseil municipal de Tecumseh, dans le Missouri, a promulgué un arrêté rendant "…illégal pour toute force de déraciner un arbre ou un massif d'une propriété… sans le consentement du [propriétaire de la propriété]."

<Début de l'Enregistrement>

Chercheur Everwood : Merci d'avoir accepté de répondre à nos questions aujourd'hui.

Officier McCoy : Eh bien, tu sais, j'aurais perdu mon travail si j'avais dit non.

Chercheur Everwood : Ouais, ça se comprend, vous avez conduit votre— Peu importe, qu'est-ce qui vous a poussé à conduire en direction de la tornade ?

Officier McCoy : C'était un peu comme voir un crime se dérouler. Je n'ai pas vraiment réfléchi, c'est comme si mon entraînement avait pris le dessus, tu vois ? Je devais aller régler ça parce que… eh bien parce que je le devais. C'était mon job. Ça sonne tellement stupide maintenant que je le dis à voix haute.

Chercheur Everwood : Le fait que vous reconnaissiez cela comme étrange est généralement un signe encourageant. Essayez d'y repenser, qu'est-ce qui ressort rétrospectivement de tout ça ?

Officier McCoy : Eh bien, pendant que je me dirigeais en direction de la tornade, je me souviens que j'ai pensé que je devrais attendre des renforts.

L'Officier McCoy commence à se masser la tempe.

Officier McCoy : Mais j'étais vraiment en colère contre elle à ce moment-là. Je ne voulais pas la laisser s'enfuir, et ils auraient pu ne pas arriver à temps. Mon cœur battait la chamade, comme si je courais pour aller récupérer une passe en profondeur. Je voulais laisser tomber personne.

Chercheur Everwood : Je vois. Et que prévoyez-vous de faire après l'avoir rattrapée ?

Officier McCoy : Eh bien, à ce moment, c'était comme si… Tu sais, j'avais ma matraque, et je pensais que j'allais juste en fait… Je suppose mettre la main dessus. Je veux dire, si les choses tournaient vraiment mal, j'avais toujours mon arme.

L'Officier McCoy utilise ses deux mains pour se masser les tempes.

Officier McCoy : Ça sonne vraiment, vraiment stupide. Je ne voulais pas vraiment… Je veux dire, ça faisait totalement sens à ce moment, tu vois ?

Chercheur Everwood : Oui, je pense comprendre ce que vous voulez dire. Et donc, qu'est-il arrivé lorsque vous avez atteint l'endroit où la tornade touchait terre ?

Officier McCoy : Le bruit était très fort. Je me souviens penser qu'on aurait dit que tout le commissariat était là avec moi, me criait dessus et me disait d'attraper ce fils de pute. Donc j'ai tenté en quelque sorte de… l'intercepter avec mon pick-up, tu vois ? Pour le pousser en dehors de la route.

Ça n'a pas marché, et elle m'a juste soulevé, avec le pick-up et tout, et m'a balancé comme une pierre à ricochets. Je pense que c'est juste à ce moment-là que j'ai commencé à réaliser ce que je faisais, et je me souviens voir tout tournoyer à travers le pare-brise et me demander dans quoi je m'étais embarqué.

Je me souviens de plus grand-chose après ça. Juste le réveil à l'hôpital.

<Fin de l'Enregistrement>

Conclusion : Des amnésiques de Classe B ont été administrés au sujet, et celui-ci a été relâché de la garde de la Fondation.

Addendum 3526-2 : Extrait d'un article de journal détaillant la première instance identifiée de SCP-3526.

▼ Montrer l'Article

L'Exposé du Dimanche

Vol. 28

SEATTLE

VENDREDI 9 MAI 1952

5¢ - NON-REMBOURSABLE

POURQUOI NOS POLICIERS SE SUICIDENT ?

TROIS OFFICIERS FONCENT DANS L’OCÉAN LORS D'INONDATIONS RECORD

par Richard Wett

"Ils avaient leurs sirènes allumées et ils conduisaient vite, mais il n'y avait personne à sauver dans l'eau." témoigne un témoin de cette tragédie insensée. Des membres de leur famille et de leurs collègues, aucun ne s'attendait à ce que ces hommes décident de perdre la vie en ces temps de malheurs.

Le Sergent John Mulvaney laisse dans le deuil sa femme Elanor et ses fils Taylor et Nick.

L'Officier Devon Peterson avait été honoré par la Médaille du Courage et laisse en deuil son frère Cody.

Addendum 3526-3 : Journal récupéré des archives du Vatican.

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  AVERTISSEMENT DE L'ADMINISTRATION DE LA SÉCURITÉ DES INFORMATIONS ET ARCHIVES DE LA FONDATION

  Le document suivant est traduit depuis le latin et fut récupéré dans un mauvais état. Les portions du texte ayant été recréées à partir du contexte ont été indiquées.

  — Cody James, Traducteur, ASIA

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    César. Je maudis amèrement ce nom. Follement ivre du vin de la victoire, et plus que jamais de sa folie croissante, il nous a poussé à nous maudire nous-mêmes.
    
    N'est-il pas suffisant qu'il mène une guerre contre les dieux mêmes, qu'il ordonne à nos soldats d'assaillir les eaux de l'océan ? Malgré cela, cette même nuit, alors que les [légionnaires] ratissaient la plage à la recherche de coquillages pour construire le monument dédié à notre victoire étrange et hérétique, il nous a conduit, ses loyaux porteurs du faisceau, dans sa tente impériale.
    
    Il a évoqué sa peur secrète : que Neptune, plein de ruse et de malice, contre-attaque contre son empire [en un lieu et un temps] qu'il ne soupçonnerait pas. Mais il ne prononça jamais le nom divin. Il appela le Dieu son frère.
    
    Il loua [notre bravoure] un instant, et nous força celui d'après à jurer devant lui un pacte de sang.
    
    "Afin d'abandonner à jamais les rivages plutoniens, que nous devenions un vigile éternel. Partout où Neptune osera aller trop loin et affronter les lois des hommes, là nous devrons être, afin de rendre une justice rapide au nom de notre Empereur [Gaius Julius César Augustus Germanicus]."
    
    Julia, ma femme, lorsque tu m'enterreras, garde pour toi les pièces que tu m'aurais données pour payer le passeur. Je crains de ne jamais pouvoir traverser cette rivière.