![Tulipa-Eciton.jpg](http://fondationscp.wdfiles.com/local--files/scp-344-fr/Tulipa-Eciton.jpg)
Représentation d'un individu SCP-344-FR-S.
Objet no : SCP-344-FR
Niveau de Menace : Orange ●
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : SCP-344-FR doit être maintenu dans l'écosystème lui étant spécialement aménagé, localisé en France dans la région de [SUPPRIMÉ]. L’accès à cette zone est interdit aux civils sous couvert d’une réserve naturelle protégée. Toute personne non autorisée pénétrant les lieux doit être appréhendée et interrogée avant de se faire injecter un amnésique de Classe A.
L’espace couvre une superficie totale de 3 000 hectares (soit 30 km2) et est délimité par des murs de béton faisant cinq mètres de haut. Ces derniers sont équipés de lance-flamme à intervalles réguliers d'un kilomètre. La surface accueille une forêt, un sous-bois et une plaine afin d’imiter un environnement naturel complet et diversifié. Plusieurs espèces de la faune locale partagent les lieux avec SCP-344-FR (cerfs, sangliers, lapins, renards etc…). Leur population doit être surveillée et leur nombre régulé. Dans le cas où leur démographie viendrait à chuter trop bas, de nouveaux individus doivent être introduits. Si cela ne s’avère pas suffisant pour répondre aux besoins nutritifs de SCP-344-FR, la procédure « Livraison à Domicile » doit être appliquée. Il en est de même dès que SCP-344-FR présente un comportement caractéristique d’une famine.
En période hivernale, en cas de grands froids, des quantités de nourriture supplémentaires doivent être introduites dans un périmètre de 500 mètres autour de SCP-344-FR à l’aide de moyens aériens. De même en période estivale, si une période de sécheresse se déclare, un canadair est utilisé afin d'assurer à la colonie un apport en eau optimal.
Les déplacements de SCP-344-FR doivent être rigoureusement consignés afin d'anticiper ses mouvements. Des vols de drones quotidiens sont à effectuer pour ne pas perdre l’objet de vue. Les zones inadéquates à cette surveillance sont équipées d'un réseau de caméras.
Toute nouvelle instance de SCP-344-FR doit systématiquement être détruite par l’application de la procédure « Feu de Camp ». La FIM Thêta-4, « Les Jardiniers », est en charge du bon déroulement de cette opération.
Toute personne s'approchant à moins de 1,5 kilomètre de SCP-344-FR doit être considérée comme perdue. Aucune tentative de récupération ne sera effectuée.
Description : SCP-344-FR est une colonie de tulipes bleues, communément appelée tulipes légionnaires (tulipa eciton), présentant un comportement proche des fourmis de l’espèce Eciton (dite aussi « Légionnaire »). En effet, son mode de vie est relativement similaire, elle possède un système monogyne1 de castes composé d'une reine (SCP-344-FR-α), de sa garde rapprochée (SCP-344-FR-G), des ouvrières (SCP-344-FR-O), des soldates (SCP-344-FR-S) et des éclaireuses (SCP-344-FR-E). La tulipa eciton est plus massive que ses cousines ordinaires et présente une résistance accrue aux menaces extérieures (froid, chaleur, maladie, parasites, etc…) bien qu’elle n’y soit pas pour autant insensible. Les individus de SCP-344-FR fleurissent à l’issue de leur cycle de croissance et restent en fleur durant toute leur vie, indépendamment des saisons. L’espèce est carnivore et les caractéristiques physiques varient d’un individu à l'autre selon sa caste.
Caste : Reine
Appellation : SCP-344-FR-α
Caractéristiques physiques particulières : Individu d’environ 2,5 mètres de haut et 2 mètres de diamètre. C’est l’individu le plus massif de la colonie et également le seul pouvant en agrandir la population. SCP-344-FR-α possède en conséquence un important nombre de bulbes, seul moyen de multiplication chez les tulipes. Il n’y a toujours qu’une seule et unique instance de SCP-344-FR-α au sein d’une colonie.
Caste : Ouvrière
Appellation : SCP-344-FR-O
Caractéristiques physiques particulières : Les ouvrières sont des individus pouvant faire entre 0,5 mètre et 1 mètre de haut. Ce sont les plus nombreux dans la société (estimés représenter environ 65 % de la population), gérant à la fois le stockage et la répartition des nutriments au sein de la population. De ce fait, les ouvrières possèdent la capacité de « digérer » les prises de la colonie en utilisant une substance acide approchant les 0,9 de pH. La matière ainsi dissoute est stockée dans la fleur et les nutriments sont distribués au reste de la colonie via les racines.
Les ouvrières s’occupent également des jeunes pousses de la colonie jusqu’à leur floraison.
Caste : Soldate
Appellation : SCP-344-FR-S
Caractéristiques physiques particulières : Les soldates sont les seconds individus les plus imposants de la colonie, d'une taille variant entre 1,25 mètre et 1,75 mètre. Moins nombreux que les ouvrières, ils ne représentent que 20 % de la population totale. Leurs tiges et racines possèdent des épines particulièrement affûtées pouvant sectionner aisément peau, cuir ou tissus musculaires. Ces individus sont chargés de l’approvisionnement de la colonie en nourriture par la capture de proies. Si ces dernières sont trop grosses pour que SCP-344-FR-O puissent les ingérer en entier, ils les découpent à taille adaptée.
Caste : Garde Rapprochée
Appellation : SCP-344-FR-G
Caractéristiques physiques particulières : SCP-344-FR-G sont des instances légèrement plus grosses de SCP-344-FR-S n'excédant pas pour autant les deux mètres. Le groupe formé par ces individus ne dépasse pas le nombre de cinq. Ils ne quittent jamais la colonie et restent toujours à proximité de la reine dans un rayon maximal de trois mètres.
En plus de présenter les caractéristiques précédemment énoncées, les instances de SCP-344-FR-G sont capables de libérer un gaz toxique lorsqu'une entité étrangère à la colonie s'aventure trop près de la reine. Ce sont plus particulièrement les racines de cette garde rapprochée qui hérissent l'ultime protection épineuse autour de la reine. L'élimination de la totalité des instances de SCP-344-FR-G est obligatoire pour porter atteinte à la matriarche.
Caste : Éclaireuse
Appellation : SCP-344-FR-E
Caractéristiques physiques particulières : Les éclaireuses sont les individus les plus petits (0,4 mètre à 0,6 mètre) et les moins nombreux de la colonie (15 %). Elles possèdent le même genre d’épines que SCP-344-FR-S mais ne s’en servent que très rarement. Cependant, celles-ci suintent un poison paralysant. À petites doses cela n’entraîne que des picotements et une lourdeur du corps. Cependant, à fortes doses cela peut provoquer une paralysie totale de la cible et des difficultés respiratoires pouvant aller jusqu’à l’asphyxie. SCP-344-FR-E a pour rôle principal la surveillance du périmètre d’action autour de la colonie et le repérage de proie. Enfin, une fois une cible repérée, les éclaireuses avertissent le reste de la colonie à l’aide de phéromones.
SCP-344-FR est également doté de la capacité de se mouvoir. La colonie alterne entre période statique et mobile selon un cycle saisonnier : de février à juillet la colonie est nomade, le reste du temps elle adopte un comportement sédentaire. Cette observation correspond à la période de floraison des tulipes n’appartenant pas à l’espèce Eciton. La vitesse de la colonie approxime 75 m/h, lui permettant de couvrir jusqu’à 1 kilomètre par jour. Étant une espèce hors-sol, SCP-344-FR ne laisse que peu de traces derrière elle. Ses racines, tiges et feuillages servent avant tout à créer une enveloppe protectrice autour de la colonie et, plus particulièrement, à proximité de la reine, ainsi qu'au transfert de nutriments à l'ensemble des individus.
SCP-344-FR-α produit des bulbes durant toute la période nomade de la colonie. Si la colonie est mobile pendant cette période, c'est pour répondre aux besoins nutritifs supplémentaires de sa population dus à l'alimentation des jeunes bulbes et pousses. À partir de juin, SCP-344-FR-α cesse la production de bulbes pour se préparer à sa période statique.
Avant de devenir des jeunes pousses, les bulbes restent fixés à SCP-344-FR-α un certain temps, ce qui déterminera la caste à laquelle ils appartiendront. Il a ainsi été observé que le temps de caractérisation pour SCP-344-FR-E est de plus ou moins une semaine, pour SCP-344-FR-O d’environ douze jours, et enfin pour SCP-344-FR-S de deux semaines et demie à un mois pour SCP-344-FR-G. Passé ce délai, les bulbes deviennent de jeunes pousses et poursuivent un développement rapide jusqu’à fleurir deux à trois jours plus tard. SCP-344-FR-α semble conscient du nombre d’individus de chaque caste composant sa colonie puisque la répartition de sa population en fonction de leur rôle reste invariable.
SCP-344-FR-α a la capacité de maintenir ses bulbes dans un état stagnant en prévision d’une baisse imprévue et conséquente de sa population durant sa période sédentaire. Si un tel événement vient à se produire, la reine pourra forcer leur éclosion afin de repeupler la colonie dans les proportions habituelles. Cette action demandant une quantité importante de nutriments, cela amène généralement la colonie à la famine.
Si la colonie est suffisamment mature (nombre d’individus, apport stable en nutriments…), SCP-344-FR-α génère alors une autre gyne2. Le cycle de croissance de ce bulbe est de deux mois au terme desquels le bulbe poursuit un développement rapide d’une semaine, jusqu’à sa floraison. À ce moment, l’individu possède toutes les caractéristiques d’une reine et c’est à coup de phéromones que vont se battre les deux instances de SCP-344-FR-α. La colonie est alors divisée en deux camps cherchant mutuellement à se détruire. La perdante du combat, si elle survit, doit alors quitter la colonie, accompagnée du reste de son groupe, afin de créer une nouvelle société. Cette position la rend particulièrement vulnérable le temps de reconstituer une colonie stable. Si une seule reine survit, le reste du clan de la perdante est exterminé. La Fondation doit bien veiller à ne laisser à l’issue de cette guerre qu’une seule colonie sur les deux par l’intermédiaire de la procédure « Feu de Camp ». De préférence, la colonie perdante sera éliminée.
De par sa nature végétale, la vitesse de SCP-344-FR est limitée, l’objet utilise donc principalement des phéromones pour chasser et communiquer entre ses membres. Elle possède ainsi la faculté d'imiter certaines phéromones et odeurs d'animaux pour les attirer sur son territoire. Les éclaireuses entourent la colonie dans un périmètre circulaire variable (200 à 750 mètres selon la taille et l'apport en nutriment nécessaire à la colonie) et se chargent de diffuser les molécules. Quand une proie entre dans ce périmètre, les éclaireuses libèrent d'autres phéromones pour avertir les soldates. Ces dernières vont alors dresser des barrières épineuses pour pousser la cible à converger vers la colonie où elle se trouvera alors piégée puis consommée.
Le catalogue de phéromones utilisées par SCP-344-FR varie selon les espèces partageant son espace de vie, ce qui prouve une forte capacité adaptative. Quand une proie est consommée par la colonie, SCP-344-FR en assimile un certain nombre de ses caractéristiques, lui permettant de produire des phéromones efficaces correspondantes à l’espèce ingérée. Les instances de SCP-344-FR-E vont alors diffuser ces nouvelles molécules afin d’attirer davantage de proies de la même catégorie. Si les prises correspondant à cette phéromone se font rares, SCP-344-FR-E est capable de réagir en changeant de molécules diffusées afin d’attirer une autre espèce.
Si la colonie ne reçoit pas suffisamment de nutriments, celle-ci rentre alors dans une période de famine. Durant cette phase, dans un premier temps, les ouvrières, contenant les stocks de nutriments, seront « pompées » par les autres individus. Parallèlement, les éclaireurs et les soldates formeront des groupes pour se disperser dans un périmètre maximum de 1,5 kilomètre autour de la colonie, et ce dans le but de trouver un apport en nutriments. Ce comportement peut être endigué si de la nourriture est laissé à proximité de l'objet. En effet, SCP-344-FR a tendance à davantage rester statique quand de la nourriture est trouvée proche de sa position. Un apport quotidien de nourriture à proximité limite les raids et les missions de reconnaissance ainsi que son périmètre de recherche. A contrario, plus la colonie est imposante et affamée, plus le périmètre de recherche de celle-ci sera étendu.
Porter atteinte à l’intégrité de SCP-344-FR déclenche une vive réaction de la part de l'ensemble de la colonie. La couverture entourant SCP-344-FR-α est renforcée afin de former une coque protectrice de plusieurs mètres d'épaisseur. À proximité de la reine, les gardes libèrent du gaz toxique, les ouvrières projettent des jets d'acides tandis que les soldates et les éclaireuses tentent de lacérer les attaquants en faisant preuve de mouvements bien plus rapides que la normale. Ces derniers peuvent atteindre une vitesse d'approximativement 8 mètres/seconde (soit environ 28 km/h) qui leur est souvent fatale de par la nature végétale des instances. Cela n'enlève rien néanmoins à leur dangerosité, et leur potentiel létal.
Le feu se montre relativement efficace contre SCP-344-FR bien que ce dernier présente une résistance accrue à cet élément en comparaison avec les autres végétaux.
Addendum no 344-FR-1 : Procédure « Feu de Camp »
La procédure « Feu de Camp » est réalisée par la FIM Thêta-4, « Les Jardiniers », dans le but de détruire une instance de SCP-344-FR (colonie entière). Cette procédure est systématiquement déclenchée lorsqu’une nouvelle colonie s'établit à la suite d'un conflit opposant deux instances de SCP-344-FR-α.
Ce procédé consiste en l’incinération totale de la colonie par l’utilisation de lance-flammes M2 (portée effective de 33 mètres). Pour ce faire, un cercle est établi autour de l’objet puis, d’un mouvement uniforme, les unités déployées se rapprochent du centre de la zone tout en brûlant toute végétation apparente. L’opération doit continuer jusqu’à l’incinération définitive de SCP-344-FR-α. Les éléments restants de la colonie à la fin de la procédure peuvent être calcinés ou récupérés pour être étudiés en laboratoire.
Néanmoins, leur agressivité et espérance de vie en deviennent nettement diminuées (2 à 3 jours avant de faner) du fait de leur séparation du reste des individus.
Depuis l’Incident-344-FR-1 un support aérien est fortement recommandé.
Addendum no 344-FR-2 : Procédure « Livraison à Domicile »
La procédure « Livraison à Domicile » est déclenchée dès lors que SCP-344-FR semble souffrir de famine. Ceci se caractérise par l’élargissement de son périmètre d’action, la consommation des ouvrières de la colonie ainsi que par une fréquence élevée de raids épars autour de la colonie. Elle peut également être déclenchée à titre préventif en période de grand froid ou lorsque la population des espèces cohabitant dans l'écosystème doit être régulée.
La procédure consiste en l’apport quotidien de nutriments (divers animaux) via voie aérienne dans un périmètre de 500 mètres autour de la colonie, dans le but d'endiguer le comportement affamé de SCP-344-FR.
Addendum no 344-FR-3 : Incident-344-FR-1.
Le ██/04/2015, suite à une guerre de territoire entre deux instances de SCP-344-FR-α, une nouvelle colonie émerge. La procédure habituelle « Feu de Camp » est alors déclenchée et les agents de la FIM Thêta-4, « Les Jardiniers », sont mobilisés.
Alors que la FIM applique la procédure comme à son habitude avec une réaction modérée de la colonie, le groupe se rapproche de ce qui semble en être le cœur, là où se trouve habituellement la reine. Après incinération de la coque protectrice, il se trouve que cette dernière ne protégeait absolument rien, la matriarche et sa garde rapprochée étant absentes.
La colonie s'était en fait divisée en deux groupes. Le premier servant d'appât tandis que l'autre, qui cachait effectivement la reine, se mettait à l'abri. Cette fragmentation est passée inaperçue car ayant eu lieu de nuit et dans un sous-bois de l'écosystème.
Trop vigilant à ce qu'il se passait devant eux, les agents n'ont pas remarqué la barrière épineuse progressivement dressée par des instances de SCP-344-FR-S et 344-FR-E derrière leur position.
Le piège s'est refermé sur l'escouade, devant alors lutter sur deux fronts.
Le bilan est lourd, dix-huit agents éliminés sur les vingt-deux que composait l'escouade.
SCP-344-FR a ainsi montré une capacité à s’adapter aux menaces répétées du même type et fait même preuve d'une certaine conscience, voire de sapience.
Demande de support aérien pour les futures procédures : Accordée.
Addendum no 344-FR-4 : Incident-344-FR-2
Le ██/04/2017, suite à une guerre de territoire entre deux instances de SCP-344-FR-α, une nouvelle colonie émerge. Au lieu de déclencher la procédure « Feu de Camp » la Fondation expérimente une nouvelle technique moins coûteuse en moyens et moins risquée pour les agents. Le but est d’inoculer la pathologie du « Feu de Tulipe » à la nouvelle colonie. Cette maladie entraîne chez les espèces ordinaires de tulipes le pourrissement du bulbe, conduisant rapidement à la mort de l'individu.
Cette nouvelle technique se révèle particulièrement efficace, détruisant en trois jours la totalité de la nouvelle colonie. Cependant une semaine plus tard, la colonie non ciblée commence à présenter un comportement étrange. Celle-ci élimine un certain nombre de ses individus, tandis que d'autres s'écartent loin du groupe et finissent par dépérir. En deux jours, la quasi-totalité de la colonie est décimée.
Une semaine après les premiers signes suspects, le comportement étrange de la colonie cesse. SCP-344-FR-α, sûrement épuisée, stoppe néanmoins la production de bulbes pendant trois semaines, rendant la colonie particulièrement vulnérable. La procédure « Livraison à Domicile » est alors déclenchée afin d’aider la culture à se reconstruire, ce qui s’avère efficace.
La récupération et l’examen des plants exilés ou éliminés par la colonie ont mis en évidence que celle-ci avait contracté la même maladie inoculée précédemment à l’autre instance de SCP-344-FR. Cette altération s’est surement transmise par le sol lors du déplacement de la population encore saine. La préservation de l'intégrité médicale de la reine et des individus sains justifiait donc l'attitude inouïe de la colonie
Cela a également permis de mettre en évidence la capacité de réaction de SCP-344-FR face à une menace pathologique ainsi que le caractère dévoué d'une colonie pour sa reine.
Addendum no 344-FR-5 : Récupération de SCP-344-FR
SCP-344-FR a été récupéré dans le jardin d'une botaniste d'un village hongrois le ██/09/2013 aux coordonnées [CENSURÉ].
Suite à une succession de disparitions de personnes ainsi que d'animaux domestiques dans le village, une enquête policière fut lancée. Une semaine après les premiers signalements et devant l'incapacité des forces de l'ordre locales à expliquer le phénomène, les événements remontèrent aux oreilles de la Fondation qui prit le relais sur cette investigation. Le village fut évacué tandis que les recherches se poursuivirent pendant deux jours. Après la perte d'une unité de recherche, SCP-344-FR fut découvert, alors sédentaire et relativement jeune. L'objet fut extrait in extremis, pour étude, vers un premier site de confinement qui s'est avéré rapidement trop petit et non adapté aux capacités et à la croissance de SCP-344-FR. Un second déplacement de l'objet eut lieu quelques mois plus tard après la construction du site de confinement actuel.
Quant à l'origine de l'objet, il est fortement probable qu'il soit le fruit d'expérimentations de la botaniste Alexandra █████ (PdI-2511, « Dionaea »), actuellement disparue. La fouille de sa maison n'a rien relevé de remarquable hormis la note suivante :
Dans un monde banalisant la trahison
Cela fait longtemps que se flétrit la passionLà où nous trouvions loyauté et confiance
Ne subsistent qu'âmes brisées dans l'indifférenceIl est plus que temps de rétablir l'équation
Fleur Bleue, ensemble brisons cette illusion
La manière dont la botaniste aurait pu aboutir à cette création reste inconnue. Alexandra █████ a également été ajoutée à la liste noire Bravo des personnes activement recherchées par la Fondation. Le reste du jardin fut brûlé et une période de surveillance du village d'une semaine fut exercée avant d'autoriser la population à y revenir.