SCP-342-FR

Objet no : SCP-342-FR

Niveau de Menace : Bleu

Classe : Non-confiné Keter

Procédures de Confinement Spéciales : En raison de sa nature, SCP-342-FR ne peut et ne doit pas être confiné. Une inspection quotidienne de toutes les armes à feu de la Fondation pouvant potentiellement être utilisées par le personnel de combat est obligatoire. Si jamais une instance de SCP-342-FR-1 est repérée, celle-ci doit être immédiatement remplacée et conservée dans le casier de sécurité n°12 de l'Entrepôt B-5 du Site-Aleph.

Tout certificat de décès subitement annulé, article relatant une "survie miraculeuse" à un conflit impliquant des armes à feu ou ensemble de témoignages discordants traitant de fusillades doit être rapporté au Département des Affaires Externes. Dans le cas d’occurrences successives suspectes, un agent en civil doit être mandaté pour enquêter sur la présence ou non d'une instance de SCP-342-FR-1. Le cas échéant, celle-ci doit être récupérée pour cause de dysfonctionnement et conservée dans le casier de sécurité n°12 de l'Entrepôt B-5 du Site-Aleph ; tandis que le Département de Censure et de Désinformation doit élaborer, dans le cas de circonstances trop visibles, un scénario permettant d'expliquer la survie du Sujet.

Les Classes-D suivants sont exemptés de l'élimination mensuelle : D-4563, D-4758 et D-6314. Ceux-ci ne doivent plus être exposés à d'autres anomalies et sont dorénavant reclassés en tant que personnel de Classe E. Leurs demandes de formation et d'approvisionnement en matériel médical doivent être examinées et dans la mesure du possible approuvées.

Description : SCP-342-FR est un phénomène d'origine inconnue affectant aléatoirement certaines armes à feu. Le cas échéant, l'arme (dénommée par la suite SCP-342-FR-1) possédera comme signe distinctif un segment autour duquel s'enroule une tige ondulée gravée. La façon dont cette marque se manifeste est également inconnue, la reproduction de ce symbole sur d'autres armes à feu ne menant pas à la création d'autres instances. La probabilité d'apparition de l'anomalie est extrêmement faible, et seules trente-cinq instances ont été récupérées à ce jour (voir l'Addendum 342-FR-1 pour une liste détaillée).

Les effets anormaux se déclenchent lorsqu'une instance de SCP-342-FR-1 est utilisée (que cela soit directement ou indirectement) dans le but d'abattre ou d'incapaciter (volontairement ou non) un être humain (nommé par la suite "le Sujet"). Il est à noter que les événements qui suivent peuvent aussi être provoqués par le Sujet lui-même s'il se tire dessus et ne se déclenchent pas si le Sujet n'est pas un être humain.
Lorsque le Sujet reçoit une blessure considérée comme fatale, celui-ci s'évanouira immédiatement. L'agresseur ainsi que les éventuels témoins de la scène perdront tout intérêt relatif à la situation, et quitteront la zone, estimant que le Sujet est décédé. Leurs réflexions à ce sujet sont assez floues, et invoquent des arguments et des souvenirs vagues voire confus lorsqu'interrogés séparément.
Si ces personnes ne peuvent quitter la zone où se trouve la victime, elles adopteront un comportement apathique qui ne cessera qu'à la fin de l'anomalie : leurs souvenirs seront alors eux aussi imprécis et obscurs.

De plus, toute personne souhaitant traverser la zone autour du Sujet déviera inconsciemment de sa trajectoire afin de l'éviter. Lorsqu'interrogée sur son comportement, elle sera la plupart du temps incapable de le justifier.

Les effets cités plus haut ne sont pas subis lorsque la scène est observée à travers des dispositifs vidéos. La raison de cette spécificité est actuellement inconnue. Si un témoin délaisse son matériel d'observation pendant la scène, il tombera lui aussi dans l'état apathique décrit précédemment. Seule une observation attentive permet de se prémunir des effets : la baisse de vigilance amène invariablement au même résultat, rendant l'observation totale de l'anomalie par une personne non avertie extrêmement difficile. Les enregistrements de la scène ne restent pas intacts longtemps : tout support vidéo ou audio retranscrivant la séquence se verra lentement corrompre jusqu'à ce qu'il soit inutilisable. Cette propriété anormale complique significativement la collecte de preuves ou l'enregistrement de tests.

Tout individu connaissant le Sujet niera l'existence de moyens/personnes qui auraient pu le sauver lorsque la nouvelle leur parvient, estimant qu'il est mort sur le coup. De surcroît, l'individu ne s'inquiétera pas du devenir du cadavre du Sujet, présumant qu'il est irrécupérable ou au contraire déjà transporté dans un hôpital, cette version s'adaptant aux circonstances (ainsi, en temps de guerre, ces personnes assureront que le corps du Sujet a été détruit lors d'un bombardement).

Après quelques minutes, une entité, nommée SCP-342-FR-2, se matérialisera à un endroit de la zone qu'aucun observateur ne regarde. L'entité n'apparaîtra pas si l’entièreté de la zone est surveillée.

SCP-342-FR-2 est un être humain génétiquement identique au Sujet, à l'apparence cependant légèrement plus âgée. Toutes les instances de SCP-342-FR-2 ont en commun des connaissances en médecine avancées ainsi qu'une forte volonté à vouloir sauver le Sujet. Celles-ci possèdent également toujours un sac (différent à chaque itération) comprenant de multiples objets et outils médicaux dans le but de soigner le Sujet. Ces éléments n'ont aucune propriété anormale.

L'instance de SCP-342-FR-2 tentera par tous les moyens de soigner la ou les blessures infligées par une instance de SCP-342-FR-1. L'entité n'hésitera pas à opérer sur place avec son matériel, même si le contexte ne s'y prête pas. Ainsi, une instance de SCP-342-FR-2 a déjà été observée en train de recoudre une plaie alors qu'une fusillade se déroulait dans la pièce adjacente.

Les compétences en médecine de l'entité sont en général assez avancées, celle-ci étant capable de guérir à peu près n’importe quelle blessure infligée par une instance de SCP-342-FR-1. Par exemple, lors d'un tir à bout portant avec une arme de petit calibre, l'instance de SCP-342-FR-2 s'étant manifestée a non seulement retiré les débris de la balle, empêché tout risque d'hémorragie interne et d'infection, mais aussi stabilisé l'état du Sujet afin qu'il puisse survivre jusqu'à l'arrivée de possibles secours (voir l'Addendum 342-FR-2).

Il est à noter que seules les blessures causées par une instance de SCP-342-FR-1 seront guéries. Celles antérieures ne seront pas traitées, même si elles mettent elles aussi la vie du Sujet en danger, tandis que celles subies pendant l'intervention de l'instance seront prises en charge.

Les instances de SCP-342-FR-2 tenteront d'ignorer toute conversation avec une personne extérieure, sauf si celle-ci a pour but d'aider à la survie du Sujet, assistance bienvenue qui fera l'objet de remerciements sincères.

Empêcher une instance de SCP-342-FR-2 de sauver un Sujet ou porter atteinte à l'intégrité du Sujet provoquera de vives réactions de celle-ci, sans qu'elle ne fasse preuve de violence pour autant. L'unique but de l'instance de SCP-342-FR-2 étant de guérir le Sujet, celle-ci fera tout pour le protéger de potentielles blessures tant que sa tâche ne sera pas terminée, pouvant aller jusqu'à mettre sa propre vie en danger.

Si le Sujet décède, des blessures de l'instance de SCP-342-FR-1 ou d'atteintes extérieures, l'instance de SCP-342-FR-2 adoptera un comportement spécifique : se rapporter à l'Addendum 342-FR-2.

Si l'instance de SCP-342-FR-2 considère que son travail est accompli, c'est-à-dire que le Sujet ne décédera pas des blessures de l'instance de SCP-342-FR-1 ou de celles acquises pendant l'opération, elle remerciera les personnes l'ayant aidée avant de lentement s'effacer et disparaître.

À son réveil, le Sujet n'aura conscience ni des événements précédents, ni de ses éventuelles blessures. Lorsqu'interrogé à ce sujet, il invoquera des arguments flous et incohérents, mais la plupart du temps n'en tiendra pas compte.
Tout individu n'ayant pas observé la scène considérera cette version comme étant vraie, sans y prêter véritablement attention cependant.

Ainsi, à moins d'assister à l'évènement à l'aide de dispositifs vidéos, il est impossible de se rendre compte du caractère anormal de la situation. L'anomalie auto-entretenant son secret, peu de mesures de désinformation sont nécessaires.

Après cet évènement, le Sujet sera pris d'un très fort désir d'étudier les sciences médicales (s'il appartenait déjà au corps médical, cela ne fera que renforcer son attirance pour ce domaine). Les différents Sujets sont incapables d'expliquer cette nouvelle passion. Une fois ayant atteint un degré de maîtrise qu'ils jugent suffisant, les Sujets essaieront de toujours avoir sur eux un sac comprenant du matériel médical. Empêcher le Sujet d'étudier affectera grandement son moral et le rendra léthargique.

Addendum 342-FR-1 : Liste des instances de SCP-342-FR-1

  • Six (6) pistolets FN-Five Seven, récupérés parmi ceux de la Fondation de 199█ à aujourd'hui.
  • Deux (2) revolvers Manurhin MR 73, récupérés parmi ceux de la Fondation de 199█ à aujourd'hui.
  • Deux (2) pistolets mitrailleurs FN - P90, récupérés parmi ceux de la Fondation de 199█ à aujourd'hui.
  • Un (1) lance-grenades M79, récupéré parmi ceux de la Fondation de 199█ à aujourd'hui.
  • Trois (3) fusils d'assaut AKM, récupérés lors d'un raid sur une cache de l'Insurrection du Chaos (consulter le rapport d'assaut Alpha-B74 pour plus de détails).
  • Deux (2) fusils à pompe Remington 870, récupérés lors d'un raid sur une cache de l'Insurrection du Chaos (consulter le rapport d'assaut Alpha-B74 pour plus de détails).
  • Cinq (5) fusils de précision Hécate II, récupérés parmi ceux de l'Armée de terre avec le concours de la Gendastrerie de 199█ à aujourd'hui.
  • Trois (3) pistolets automatiques MAS G1, récupérés parmi ceux de l'Armée de l'air avec le concours de la Gendastrerie de 199█ à aujourd'hui.
  • Un (1) pistolet semi-automatique TEC-9, récupéré lors d'une intervention le ██/██/199█.
  • Une (1) carabine 22 Long Rifle, récupérée lors d'une intervention le 22/06/2005.
  • Une (1) carabine semi-automatique Beretta Cx4 Storm, récupérée lors d'une intervention le 13/09/2006.
  • Un (1) pistolet Glock 19, récupéré lors d'une intervention le 16/04/2007.
  • Quatre (4) fusils d'assaut Tabuk, récupérés lors d'une intervention le 2/08/2018 avec le concours de l'armée syrienne.
  • Trois (3) fusils d'assaut Zastava M21, récupérés lors d'une intervention le 2/08/2018 avec le concours de l'armée syrienne.

Note : Les armes récupérées sont relativement récentes. On pourrait en conclure que ce phénomène est apparu tout aussi récemment, mais je tiens cependant à me montrer prudent. SCP-342-FR pouvant se manifester à un moment aléatoire après la création de l'arme, nous ne pouvons en déduire avec certitude la date d'apparition de l'anomalie, d'autant plus que le moyen de contourner les effets, la captation vidéo, n'est accessible facilement pour le public que depuis quelques années.
- Dr Olpergo, responsable de l'étude de SCP-342-FR

Addendum 342-FR-2 : Tests effectués avec différentes instances de SCP-342-FR-1.

Tous les tests ont été effectués dans une pièce fermée. Les observations ont été réalisées par l'intermédiaire de caméras vidéos. Toutes les instances de SCP-342-FR-1 utilisées ont été récupérées dans l'armurerie de la Fondation.

Test n°342-FR-1

Chercheur : Dr Olpergo

Sujets de test : D-4563, Agent Lark.

Arme utilisée : Pistolet FN-Five Seven

Procédé d'activation : Après avoir écouté les instructions, l'Agent Lark se saisit de l'instance de SCP-342-FR-1 et tire sur D-4563 à bout portant. La balle traverse le poumon droit du Sujet.

Compte-rendu : Immédiatement après que D-4563 soit touché, l'Agent Lark cherche à sortir de la pièce. Lorsqu'il lui est posée la question, l'Agent Lark répond que l'expérience est finie et qu'en conséquence il n'a plus rien à faire ici. La porte de la pièce reste verrouillée. Après quelques instants, l'Agent Lark finit par tomber dans un état apathique. Une instance de SCP-342-FR-2 se matérialise peu après, identique à D-4563. Celle-ci commence immédiatement l'opération visant à sauver D-4563. Une heure et demie plus tard, l'instance range les outils, semblant satisfaite de son travail, puis se dématérialise. L'Agent Lark et D-4563 reprennent tous deux conscience en même temps. Après examen de la blessure, celle-ci s'avère suffisamment bien traitée pour que D-4563 survive pendant au moins une semaine.

Note : Ce test servira de base pour ceux qui suivront. Je trouve qu'il est intéressant de noter que l'instance de SCP-342-FR-2 ne portait pas la combinaison habituelle des Classes-D.

Test n°342-FR-2

Chercheur : Dr Olpergo

Sujets de test : D-4296, Agent Lark

Arme utilisée : Pistolet FN-Five Seven

Procédé d'activation : Après avoir écouté les instructions, l'Agent Lark se saisit de l’instance de SCP-342-FR-1 et tire sur D-4296 à bout portant. La balle traverse le cœur du Sujet.

Compte-rendu : D-4296 est décédé sur le coup. Une instance de SCP-342-FR-2 est tout de même apparue quelques instants avant de se dématérialiser.

Note : Regrettable.

Test n°342-FR-3

Chercheur : Dr Olpergo

Sujets de test : D-4758, Agent Lark et le Dr Mwak, possédant du matériel médical ainsi qu'une paire de lunettes à vision différée (prototype DiPrOc1 branchée sur secteur pour le test)

Arme utilisée : Revolver Manurhin MR 73

Procédé d'activation : Après avoir écouté les instructions, l'Agent Lark se saisit de l'instance de SCP-342-FR-1 et tire sur D-4758 à bout portant. La balle traverse le foie du Sujet.

Compte-rendu : Immédiatement après que D-4758 soit touché, le prototype DiPrOc est activé. L'Agent Lark quitte la salle de test. Quelques instants plus tard, une instance de SCP-342-FR-2, identique à D-4758, se matérialise. Suivant les instructions, le Dr Mwak propose son aide pour sauver D-4758. Bien que l'instance de SCP-342-FR-2 l'ignore sur le coup, les demandes répétées du Dr Mwak finissent par la convaincre. Les deux collaborent alors pour soigner le Sujet. Une heure plus tard, tous deux considèrent que leur tâche est terminée. L'instance de SCP-342-FR-2 disparaît. Après examen, la blessure de D-4758 est considérée comme rétablie.

Note : Le Dr Mwak rapporte que l'instance de SCP-342-FR-2 possédait exactement le même caractère que D-4758. Il n'a pas pu poser plus de questions étant donné la concentration dont il avait besoin pour pratiquer l'opération. Il nous faudrait plus d'informations sur ce sujet-là. Par contre, l'instance de SCP-342-FR-2 portait la combinaison des Classes-D cette fois-ci.

Test n°342-FR-4

Chercheur : Dr Olpergo

Sujets de test : D-2035, Agent Lark et le Dr Mwak, possédant du matériel médical ainsi qu'une paire de lunettes à vision différée (prototype DiPrOc branchée sur secteur pour le test)

Arme utilisée : Pistolet mitrailleur FN - P90

Procédé d'activation : Après avoir écouté les instructions, l'Agent Lark se saisit de l'instance de SCP-342-FR-1 et tire sur D-2035 à bout portant. Les balles touchent le Sujet à de multiples organes.

Compte-rendu : Immédiatement après que D-2035 soit touché, le prototype DiPrOc est activé. L'Agent Lark quitte la salle de test. Quelques instants plus tard, une instance de SCP-342-FR-2, identique à D-2035, se matérialise. Suivant les instructions, le Dr Mwak propose son aide pour sauver D-2035. Bien que l'instance de SCP-342-FR-2 l'ignore sur le coup, les demandes répétées du Dr Mwak finissent par la convaincre. Les deux collaborent alors pour soigner le Sujet. Quatre heures plus tard, le Sujet décède finalement. Le désarroi de l'instance de SCP-342-FR-2 est grand et celle-ci disparaît peu après.

Note : Le Dr Mwak rapporte que l'instance de SCP-342-FR-2 possédait une personnalité et des souvenirs similaires à ceux de D-2035. Les évènements passés semblent très légèrement différents de ceux de notre réalité. Cependant, différentes informations récoltées nous poussent à croire que l'instance de SCP-342-FR-2 proviendrait d'une temporalité un peu en avance sur la nôtre.

L'Addendum 342-FR-3 contient la retranscription du dernier dialogue entre le Dr Mwak et l'instance de SCP-342-FR-2.

Test n°342-FR-5

Chercheur : Dr Olpergo

Sujets de test : D-6314, Agent Lark

Arme utilisée : Lance-grenades M79, chargé d'une grenade 40mm antipersonnel modifiée pour réduire les dégâts

Procédé d'activation : Après avoir écouté les instructions, l'Agent Lark se saisit de l’instance de SCP-342-FR-1 et tire sur D-6314 à quelques mètres. La grenade explose sur le bras du Sujet, détruisant le membre et causant de très sévères dégâts sur le reste du corps.

Compte-rendu : Immédiatement après que D-6314 soit touché l'Agent Lark sort de la pièce. Une instance de SCP-342-FR-2 se matérialise peu après, identique à D-6314. Celle-ci commence immédiatement l'opération visant à sauver D-6314. Six heures plus tard, l'instance de SCP-342-FR-2 range les outils, ayant apparemment fait tout ce qu'elle pouvait faire, puis se dématérialise. D-6314 reprend conscience. Après examen des blessures, le Sujet a été amputé du membre touché, les plaies des éclats traitées et refermées et les possibles hémorragies internes empêchées.

Note : Les compétences de soin des instances de SCP-342-FR-2 sont extrêmement importantes, sans toutefois être miraculeuses. Ce côté-là ne comporte rien d'anormal.

Je pense qu'un schéma se dessine. Je demande à ce que les Sujets des expériences précédentes soient préservés. -Dr Olpergo

Test n°342-FR-6

[REFUSÉ]

Note : Je ne pense pas qu'il soit utile, ni morale, de chercher à blesser volontairement une instance de SCP-342-FR-2 à l'aide d'une instance de SCP-342-FR-1, même si l'on pourrait supposer qu'une seconde instance de SCP-342-FR-2 vienne en aide pour sauver la première.

Addendum 342-FR-3 : Retranscription

Le document qui suit est un enregistrement de la conversation entre le Dr Mwak et l'instance de SCP-342-FR-2 juste avant que celle-ci ne se dématérialise lors du test n°342-FR-4.

L'instance de SCP-342-FR-2 s'est effacée peu de temps après.

Addendum 342-FR-4 : Circonstances de découverte

Une modification suspecte du nombre de victimes originel dans les rapports de police ainsi que les bulletins d'information dans la presse lors de la fusillade du ██/██/199█ à █████████ aux États-Unis, faisant état d'un nombre plus élevé d'individus grièvement blessés et au contraire plus faible de personnes décédées, attira l'attention de la Fondation. Deux agents se sont alors infiltrés parmi les forces de police présentes afin d'enquêter sur la présence ou non d'anomalies lors des faits.

Des interrogatoires préliminaires permirent de déterminer, à travers des témoignages flous et souvent contradictoires, que l'école secondaire de █████████ avait été affectée par un phénomène anormal. La Fondation prit alors l'affaire en main le lendemain, informant la population par le biais du porte-parole du shérif J███ S████ que les forces de police locales se chargeaient de l'enquête. Les personnes ayant survécu furent acheminées au Site-██ pour une analyse de leurs blessures ; la zone interdite d'accès aux officiers de police, ceux-ci étant redirigés vers d'autres affaires ; les corps de E███ H█████ et D████ K██████ saisis afin d'être examinés et les armes utilisées récupérées.

Ce fut l'enregistrement de la conversation téléphonique pendant la fusillade entre le poste de police et P████ N██████ qui permit aux équipes du Département Scientifique affectées à l'enquête de focaliser leurs recherches sur les tueurs ainsi que leurs armes et non leurs victimes, la dégradation extrêmement rapide du document ainsi que l'analyse très changeante de la situation les dissuadant de continuer sur cette voie.

La piste d'un agent mémétique fut proposée avant que les experts de la Fondation ne l'infirment, de même que celle avançant une nature anormale des meurtriers ou du lieu : les multiples analyses et expériences ne trouvèrent aucune particularité.

Dix jours après la fusillade, des documents essentiels à l'enquête qui n'avaient pas été délivrés aux agents de la Fondation refirent surface lors d'une réunion entre [DONNÉES SUPPRIMÉES] visant à les faire disparaître. Ceux-ci furent interceptés et confisqués avant que ces mêmes personnes ne reçoivent un amnésique de Classe A. Des détails de la réunion ayant fuité, un scénario de couverture expliquant leur rencontre fut créé afin de détourner l'attention du public.

Les documents comprenaient notamment un historique détaillé des armes utilisées, incluant leur date de fabrication, les différents propriétaires ainsi que [DONNÉS SUPPRIMÉES]. L'approfondissement de ces recherches par le Département des Archives permit de découvrir des événements relativement semblables à travers l'histoire d'une arme en particulier.

Le rassemblement de toutes les données amena le Département Scientifique à reconstituer une scène analogue à celles ayant par le passé activé les propriétés anormales de l'objet. Grâce aux dispositifs d'enregistrement présents dans la salle de test, la nature de l'anomalie put être identifiée.

Aux vues de l'ampleur médiatique de l'affaire et de son impact sur les mentalités, l'affaire n'a pas complètement été effacée de l'Histoire et seuls les éléments sensibles ont été censurés, les témoignages ayant notamment été modifiés afin qu'ils concordent entre eux.

D'autres instances furent découvertes par la suite, menant aux procédures de confinement spéciales actuelles.

Addendum 342-FR-5 : Note

Le bilan de cette fusillade aurait pu être beaucoup plus lourd sans cette anomalie. Ces propriétés sont tout bonnement fascinantes. En plus d'être bénéfique pour les populations civiles, SCP-342-FR l'est aussi pour la Fondation : sans même que nous le sachions, certains de nos agents sont sauvés par le simple fait que nos ennemis possèdent, sans en avoir connaissance, des instances de SCP-342-FR-1. Cela nous permet d'économiser de précieuses ressources humaines, ainsi que du temps et des moyens.

Je suis donc favorable pour un abandon des recherches portant sur un moyen de confiner l'anomalie. Nous risquons de la neutraliser et ainsi de perdre cet avantage.

Dr Olpergo

Négatif. SCP-342-FR est une anomalie comme une autre, qu'il convient de confiner pour empêcher tout contact avec les populations civiles. Qui plus est, les opportunités bénéfiques à la Fondation sont bien trop rares et aléatoires pour être exploitées.

Il n'y a pas d'exceptions.

O5-6

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