Objet no : SCP-293-FR
Niveau de Menace : Noir ●
Classe : Keter
Procédures de Confinement Spéciales : De par sa nature, le confinement de SCP-293-FR est pour le moment impossible. Tout rapport provenant des localisations consacrées aux études astronomiques doit être contrôlé et toute mention d'un corps céleste inconnu pouvant se référer à SCP-293-FR doit être censurée, les chercheurs à l'origine de ces rapports doivent être mis sous surveillance ou incarcérés en fonction des circonstances.
SCP-293-FR doit être en permanence sous observation automatisée, l'équipe de chercheurs chargée de surveiller l'objet se situe sur le Site-Heith1, seul le personnel de niveau trois (3) est autorisé à connaître l'existence de SCP-293-FR.
Les chercheurs chargés de l'observation de SCP-293-FR doivent faire un rapport du comportement de l'objet quotidiennement, sauf en cas d'évènements ou de découvertes majeurs. Ils sont également chargés de préparer des mesures préventives d'un évènement de classe-WK impliquant SCP-293-FR.
Description : SCP-293-FR est un objet transneptunien (probablement originaire de la ceinture de Kuiper) découvert le 30/10/1995 à proximité de Charon. Celui-ci est d'une forme globalement sphérique et les dernières mesures réalisées estiment son diamètre à mille-quatre-cent-onze (1411) kilomètres pour une masse de 1,3×1021 kg2. La température de surface de SCP-293-FR a été mesurée à quarante-cinq (45) degrés Celsius, avant d'atteindre Charon en 1999, ce dernier se déplaçait à une vitesse de quatorze (14) km/s.
La première particularité observée sur SCP-293-FR est qu'il émet une brève mais intense chaleur d'une température allant de huit mille (8000) à quatorze mille (14000) degrés Celsius. Des observations récentes ont révélé qu'il s'agit d'une réaction géothermique similaire à une immense éruption volcanique (le cratère d'où sort le magma contenu dans SCP-293-FR est d'un diamètre d'environ soixante-deux (62) kilomètres) que SCP-293-FR utilise pour se déplacer et/ou accélérer. Ce phénomène est cependant assez rare et n'a été observé que trois (3) fois depuis la découverte de SCP-293-FR.
Des analyses spectrographiques réalisées lors de la découverte de SCP-293-FR indiquaient que la composition atomique de l'objet était très proche de celle des organismes vivants, la couleur de ce dernier est d'un beige rougeâtre. Des photographies prises lors du contact de l'objet avec Pluton par le satellite Mirai III ont démontré que SCP-293-FR est particulièrement souple, ce qui lui permet de s'écraser à une très haute vitesse sur d'autres corps célestes en limitant d'éventuels dommages. Une crevasse d'une longueur de sept-cent-vingt-et-un (721) kilomètres est également présente sur SCP-293-FR.
Suite à ces découvertes, le personnel scientifique du Site-Heith a confirmé que SCP-293-FR était un organisme vivant. De plus, il est fort probable que l'objet soit également doté d'une certaine intelligence étant donné qu'il est capable de se diriger lors de ses déplacements, les chercheurs étudiant SCP-293-FR ont émis l'hypothèse que l'objet soit capable, probablement via l'attraction, de localiser les autres astres voire même d'anticiper leurs mouvements.
Une fois en contact avec un corps céleste, SCP-293-FR se fixera à lui et commencera à se nourrir de ce dernier, bien que le processus exact ne soit pas clairement défini, il semblerait que l'objet creuse la surface de l'astre parasité jusqu'au noyau pour s'en alimenter. La durée du processus varie en fonction de la masse dudit corps céleste, dans le cas de Charon, il a fallu approximativement douze (12) années et deux (2) mois. L'objet s'est ensuite dirigé vers Pluton qu'il a atteint en novembre 2012.
Il est très probable, bien que non-confirmé, que SCP-293-FR convertisse la masse des autres corps célestes en énergie, comme une sorte de digestion (Charon ayant perdu soixante-et-un pourcents (61%) de sa masse lorsque SCP-293-FR l'a délaissé). Le personnel scientifique du Site-Heith a également émit l'hypothèse que SCP-293-FR puisse avaler les objets célestes de petite taille (comme les astéroïdes), bien que cela ne fut jamais observé.