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Crédits
Titre original : SCP-265 - Black Volga
Auteur : Dexanote
Traducteur : Klingsohr
Date de publication originale : 19 novembre 2015
Image : City Data
Reste de photographie abîmée par l’eau et par le feu de SCP-265 en 1988.
Objet no : SCP-265
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : Les Sites-54, -109 et -110 ont été pourvus d’unités opérationnelles spécifiques afin d’étudier SCP-265. Chacun abrite une petite flotte tactique ainsi que des Agents entraînés suivant les standards de la Fondation aux techniques de collecte d’informations et d’interrogatoire. Des scénarios de couverture pour les civils et la dissimulation sont préférés – Voir document 265-B pour le protocole complet.
Les titres des journaux locaux doivent être scannés à la recherche de toutes traces de SCP-265 et des équipes doivent enquêter sur les possibles rencontres. Des procédures spécifiques doivent être mises en place pour chaque incident en fonction de sa nature. Les agents ne doivent pas avoir de comportement violent envers SCP-265 jusqu’à ce qu’une meilleure compréhension de la nature de SCP-265 soit établie.
Description : SCP-265 semble être une voiture Série 1 GAZ M21 de marque Volga sans plaque d’immatriculation, logo ou signe distinctif. Elle est peinte en noir avec des roues bordées de blanc, et semble être en parfait état quel que soit son environnement. Certains comptes-rendus rapportent qu’elle a des rideaux blancs à toutes les fenêtres excepté le pare-brise. À noter que la production de la GAZ M21 cessa en 1970 et la Série 1 fut produite entre 1958-1959.
SCP-265 n’a pas d’occupant humain et semble fonctionner avec sa propre énergie. Les autres détails varient en fonction des rencontres; souvent, certains individus rapportent que SCP-265 est silencieuse quand elle roule, tandis que d’autres entendent le vrombissement du moteur pendant une longue période avant de la remarquer dans les environs. De même, durant certaines rencontres, le véhicule laisse des preuves matérielles telles que des traces sur la route, tandis que d’autres rencontres ne laissent pas de preuves tangibles.
SCP-265 apparaît presque tout le temps dans des récits suscitant souvent la paranoïa et l’effroi chez les individus, tels que suivant des voyageurs solitaires ou roulant au ralenti sur des voies privées pour un temps avant de repartir.
SCP-265 a été rencontrée dans la campagne polonaise, bien loin des pôles urbains mais passant de temps à autre dans de petits hameaux d’une population toujours inférieure à 500 âmes. Elle fut rencontrée plusieurs fois aux heures tardives du jour, avec des rencontres avérées se situant entre 18h29 et 08h13. SCP-265 se déplace habituellement à 65 km/h, mais a été enregistrée à 400 km/h en de rares endroits.
Addendum – Tentative de Capture par la Fondation : À 23h11 le ██/██/20██ un véhicule correspondant à la description de SCP-265 a été observé à l’arrêt non loin d’une station météo contrôlée par la Fondation à [DONNÉES SUPPRIMÉES]. Après confirmation visuelle de l’absence d’occupant, une équipe composée d’un hélicoptère et de quatre véhicules tout terrain très performants fut déployée autour du Site-109, afin de suivre et de tenter de capturer le véhicule. SCP-265 accéléra rapidement jusqu’à plus de 200 km/h et fit preuve d’une inexplicable manœuvrabilité. L’hélicoptère continua la poursuite jusqu’à ce que SCP-265 disparu dans une zone fortement boisée. La recherche qui en suivit dans la zone ne trouva aucune trace de véhicule, mais des restes humains furent découverts 4 kilomètres plus loin dans une zone marécageuse.
Document additionnels : Ci-dessous se trouve une série de traduction d’extraits de sources civiles, incluant des enregistrements audio de source policière de journaux et d’extraits de journaux intimes. La liste est incomplète – prière de s’adresser au Docteur Seidelman pour accéder à l’ensemble des archives.
ARCHIVES : Transcription Incident 265-1973-4/3
Récupéré dans les archives de la police de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
RÉSUMÉ : Un événement isolé. La victime était en train de marcher entre deux villages dans l’après-midi vers 18h00. Une Volga noire avec des bords blancs est apparue derrière lui, et l’a suivi à faible allure. Selon le civil, le véhicule était inhabituellement bruyant et accéléra pour lui rentrer dedans, brisant sa jambe quand il sauta pour se mettre à couvert. Il fit le mort pendant que le véhicule réalisait un demi-tour en trois temps pour lui faire à nouveau face. Et attendit plusieurs minutes avant qu'elle ne s'éloigne. Le civil prétend que la voiture était vide de tout occupant.
ARCHIVES : Journal Intime d’un Civil 265-1974-8/11
Extrait retrouvé dans les archives de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
"… un événement inhabituel. On poursuivait une Volga depuis neuf minutes avec deux voitures, ce qui nous amena loin de la ville. Il commençait à faire noir mais on était confiants, on pensait que nous pourrions la rattraper. Piatek lui tira dessus mais il la manqua ou sinon la voiture était à l’épreuve des balles. Il a juré qu’il n’avait pas manqué son tir. Elle tourna ensuite brusquement vers la droite et plongea dans le lac. Nous nous sommes arrêtés et on a commencé à écrire le rapport sur le bord de la route ; après trois minutes Gorecki nous montra le lac, nous avons vu la lumières des phares en sortir de l’autre côté, et les lumières rouges des feux arrières disparurent dans les bois de l’autre côté de la rive. Il n’y avait que deux traces de pneu. On a juré sur la vie de nos mères que tout est vrai, moi et Gorecki on a posé notre démission."
ARHIVES : Audio 265-1982-7/31 — 9:17-11:01
Récupéré dans les archives de la police de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
"… Le couple prétend que le véhicule, une limousine Volga sans marques peintes en noir avec des pneus blancs, est apparue derrière eux pendant qu’ils roulaient. Elle les a suivis pendant quelques minutes avant de les emboutir à plusieurs reprises puis de s’en aller. Ils ne purent pas décrire le conducteur et tous deux disent que le véhicule agresseur ne faisait aucun bruit et ne laissa aucune trace."
ARCHIVES : Journal Intime d’un Civil 265-1989-8/11
Extrait retrouvé dans les archives de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
"Je me suis réveillée juste après minuit, et je suis descendu en bas pour me remplir un verre d’eau. Une fois en bas j’ai remarqué de la lumière par la fenêtre. La voiture d’il y a quelques semaines était de retour dans l’allée, près de la route. Ses phares faisaient face à la maison et elle faisait un bruit sourd. J’avais peur que quelqu’un soit là-bas, et j’ai hésité à aller réveiller Piotr et les enfants, mais je n’arrivais pas à me décider à bouger. Après dix minutes, la voiture recula et s’en alla. Elle ressemblait en tout point à celle que mon grand-père avait dans son vieux magasin, mais en noire et toute neuve. J’irais prévenir la police demain matin."
ARCHIVES : Transcription Incident 265-1990-11/2
Récupéré dans les archives de la police de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
Le 10/29/1995 des civils prétendent avoir vu une personne inconsciente sur les sièges arrière d’un véhicule correspondant à la description susmentionnée d’une Volga noire M21, et ils fournirent une description de la personne ; il fut plus tard déterminé que celle-ci correspond à ██████ ██████████, qui disparut de sa maison près de la ville de ███████ le même jour, il y a 41 ans.
ARCHIVES : Extrait écrit à la main 265-1995-4/11
Récupéré dans les archives de la police de [DONNÉES SUPPRIMÉES]
"Je me suis réveillé vers 3 heure du matin et j’ai vu une voiture dehors en face de ma porte d’entrée. C’était une Volga noire avec des rideaux et des roues blanches. Je ne sais pas pourquoi je suis monté dans la voiture. J’ai juste senti que je devais aller m’asseoir sur les sièges arrières, alors je l’ai fait. Je me souviens que la porte était lourde quand je l’ai ouverte, et que l’intérieur était propre et sentait une odeur familière que je ne saurais nommer. Je ne me souviens de personne d’autre dans la voiture.
Je me souviens avoir vu l’eau dehors en face des phares, que je me dirigeais vers elle, et que les phares s’éteignirent et je senti la voiture rentrer dedans et s’y enfoncer. J’ai retenu mon souffle tandis que l’eau montait au-dessus de ma tête, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu des choses terribles.
Tout était si silencieux. Les choses me regardaient, avec leurs visages tristes dans le noir. Il y en avait tellement, ils me touchaient et je pouvais voir qu’ils me suppliaient de [Illisible].
Je me souviens avoir crié et tapé sur la porte, que la porte s’ouvrit et que je suis tombé sur l’herbe. Je me souviens avoir craché de l’eau et que quelqu’un m’a trouvé un peu après, puis je me suis endormi dans la voiture pour l’hôpital.
J’ai tellement peur. Il y avait des rails noirs et des chevaux, ils attendaient que quelqu’un arrive. Un bateau encore plus sombre que tout le reste. Et les autres sont si tristes, ils veulent toucher et être heureux à nouveau mais ils sont tellement profonds, et il fait si sombre et si froid. Ils ne peuvent pas revenir."