Objet no : SCP-263-FR
Niveau de Menace : Vert ●
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : De par sa nature, SCP-263-FR ne peut être déplacé. Il doit donc être confiné sur place. Les instances de SCP-263-FR-01 sont autorisées à continuer leurs activités au sein de SCP-263-FR.
Les tests sur SCP-263-FR doivent être effectués à l’aide de drones d’aide au confinement et à l’exploration des anomalies sous-marines de type "Nommo" afin de ne pas déclencher un évènement "d'acquisition" de la part des instances de SCP-263-FR-01. Les drones doivent être contrôlés depuis un navire laboratoire de type Océa - OSV 190, stationné en bordure de la zone d'effet de SCP-263-FR.
La zone maritime autour de SCP-263-FR doit être interdite d’accès au public. Dans le cas où un navire civil s'approcherait à moins de six (6) kilomètres de SCP-263-FR, une navette de la Fondation doit intercepter celui-ci pour lui intimer de faire demi-tour. En cas de refus, ou si les passagers du navire ont pu suffisamment s’approcher de la zone pour apercevoir le comportement anormal des instances de SCP-263-FR-01, ils doivent être appréhendés par les équipes de la Fondation et se voir administrer un amnésique de Classe A avant d'être ramenés sur la terre ferme.
Dans le cas où un civil serait capturé par une instance de SCP-263-FR-01, un sous-marin de classe Nautile doit être déployé depuis le navire laboratoire afin de les récupérer. Les instances de SCP-263-FR-01 doivent être sédatées à l'aide de fusils tranquillisant, afin de ne pas gêner le déroulement de l'opération. Les civils doivent ensuite être interrogés puis remis en liberté après s'être vu administrer un amnésique de Classe B.
En cas de décès d’un animal stocké dans SCP-263-FR, un mouton (Ovis aries), une vache (Bos taurus) ou une chèvre (Capra hircus), doit être placé sur un bateau pneumatique aux alentours de SCP-263-FR. Un roulement de trois espèces différentes a été mis en place afin de ne pas surcharger les cavités de SCP-263-FR, et ainsi de permettre aux différentes espèces de survivre plus longtemps, réduisant la fréquence des phases "d’acquisition" des instances de SCP-263-FR-01.
Description : SCP-263-FR désigne une formation rocheuse située à cinquante (50) mètres de profondeur et à ██ kilomètres au large de la Côte d’Ivoire, de forme irrégulière, mesurant au plus haut quinze (15) mètres et au plus large quarante-deux (42) mètres. Cette structure rocheuse est également parcourue par plusieurs galeries d’environ quatre (4) mètres de diamètre, auxquelles sont accolées de nombreuses cavités d’environ trente-deux (32) mètres cubes.
Ces cavités sont séparées de la galerie par une paroi transparente constituée de colonies de bacillariophyta1. La raison pour laquelle ces dernières sont disposées de cette manière est due à l'influence de SCP-263-FR. Les cavités possèdent également un accès menant vers l’extérieur de SCP-263-FR, accès séparé par un sas naturel, composé de coquilles de Tridacne géant (Tridacna gigas) et de pâte créée à partir d’algues bleues (Cyanobacteria).
L’intérieur de ces cavités est étanche et rempli d’un mélange d’air à haute teneur en azote, produit par les colonies de bacillariophyta. Les colonies de bacillariophyta sont normalement capables de rejeter de l’oxygène, mais les gaz émis par cette variante de bacillariophyta ont une composition anormale, similaire à celle retrouvée dans les bonbonnes de plongeurs sous-marins.
Le principal effet anormal de SCP-263-FR consiste en la capacité d'influer sur plusieurs espèces présentes en son sein, modifiant ainsi leurs comportements habituels.
SCP-263-FR-01 désigne une communauté anormale composée actuellement de huit (8) spécimens de plusieurs espèces de requins2 résidant de manière permanente aux alentours de SCP-263-FR. Tout membre du superordre des sélachimorphes introduit dans un rayon de quatre (4) kilomètres autour de SCP-263-FR doit être considéré comme une instance de SCP-263-FR-01.
De plus, une instance de SCP-263-FR-01 se retrouvant en-dehors de la zone d’effet de SCP-263-FR recommence à se comporter de manière non-anormale.
SCP-263-FR provoque chez les instances un comportement hautement coopératif habituellement non-présent entre les membres d'espèces différentes. Les instances de SCP-263-FR-01 sont exclusivement sédentaires, ne montrant aucune tendance à la migration et ayant tendance à partager leurs proies avec le reste du groupe.
Celles-ci se comportent comme les gardiens de SCP-263-FR ; elles ont été observées retirer le sable accumulé dans les galeries de SCP-263-FR en créant des courants par des coups répétés de leur queue.
Les instances de SCP-263-FR-01 sont responsables de la présence des divers spécimens d’animaux terrestres au sein de SCP-263-FR. Si un animal terrestre se trouve dans un rayon de quatre (4) kilomètres autour de SCP-263-FR, les instances de SCP-263-FR-01 passent en état "d'acquisition". Les instances tentent alors d’entraîner l’animal sous l’eau par des moyens non létaux, généralement en renversant les embarcations. L’animal est ensuite maintenu au-dessus de l’eau par les instances de SCP-263-FR-01 et transporté au-dessus de SCP-263-FR. Les instances de SCP-263-FR-01 plongent alors avec l’animal pour l’amener jusqu’à SCP-263-FR.
Il est à noter que bien que les instances de SCP-263-FR-01 tentent toujours d'amener leurs victimes vivantes jusqu’à SCP-263-FR, celles-ci souffrent généralement de blessures causées par les mâchoires des instances.
Les instances de SCP-263-FR-01 déposent alors l’animal en question dans le sas présent sur la paroi de SCP-263-FR, qui transfère ensuite l’animal dans une cavité à l’intérieur de celui-ci. Les animaux terrestres subissant ceci sont généralement victimes d’importantes crises de panique tout au long de la procédure, ainsi que des effets de la narcose à l’azote (ralentissement des battements du cœur, désorientation similaire à l’ivresse, crises d’angoisse ou d’euphorie, trouble de la vision et de la perception du temps) et des effets ressentis habituellement à de telles profondeurs. Les animaux de petite taille ne survivent généralement pas à la plongée, la pression à la profondeur de SCP-263-FR causant une rupture de leurs organes internes.
Une fois qu'un animal se trouve à l’intérieur de SCP-263-FR, son comportement sera affecté par ce dernier, renforçant considérablement son instinct de survie. À partir de cet instant, il sera considéré nommé "instance de SCP-263-FR-02". Cet instinct le poussera parfois à des mesures extrêmes pour survivre, telles que le cannibalisme. Il est théorisé que cet effet ait pour but de garder les instances de SCP-263-FR-02 vivantes le plus longtemps possible. Il est à noter cependant que si cet effet incite les instances de SCP-263-FR-02 à rester le plus longtemps à l’intérieur de SCP-263-FR, il provoquera chez une instance humaine un très fort désir de s'échapper de SCP-263-FR. Il est probable (mais pas encore prouvé à l'aide de tests) que ceci est dû à ses connaissances des conditions de vie du monde extérieur.
Ceci pousse alors les instances humaines à prendre des risques démesurés afin de retourner à la surface.
Se trouvent également dans ces cavités divers objets d'origine maritime, tel que des morceaux d’épaves, de bois flotté et de corail. La présence de nombreux spécimens de coquillages non identifiés dotés d'une carapace produisant une bioluminescence de forte intensité est également à noter.
Les instances de SCP-263-FR-01 ont été observées chasser des phoques et récolter des algues diverses de manière quotidienne pour subvenir aux besoins des instances de SCP-263-FR-02.
La plupart des individus stockés dans SCP-263-FR souffrent de malnutrition due au changement brutal de régime alimentaire.
Les instances de SCP-263-FR-02 sont séparés arbitrairement du fait de leur apparence, une espèce présentant un dimorphisme sexuel important sera stockée dans deux cavités différentes.
Addendum 263-FR-A :
Durant la première mission d’exploration de SCP-263-FR par une équipe de la Fondation, les restes d'un journal de bord en cuir furent trouvés dans l’une des cavités. Ceux-ci appartiennent apparemment à Ernest ████████, un marin-pêcheur porté disparu le ██/██/201█, et décrivent le séjour d’un équipage de naufragés dans SCP-263-FR, apportant ainsi à l’équipe de recherche de nombreuses précisions sur les conditions de vie dans SCP-263-FR. Les différentes entrées sont consultables par ordre chronologique ci-dessous.
Addendum 263-FR-B : Contexte de récupération
SCP-263-FR fut porté à l’attention de la Fondation après la découverte de quatre cadavres au large de la Côte d’Ivoire. Les corps présentaient plusieurs marques de morsures de requins, mais aucune d’entre elles n’est la cause du décès. L’autopsie permit l’identification des corps comme ceux de Philippe ██████, Roger████, d’Hakim ███████ et de Jimmy ████████, quatre marins disparus en mer après le naufrage de leur navire un mois plus tôt.
L’autopsie permit également de statuer sur la cause de la mort des trois premiers corps, une embolie pulmonaire causée par un accident de décompression dû à une remontée trop rapide. Le quatrième marin, Jimmy ████████, semble quant à lui être décédé suite à l’aggravation d’un ulcère à l’estomac.
Lors de l’arrivée de la Fondation à l’emplacement de SCP-263-FR, les agents de récupération furent entraînés sous l'eau par un banc d’instances de SCP-263-FR-01. Ils furent déposés à l’intérieur de SCP-263-FR, où ils récupérèrent le journal d’Ernest ████████, capitaine du navire naufragé. Lors de la récupération des membres du personnel de récupération à l’aide de drones d’aide au confinement et à l’exploration des anomalies sous-marines de type "Nommo", les instances de SCP-263-FR-01 tentèrent de reconduire ceux-ci dans SCP-263-FR à l'aide de leurs mâchoires, sans toutefois chercher à infliger de blessures lourdes. Une fois éloignées de quatre (4) kilomètres de SCP-263-FR, les instances de SCP-263-FR-01 ne portèrent plus aucun intérêt aux membres du personnel de récupération.
De plus, les chercheurs affectés à l’étude de SCP-263-FR purent observer la présence de nombreux cadavres d’instance de SCP-263-FR-013 situés aux alentours de SCP-263-FR. Le décès de ces instances semble être dû à une perte de sang importante causée par de nombreuses lacérations, notamment au niveau des branchies et des yeux. Le corps d’Ernest ████████ n’a pas été retrouvé.