SCP-242-FR-B

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  Titre : SCP-242-FR-B
  Auteur : DrGemini
  Date : 23 juillet 2017
  Image : Informations manquantes

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SCP-242-FR-B en interrogatoire.

Objet n^o : SCP-242-FR-B

Niveau de Menace : Jaune ●

Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-242-FR-B est confiné dans l'Aile Est du Site-Beth, dans une cellule pour humanoïde standard complètement ignifugée et adaptée pour résister à de fortes chaleurs. Le mobilier admis dans cette cellule doit lui aussi être adapté en conséquence. Bien que SCP-242-FR-B n'en ait pas besoin, il tient à ce que deux repas quotidiens standards lui soient servis par jour, requête qui a été approuvée.

En tant que rare membre du GdI terroriste SAPHIR capturé vivant¹, SCP-242-FR-B détient sans doute des informations clefs pour la Fondation, et doit être traité comme tel. Des interrogatoires doivent être conduits trois à quatre fois par semaine dans une salle ignifugée et climatisée, équipée d'une table de grande dimension pour le confort de l'interrogateur, et surveillée par deux agents. Sa cellule doit être mise sous surveillance continue. Il est rappelé aux agents en fonction que SCP-242-FR-B se considère comme un être humain vivant, et que par conséquent l'usage d'armes à feu standards suffisent à servir de moyen de dissuasion en cas de problème.

SCP-242-FR-B faisant partie d'un GdI hostile à la Fondation, et même en prenant en compte son attitude collaborative, il ne peut être considéré comme digne de confiance et doit être placé sous surveillance constante. Il est également rappelé que SCP-242-FR-B a conscience de la manière dont il est perçu et pourrait chercher à en jouer, peu importe de ses convictions personnelles.

Description : SCP-242-FR-B est un squelette humain blanchi, animé et conscient répondant au nom de Nathan Santoni. SCP-242-FR-B est vêtu d'une blouse blanche sur laquelle le logo du Groupe d'Intérêt SAPHIR a été cousu. SCP-242-FR-B est constamment consumé par un feu de couleur bleu, d'une température variant entre 1 800°C et 2 100°C et émettant un flux lumineux anormalement élevé (entre 46 000 lm et 51 000 lm). Ce feu s'est avéré inextinguible par les méthodes testées par la Fondation, et semble perdurer en dépit du fait que toutes les chairs du sujet aient déjà été consumées. La blouse de SCP-242-FR-B ne semble pas être affectée par les flammes, les raisons de ce phénomène sont à ce jour inconnues.

SCP-242-FR-B semble être capable de se mouvoir, de voir, d'entendre, de communiquer oralement et d'effectuer la plupart des actions dont un être humain normal est capable, et ce en dépit du fait qu'il ne dispose d'aucun des organes nécessaires. Sa psyché semble être étonnamment stable en dépit de son état, cela étant en grande partie due au syndrome de Filbuson aigu qui lui a été diagnostiqué. En effet, SCP-242-FR-B est totalement conscient de son état physique, de la manière dont le perçoivent les autres et de l'impact de sa présence sur son environnement immédiat, mais semble reporter tout cela au rang d'illusion dont il est lui-même victime. Il est persuadé d'être un être humain normalement constitué et de ne pas avoir changé depuis son incident (voir Journal de Récupération) et de toujours avoir les même besoins et les même faiblesses qu'un être humain normal, même si cela n'est pas vérifiable.

SCP-242-FR-B s'est avéré avoir une attitude très cynique et résignée une fois sous contrôle de la Fondation, mais s'est toujours montré collaboratif dans ses actes, bien que plus réservé lors des interrogatoires.

Journal de Récupération : Le 29/02/██, l'intégralité de la population dans un rayon de 30 km autour de la région d'Avignon fut observée arrêter ses activités et réunir des biens ou des êtres chers dans un but sacrificiel avant de se diriger vers un entrepôt en flamme dans la banlieue Est de la ville. La source de cette infection fut rapidement déterminée comme étant un danger cognitif de classe Corail, et désignée SCP-242-FR. Trois Forces d'Interventions Mobiles formées contres les dangers cognitifs, mémétiques et eschatologiques furent envoyées sur place pour neutraliser SCP-242-FR et contenir les civils, avec peu de succès, une partie des agents étant eux-même affectés par SCP-242-FR. Dans un même temps, six équipes de la division PHYSIQUE de la CMO et une escouade de l'Initiative Horizon appartenant au Projet Malleus convergèrent avec les forces de la FIM en place, et permirent de gérer au mieux la situation.

L'influence cognitive de SCP-242-FR pris fin lorsque le sujet Nathan Santoni entra volontairement, et sans subir d'influence cognitive, en contact avec SCP-242-FR. Cela résulta en la quasi-neutralisation de SCP-242-FR, désormais classifié SCP-242-FR-A ; en l'intégration du sujet à l'objet, désormais classifié SCP-242-FR-B ; et en l'apparition d'une seconde entité, classifiée SCP-242-FR-C, possédant les capacités cognitives du SCP-242-FR original. Ces trois éléments semblent intrinsèquement liés entre eux et ne doivent pas être réunis.

Addendum 01

Bande vidéo n°1. Date : 8 octobre 2005, 15:09. Durée : 23 minutes.
SCP-242-FR est vu situé au centre de l'entrepôt. Une douzaine de personnes sont assises en tailleur en cercle autour du feu. Toutes sont habillées de blouses blanches, certaines de gants ou de lunettes de laboratoire en dépit de l'absence d'installation scientifique aux alentours de l'entrepôt. Les personnes restent présentes assises les yeux fermés toute la durée de la bande.

Bande vidéo n°4. Date : 19 avril 2006, 21:57. Durée : 15 minutes.
Huit personnes sont assises en tailleur en cercle autour de SCP-242-FR. Au bout de la dixième minute, la troisième personne en partant de la droite se lève précipitamment et disparaît hors cadre en courant. Les sept autres restent silencieuses. Cinquante-trois secondes plus tard l'individu réapparaît en courant, les bras chargés d'une pile de livres, de carnets, de trois microscopes et d'un clavier d'ordinateur, qu'il commence à jeter uns par uns dans les flammes. Plusieurs des personnes présentes ouvrent les yeux et sont vues en train de parler mais personne ne se lève. Une personne hors cadre arrive en marchant et abat l'individu influencé à l'aide d'une arme de poing.

Bande vidéo n°9. Date : 13 juin 2006, 18:04. Durée : 49 minutes.
L'entrepôt est vide, en dehors de SCP-242-FR, durant les 28 premières minutes. A la vingt-neuvième minutes, plusieurs membres de SAPHIR entrent par la droite, dont deux portant une large boîte métallique à deux poignées. Les personnes en présence, dix au total, s'arrêtent et se couvrent les oreilles à l'aide de casques anti-bruit. Après cela, un des individus ouvre la boîte métallique tandis qu'un second en fait précautionneusement sortir ce qui a été reconnu comme SCP-████-IT. L'objet est jeté dans les flammes, tressaute quelques instants, puis commence à fondre avant de disparaître. SCP-████-IT était réputé indestructible.

Addendum 02

Dr Gémini : Bonjour, 242.

SCP-242-FR-B : Bien le bonjour.

Dr Gémini : Aujourd'hui j'aimerais que nous discutions un peu des Evènements d'Avignon si vous le voulez bien. A moins que vous ne vouliez revenir sur votre condition physique ?

SCP-242-FR-B : Non merci, on a déjà parlé de ça mille fois. Je suis tout à fait normal. Être un squelette ambulant dans une fournaise sans fin briserait… quoi ? Une douzaine de lois physiques élémentaires ? Je vais bien.

Dr Gémini : Je vois ça. Et la douleur ?

SCP-242-FR-B : Toujours présente. Tout comme la voix de la Singularité qui hurle dans ma tête plus fort que jamais. Où que j'aille. Quoi que je fasse. Même quand je dors.

Dr Gémini : Et ça ne vous rend même pas un peu fou ?

SCP-242-FR-B : Ecoutez, quand on choisit d'ignorer une voix on l'ignore. Point. Peu importe que ce soit un murmure ou un hurlement. Comme pour la douleur. Vous voyez ces fakirs qui mettent leur main dans le feu, qui se concentrent pour ignorer la douleur et qui la retirent comme si de rien n'était ? Quand on sait que le feu n'existe pas c'est encore plus facile.

Dr Gémini : Intéressant. Ravi de voir que vous vous portez bien dans tous les cas. Donc, Avignon. Que pouvez-vous me dire sur cette nuit-là ?

SCP-242-FR-B : Je vois pas trop par où commencer. Je ne vous dirais rien que vous ne sachiez pas déjà de toute façon.

Dr Gémini : On a la liste de tous les corps retrouvés, vous ne dénoncerez personne. J'attends surtout de vous… votre point de vue, en quelque sorte. Sur l'incident qu'il nous a fallu couvrir.

SCP-242-FR-B : Oh, les Singularités, vous savez… Le feu existait parce qu'on croyait en lui, vous voyez ? Nous on l'utilisait, déjà, parce qu'il permettait de détruire efficacement d'autres Singularités, mais surtout pour nous entraîner à ignorer l'illusion de voix, d'ordres dans la tête qui étaient assez flagrants et nocifs. À quelques victimes près, ça nous a été d'une grande aide côté renforcement psychologique. Bref. Je suppose que la Singularité avait besoin d'attention, et qu'au lieu de disparaître faute de croyance de notre part - on y était presque, j'en suis sûr - elle a décidé d'élargir son champs d'action d'un coup. D'exploser.

Dr Gémini : Littéralement.

SCP-242-FR-B : Littéralement, oui. Voir, c'est croire. Je soupçonne qu'il fallait que les gens le voient pour que l'effet prenne à cette échelle. Rien de mieux qu'un incendie. Naturellement les gens ont pété les plombs. Ça c'est vraiment ce qu'on voulait éviter.

Dr Gémini : Hm hm. Et comment avez-vous réagi ?

SCP-242-FR-B : On était coincé dans un entrepôt en flamme, encerclés par des milliers de personnes attirés comme des insectes, en marche pour sacrifier ce qu'ils avaient de plus cher, et les extincteurs marchaient pas. On pouvait pas faire grand chose. On a barricadé ce qu'on pouvait, histoire qu'ils n'accèdent pas au Buisson proprement dit. Puis on s'est posté aux fenêtres pendant que tout flambait et on a tiré comme on pouvait. Sur ceux qui venaient sacrifier d'autres personnes en priorité. Et ceux avec des objets précieux, dans un second temps.

Dr Gémini : Et ça a suffit ?

SCP-242-FR-B : Vous le savez mieux que moi, non ? Il leur a fallut moins de dix minutes pour submerger l'entrepôt. On était pas formés à tirer, nous. On est des humanistes.

Dr Gémini : C'est là que vous… qu'il vous est arrivé ce qui vous êtes arrivé. Vous saviez ce que vous faisiez ?

SCP-242-FR-B : Aucune foutre idée. La moitié de la loge était morte dans l'incendie ou piétinée par les zombies, j'allais y passer de toute façon. Ça m'est vaguement venu à l'idée que, si le Buisson réclamait des croyants qu'ils sacrifient ce à quoi ils tenaient le plus au nom de leur foi, alors un athée qui se balance lui-même sans aucune foi le contrarierait un minimum. Il s'avère que j'avais raison, et pas qu'un peu.

Dr Gémini : Votre intervention a fait de vous ce que vous êtes et a en plus divisé le SCP initial en deux parties.

SCP-242-FR-B : Non, la Singularité m'a intégré dans son paradigme et a reporté son biais cognitif majeur dans une manifestation plus faible. C'est ce qu'on dit chez SAPHIR, c'est ce qu'il s'est passé. L'Initiative dit qu'un ange y était caché depuis le début et que je l'ai chassé, enfumé avec mon athéisme. La CMO que l'entité s'est "fracturée"… Non, cette illusion est comme un reflet dans une flaque, vous voyez ? Balancez un caillou au milieu de la flaque et vous troublez tout. Vous ne le détruisez pas, mais vous créez de la confusion. Je suis le caillou au cœur de la flaque. Maintenant je suis enfoncé en plein de dedans, mais j'ai tout gâché en m'y jetant. Ça valait le coup.

Addendum 03 - Accréditation de niveau 343-A nécessaire.

Le 09/09/██ à 11:01, SCP-242-FR-B fit la demande spontanée de rencontrer SCP-343, alors qu'il n'avait aucun moyen de connaître l'existence de ce dernier.
Demande refusée.

Le 09/09/██ à 11:01, SCP-343 fit la demande spontanée de rencontrer SCP-242-FR-B.
Demande acceptée.

SCP-242-FR-B fut conduit le plus rapidement possible jusqu'au Site-17. SCP-343 invita SCP-242-FR-B à prendre le thé avec lui, et demanda à ce que personne ne les accompagne ou ne surveille la cellule. Les agents sur place ne purent qu'accepter.

Voici une retranscription de la caméra de sécurité que SCP-343 avait admis à l'intérieur de sa chambre :

Heure : 18:07. SCP-343 et SCP-242-FR-B sont assis face à face autour d'une table garnie d'un service à thé. En dépit des propriétés anormales de SCP-242-FR-B, son environnement ne semble pas prendre feu ou souffrir de la chaleur.

SCP-242-FR-B : [buvant une gorgée de thé] Excellent, ce thé.

SCP-343 : Merci, Nathan. Une de mes meilleures créations.

Les deux sujets gardent le silence pendant 43 secondes.

SCP-343 : Navré de voir qu'un de mes Fils a été poussé à de telles extrémités. [boit une gorgée] Contre moi. Les relations familiales qui se dégradent, c'est toujours un peu triste. Mais vous ne passez jamais me voir, vous autres, à SAPHIR.

SCP-242-FR-B : [verse un sucre dans son thé] Oh si, vous savez… On passe régulièrement dans votre Maison. Vos Maisons. [touille] Souvent elles explosent après.

SCP-343 : Je sais. [boit une gorgée] J'en ai d'autres.

SCP-242-FR-B : Je ne crois pas.

SCP-343 : Non, bien sûr que non.

SCP-242-FR-B : Vous n'avez aucun titre de propriété à me montrer, n'est-ce pas ?

SCP-343 : [rit] Effectivement.

SCP-242-FR-B : Vous en êtes réduit à vous faire passer pour un bonhomme magique pour avoir un appartement gratuit.

SCP-343 : J'aime beaucoup l'expression… [boit une gorgée] …"bonhomme magique". Elle me définit assez bien au final.

SCP-242-FR-B : Je ne doute pas que laisser un Holocauste se produire sans rien faire soit aussi divertissant qu'un tour de carte.

SCP-242-FR-B lève sa tasse pour boire une gorgée. La tasse éclate à cause de la chaleur. SCP-242-FR-B fait mine de boire tout de même, l'anse de la tasse toujours dans sa main.

SCP-242-FR-B : Pas vraiment brisée, vous voyez.

SCP-343 : Je ne vois que ce que je crois.

28 secondes de silence. SCP-343 sort une seconde tasse qu'il remplit de thé et tend à SCP-242-FR-B. Il se sert également un biscuit qu'il trempe dans sa tasse.

SCP-343 : Ironique que vous critiquiez un manque d'action de ma part face à l'extermination des Juifs. Vous n'aimeriez pas me croiser au coin d'une rue lors d'une de vos petites interventions.

SCP-242-FR-B prend sa tasse de thé, la tend lentement à bout de bras sur sa droite et en verse lentement le contenu sur le sol. Il fixe SCP-343 tout le long de l'opération.

SCP-242-FR-B : Oups.

SCP-343 : Un accident absolument pas désiré, à ce que je vois. Comme le Big Bang, je suppose ?

SCP-242-FR-B : Vous pourriez me resservir ?

SCP-343 : Avec plaisir.

SCP-242-FR-B : Bien. Une tasse de thé si chaude que même vous ne pouvez la boire, s'il vous plaît.

SCP-343 : Je savais que vous diriez ça.

SCP-242-FR-B : Facile à dire une fois que c'est demandé. Alors allez-y. Un classique. Si vous êtes omnipotent, il n'y a rien que vous ne puissiez créer…

SCP-343 : Et si je suis omnipotent il n'y a rien que je ne puisse boire. Un classique, en effet. Même s'il me semble qu'il s'agissait plutôt d'une pierre à la b-

SCP-242-FR-B : Ne changez pas de sujet, faites-le.

SCP-343 : Des ordres ?

SCP-242-FR-B : Ne changez pas de sujet et faites-le.

SCP-343 : Une telle température reviendrait à détruire la région, et vous le savez.

SCP-242-FR-B : Et vous savez sans doute que je n'en ai rien à battre. Je suis déjà en flammes. Faites-le.

SCP-343 : Vous n'êtes pas en flammes. Vous le savez. Et, figurez-vous, je le sais aussi.

SCP-242-FR-B : Et je n'en ai rien à faire de mourir, puisque je ne risque pas de tomber sur vous de l'autre côté. Faites-le.

SCP-343 : Vous savez, vous me faites pens-

SCP-242-FR-B : Faites. Le.

SCP-343 : Vous êtes extrêmement-

SCP-242-FR-B : Faites. Le.

La caméra se coupe à 18:16.
La caméra se rallume à 18:18. La table ainsi qu'une partie du mobilier de la chambre sont détruits, pourtant les deux sujets se font face, assis, leur tasse de thé à la main, comme si ils n'avaient pas bougé.

SCP-343 : -elance la caméra de surveillance, que tout le monde puisse voir votre comportement.

SCP-242-FR-B : Votre patience n'est pas sans limite ?

SCP-343 : Je n'ai jamais été aussi calme très cher. Je tiens simplement à ce que nos amis de la Fondation aient accès à toutes les données qui leurs seront utiles.

SCP-242-FR-B : Oui, vous n'êtes pas du genre à détruire les preuves.

SCP-343 : Toute action humaine est purement humaine. Mes Plans sont secrets, mes Voies, impénétrables. Certains ordres sont faux, certaines demandes sont sincères. J'ai créé le Buisson et Amziriel tout comme j'ai créé SAPHIR.

SCP-242-FR-B : Vous osez ?

SCP-343 : J'ose. Je suis le Créateur. Tout découle de moi. Là, vous allez me parler du libre-arbitre, alors que je vous parlais à l'instant des choix des Hommes. Mais là encore, je ne peux rien dévoiler sur mes Plans.

SCP-242-FR-B garde le silence durant 68 secondes.

SCP-242-FR-B : Vous n'êtes pas Dieu.

SCP-343 : J'avais cru comprendre que vous refusiez mon existence, oui.

SCP-242-FR-B : Vous m'avez très bien compris. Vous n'êtes pas-

La caméra se coupe à 18:22.

Lors de l'arrivée des agents de sécurité dans la chambre de confinement, les deux sujets avaient disparus. Tous deux réapparurent dans leurs cellules respectives à 5:45 le lendemain matin.

Le personnel spécialisé ne parvint à obtenir aucune information concernant les échanges et les actions s'étant déroulés ce soir-là.

Note du Dr Sibur : La nuit du 09/08/██, la température et la luminosité externes de SCP-242-FR-B ont été observées diminuer de moitié à plusieurs reprises entre une heure et quatre heures du matin. Le passage des flammes du bleu à l'orange sur les enregistrements des caméras de sécurité est très net. Son cas est à surveiller.

Footnotes

1. Le terme "vivant" est ici à relativiser.