Objet no : SCP-219-FR
Niveau de Menace : Rouge ●
Classe : Keter / Non Confiné
Procédures de Confinement Spéciales : SCP-219-FR est actuellement non-confiné. Toute approche de l’entité doit se faire de préférence en journée pour augmenter les chances de capture. Toute trace d’attaque en groupe réalisée par des animaux divers sur des êtres humains doit être immédiatement remontée au Site-Yod et à la FIM Delta-4 « Safari Time ! », chargée de la traque de l’entité.
En cas de traces d’activité potentielle de SCP-219-FR, les membres de la FIM Delta-4 doivent avoir à disposition une banque d’agents mémétiques visuels et audios sur divers formats pour appâter l’entité.
Toute trace d’activité potentielle de SCP-219-FR doit être amenée en amont au Conseil O5 pour validation d’action.
Description : SCP-219-FR est une entité reptilienne changeuse de forme, consciente et extrêmement intelligente, connue pour être la plupart du temps un serpent de plusieurs dizaines de mètres de long pour quelques mètres de diamètre :
• Longueur minimum – maximum enregistrée : 4 m – 79 m
• Diamètre minimum – maximum enregistré : 50 cm – 4 m
• Masse minimum – maximum (estimée) : 80 kg – 15 tonnes.
Cette masse varie selon les éléments ingurgités par l’entité (proies matérielles ou anomalies mémétiques) de façon positive, et de façon négative selon les dégâts qui lui sont infligés.
L’entité développe deux phases : une diurne, et une nocturne.
Lors de la phase nocturne, SCP-219-FR fait preuve de capacités d’adaptation étonnantes à son environnement et aux menaces à proximité, semblables à celles de SCP-062-FR, quoique bien inférieures en termes de rapidité. Elle traque et chasse comme n’importe quel prédateur afin de se nourrir, avec une préférence pour des proies humaines, bien qu’il semble que son organisme soit capable de survivre sans se nourrir pendant de longues périodes.
L’entité est également capable de désactiver toute anomalie liée au transfert de l’information, ou résultante de telles anomalies dans un rayon variant selon sa taille. Selon les divers enregistrements connus de SCP-219-FR, ce rayon est calculé en multipliant sa longueur par le nombre d’or. Les sources d’anomalies mémétiques entrant dans le rayon d’action de SCP-219-FR sont systématiquement détruites, ou rendues inefficaces de façon permanente. L’effet semble pourtant ne pas affecter les transferts mémétiques non touchés par une quelconque anomalie.
SCP-219-FR semble avoir un intérêt et une crainte particulière envers les anomalies mémétiques, d’autant plus si celles-ci sont d’origine humaine. Cette crainte semble être associée à un fort sentiment de haine, qui pousse l’entité à détruire systématiquement toute anomalie liée à l’information de façon plus globale à sa portée.
Lors des rares entretiens enregistrés entre l’entité et les membres du personnel de la Fondation SCP, la créature a démontré éprouver une haine intense envers le genre humain.
En phase diurne, l’entité s’enroule sur elle-même, formant une sphère, afin d’exposer un maximum son corps à la lumière solaire, excepté sa tête, qui se trouve au centre de la sphère, totalement isolée de toute lumière. Il a été remarqué que l’entité adopte cette attitude à l’heure exacte du lever du soleil, qu’il y ait présence de lumière solaire ou non (comme dans une caverne, par exemple). Lors de tels changement de comportement, ou lors de phases de récupération suite à des dégâts trop importants, ses écailles durcissent de façon immédiate, et il est alors impossible d’endommager, ou de réveiller l’entité de quelque façon que ce soit. Mettre en contact la tête de l’entité avec la lumière solaire génère visiblement une vive douleur à celle-ci, entraînant une perte de masse considérable de SCP-219-FR, qui tentera tout pour la cacher dans l’obscurité.
Durant cette phase, il est supposé que SCP-219-FR hiberne, en se nourrissant de la lumière solaire (même lorsque celle-ci est amoindrie par des nuages) afin d’alimenter un mécanisme supposé être similaire à SCP-877, logé dans le crâne de l’entité.
Pendant cette phase d’hibernation, SCP-219-FR est capable de prendre le contrôle de toute entité infectée par SCP-877 dans les 10 à 100 km aux alentours, selon sa taille actuelle, afin de les pousser à attaquer des êtres humains, ou si possible, de les isoler ou piéger dans des zones où l’entité n’aura aucun mal à aller les dévorer une fois la nuit tombée.
En parallèle de cette activité, SCP-219-FR émet, dans une portée identique à celle de son rayon de contrôle des entités touchées par SCP-877, un signal électromagnétique capable d’infiltrer tout support informatique. Pendant cette phase, tout support informatique présent dans le rayon d’action et étant infecté par une anomalie mémétique sera attaqué par l’entité. Dans un délai d’une (1) à sept (7) heures, le matériel informatique attaqué sera purgé de toute source d’anomalie mémétique. Il semble que SCP-219-FR utilise cette capacité comme seconde forme de prédation, et augmente sa masse et sa taille à chaque anomalie ainsi détruite, de façon plus ou moins importante selon la complexité de l’anomalie attaquée et du nombre de personnes infectées par cette anomalie purgées. La possibilité que SCP-219-FR absorbe les anomalies en question est à l’étude.
SCP-219-FR semble également capable de détecter les anomalies mémétiques en dehors de sa portée d’attaque (voir Addenda-219-FR-123 du Dr Grym sur les schémas de déplacements de SCP-219-FR)
La forme sphérique adoptée par SCP-219-FR ainsi que les modifications portées à la nature ses écailles durant la phase diurne sont supposées être vouées à agir comme un amplificateur du signal, tout en protégeant la tête de l’entité.
Lorsque SCP-219-FR est gravement endommagé (c’est-à-dire, qu’il atteint sa taille minimale enregistrée), il passe en phase diurne, et devient alors inaltérable, et ce, jusqu’à récupération complète d’une masse satisfaisante, que cela soit par la prédation d’anomalies mémétiques dans son rayon d’action (récupération rapide), ou par un repos (récupération plus lente).
Toute tentative d’empêcher SCP-219-FR de se positionner en forme diurne s’est soldée par un échec.
Le fait que SCP-219-FR soit capable de propager SCP-877 par sa morsure est encore inconnu.
Addendum : Les premières traces de SCP-219-FR dans notre monde remontent à la découverte, en 2006, dans un entrepôt saccagé de Marshall, Carter and Dark, apparemment abandonné depuis plusieurs années, de documents provenant de l’Université d’Alexylva, traitant visiblement de SCP-219-FR.
Les documents furent datés de la fin des années 80, et quelques informations furent récupérées de ces documents, en dépit de la moisissure et de l’état général de ces derniers. Tous sont retranscrits ci-après, dans leur traduction en français depuis le grec ancien, langue initiale des documents.
Suite à la découverte de certains documents de la Main du Serpent, de nouvelles théories sur l'origine de SCP-219-FR ont vu le jour, plus particulièrement au sujet de sa potentielle [DONNÉES CENSURÉES].