
SCP-1912
Objet no : SCP-1912
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : L'actuelle colonie de SCP-1912-1 doit être confinée dans le Biodome-C-7 du Bio-Site 66. Un chercheur familier avec la méthode d'apiculture utilisant la ruche de Langstroth doit toujours être présent sur le Bio-Site 66 et doit personnellement effectuer la vérification de maintenance hebdomadaire, ainsi que superviser la récolte bi-hebdomadaire de SCP-1912-B.
SCP-1912-B doit être récolté par deux Classe-D portant une protection intégrale, et stocké dans des récipients hermétiques dans la zone de stockage réfrigérée C. Tout contact avec SCP-1912-A doit être strictement évité excepté durant les événements de "reproduction", qui doivent avoir lieu tous les 14 jours en utilisant n'importe quel Classe-D présent sur le Site. Il peut être nécessaire de restreindre complètement le sujet pour cela ; cependant, il est vital de n'utiliser aucune forme de sédatif ou de produit calmant sur celui-ci, ceux-ci pouvant interférer avec l'événement de reproduction.
La colonie de SCP-1912 doit être maintenue à sa population actuelle de 45000 avec une variance acceptée de 2500. SCP-1912 doit demeurer où il se trouve au centre du Biodome-C-7 et ne doit pas être déplacé excepté en cas d'événement d'évacuation de Classe A.
Description : SCP-1912 est une montre gousset datant des années 18██-18██ (il est théorisé qu'il a probablement fallu au moins 15 ans pour terminer la montre). La montre est d'un style identique à celles de █████████████ ███████ ; cependant, plusieurs composants suggèrent qu'elle a été terminée jusqu'à 5 ans après sa mort présumée. La montre a subi plusieurs modifications mineures. SCP-1912 fut découvert au domicile de █████ ██████, un membre important de [SUPPRIMÉ], une secte environnementaliste petite mais extrêmement militante. █████ ██████ avait converti sa cave en atelier et est supposément mort de malnutrition peu de temps après avoir fait les modifications sur SCP-1912.
Par des moyens inconnus SCP-1912 sécrète constamment un fluide clair à une fréquence variable, désigné ci-après par SCP-1912-A. Le fluide est absolument identique à du nectar excepté pour son effet anormal principal. À cause de la nature extrêmement complexe de SCP-1912, des requêtes pour le démonter et examiner son mécanisme ont été refusées.
Lorsque SCP-1912-A entre en contact avec de la peau humaine, une cloque se forme au cours des 2 à 6 heures suivantes. La cloque a une taille variable en relation avec la quantité de SCP-1912-A entrée en contact avec la peau, avec une limite inférieure de ~5ml produisant une toute petite cloque et une limite supérieure de ~1500ml capable de produire des cloques sur la totalité du corps. Au cours des 24 à 72 heures suivantes, la cloque se propage sur la peau et grandit également. L'expérience ne cause pas de douleur ; cependant, les sujets rapportent des sensations d'inconfort intense et des nausées, ainsi que des mouvements et "bourdonnements" en provenance de l'intérieur de la cloque.
Après une période de 72 à 96 heures la cloque commencera à provoquer un inconfort extrême au sujet, des "démangeaisons" et de la douleur. Le sujet infecté grattera invariablement la cloque, peu importe les instructions (il est supposé que cet effet soit purement physique). En raison de l'affaiblissement de cette zone, seuls quelques grattements sont nécessaires pour percer la peau et "éclater" la cloque.
Lorsque cela arrive, plusieurs abeilles communes (Apis mellifera) – désignées ci-après par SCP-1912-1 – sortiront de la cloque. Les instances émergentes de SCP-1912-1 se trouveront dans une boule extrêmement compressée ; cependant, elles ne souffriront d'aucun dommage durant l'événement. La "boule" de SCP-1912-1 se séparera rapidement et, en fonction de la taille de la cloque, peut être composée d'entre 30 et 1000 "abeilles ouvrières". Aucun autre type d'abeilles n'a jamais été observé, probablement à cause de la nature de SCP-1912-1 rendant inutile la présence d'une reine et de faux bourdons1.

Instances de SCP-1912-1 ayant récemment émergé
L'événement de reproduction cause étonnamment peu de dommages physiques au sujet, mais peut causer un trauma émotionnel ; les sujets doivent recevoir des amnésiques de Classe C après un traitement pour toute blessure mineure subie.
Si un événement de reproduction n'a pas lieu au moins une fois tous les 14 jours, alors SCP-1912-1 commencera à changer de comportement. Au lieu de récolter SCP-1912-A, les instances de SCP-1912-1 recouvreront à la place leurs pattes de SCP-1912-A et chercheront à se poser sur des humains. Une unique instance de SCP-1912-1 n'est pas suffisante pour causer une cloque, cependant, il a déjà été observé qu'un essaim de SCP-1912-1 est plus que suffisant.
Les instances de SCP-1912-1 chercheront instinctivement SCP-1912 et n'ont vraisemblablement pas de distance limite à laquelle elles peuvent le sentir. Même si l'événement de reproduction a lieu à une distance à laquelle elles mourraient avant d'avoir atteint SCP-1912, les instances de SCP-1912-1 voleront quand même invariablement dans cette direction. Il est théorisé que les instances de SCP-1912-1 sont incapables de récolter le nectar de façon typiquement attendue pour des abeilles communes.
Si elles sont mises en présence de SCP-1912, les instances de SCP-1912-1 commenceront à récolter SCP-1912-A. La Vitesse de sécrétion de SCP-1912-A semble être directement corrélée avec la taille de la colonie de SCP-1912-A. Le miel produit par SCP-1912-1 – désigné ci-après par SCP-1912-B – n'a pas de composants chimiques anormaux et ne produit aucun effet anormal.