SCP-1884

Objet no : SCP-1884

Classe : Sûr

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-1884-A doit être logé dans une cellule résidentielle de basse sécurité du Bio-Site 59. En raison des particularités physiques de SCP-1884-A, un aide-soignant de niveau 1 doit assister SCP-1884-A dans ses activités quotidiennes, comme l’habillage et l’alimentation.

SCP-1884-B doit être gardé dans une chambre de confinement standard, également située au Bio-site 59. Compte tenu du fait que SCP-1884-B ne requiert aucune nourriture et ne produit aucun déchet organique, le nettoyage hebdomadaire classique de la chambre n’est pas nécessaire. Cependant, SCP-1884-B requiert un entretien bimensuel afin d’éviter toute blessure accidentelle due à ses ongles.

Afin de s’assurer de la coopération de SCP-1884-A et SCP-1884-B au cours des tests, SCP-1884-A est autorisée à entrer dans la chambre de confinement de SCP-1884-B une fois par semaine pendant quatre (4) heures maximum. Ces sessions doivent être surveillées par un minimum de deux (2) membres du personnel de la sécurité et enregistrées dans un but d’étude.

Description : SCP-1884-A est un être humain aveugle de sexe féminin et d’origine albanaise, âgé de 68 ans le 11/03/████. SCP-1884-A ne possède pas de mains; ses avants-bras sont fusionnés à l’endroit où les os du poignet sont habituellement situés. Le corps de SCP-1884-A est couvert de nombreuses cicatrices, principalement au niveau du dos. SCP-1884-A déclare que ces blessures résultent de son mauvais traitement en captivité avant son confinement. SCP-1884-A parle l’albanais, le cantonais, l’anglais, l’allemand, le japonais, le mandarin et l’arabe modernisé, et a des connaissances rudimentaires en hindi, portugais, espagnol et swahili.

SCP-1884-B est un organisme vivant unique composé de neuf cent trente-deux (932) mains attachées au niveau du poignet à une masse centrale de chair allongée. Neuf cent vingt-neuf (929) de ces mains sont identiques, d’apparence similaire à celle des mains d’une vieille femme et sont génétiquement semblables à SCP-1884-A. Les trois (3) appendices restants semblent appartenir respectivement à un adolescent caucasien mâle, à une femme adulte hispanique et à un tigre du Bengale. La peau de SCP-1884-B est de la même épaisseur que celle d’un être humain, mais considérablement plus durable et résistante aux blessures superficielles. Tous les huit (8) à dix (10) mois, SCP-1884-B mue en se débarrassant de sa peau à la manière d’un reptile. SCP-1884-B est docile lorsqu’il n’est pas provoqué ; cependant, si une de ses mains ou plus est intentionnellement coupée ou endommagée de manière significative par tout organisme possédant des mains ou tout appendice équivalent, SCP-1884-B réagit en utilisant ses ongles pour sectionner la main (ou équivalent) de son agresseur, celle-ci étant ensuite incorporée à son anatomie.

SCP-1884-A et SCP-1884-B partagent une forte connexion télépathique. Tout ce qui est ressenti par SCP-1884-A est aussi ressenti par SCP-1884-B, et vice-versa. Des tests extensifs ont démontré qu’en dépit du lien mental, SCP-1884-B est indépendant et intelligent et est capable d’interagir avec le personnel de la Fondation même lorsque SCP-1884-A est sous sédatifs ou endormie de manière similaire. La relation entre les deux entités est symbiotique : SCP-1884-A utilise SCP-1884-B à la manière d’un chien d’aveugle, employant le sens du toucher de SCP-1884-B pour former une image mentale de son environnement ; de même, SCP-1884-A partage ses informations auditives avec SCP-1884-B et parle en son nom, transmettant verbalement ses pensées et ses requêtes.

SCP-1884 a été porté à l’attention de la Fondation après avoir tenté de prendre une chambre d’hôtel à ████, aux Emirats Arabes Unis, à 3h41 du matin. D’après le rapport rédigé par les forces de l’ordre locales, SCP-1884-A tentait de marchander les bijoux qu’elle portait sur elle en échange d’une chambre. Lorsque le réceptionniste déclina l’offre, SCP-1884-B entra par une fenêtre adjacente et s’approcha de lui avec hostilité, malgré les injonctions de SCP-1884-A. Après que le réceptionniste eu pris la fuite, SCP-1884-B vola la clef d’une chambre derrière le comptoir. Des agents de la Fondation présents dans la zone interceptèrent l’appel d’urgence du réceptionniste et découvrirent SCP-1884-A et SCP-1884-B dans une chambre de l’hôtel prévue pour une seule personne. Tous deux furent récupérés sans incident.

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