SCP-188-FR

Objet no : SCP-188-FR

Niveau de Menace : Jaune

Classe : Sûr

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-188-FR doit être conservé dans une mallette de 80 sur 20 cm garnie de mousse permettant de déplacer l’objet sans le saisir directement, elle-même stockée dans un casier de sécurité standard fermé par un verrou magnétique. Ce casier n’est accessible qu’aux membres du personnels de niveau 2 ou plus, par présentation de leur badge magnétique. En dehors des tests, SCP-188-FR ne doit jamais être attrapé à la main, y compris gantée ou muni d’une quelconque autre protection. Les tests sur SCP-188-FR ne peuvent être effectués que par des membres du personnel de Classe D, en présence d’un agent de sécurité. Chaque test devra être coordonné par un chercheur de niveau 2 ou plus.

Description : SCP-188-FR est une épée courte en bronze dépourvue de garde. Elle mesure soixante seize (76) cm de long pour un poids de mille cent cinquante quatre (1154) g. Sa surface est relativement oxydée mais présente des entailles révélant le métal, indiquant qu’elle aurait été utilisée après sa découverte.
L'étude de sa forme et de l’alliage qui la compose montre qu’elle est d’origine sumérienne, et qu’elle date d’au moins 2000 ans. Sur son pommeau est grossièrement gravé un sceau représentant un aigle.

Quand l’artefact est saisi par sa poignée par n’importe quelle partie par un individu qu’on identifiera comme SCP-188-FR-1, une entité humanoïde, ci-après appelée SCP-188-FR-2, va se matérialiser en face du sujet, ou à proximité si un obstacle l'empêche de le faire.
SCP-188-FR-2 a l’apparence d’un homme de 1,80 m en bonne condition physique. Il a le teint mat, les cheveux bruns et les yeux marrons.
L'entité porte un pantalon de toile descendant jusqu’au genou et une protection en cuir couvrant son épaule droite, du milieu de l’humérus jusqu’à la base du cou. Il tient une épée semblable à SCP-188-FR dans sa main droite.

SCP-188-FR-2 va se rapprocher du sujet jusqu’à une distance de deux (2) mètres environ. Il se tiendra alors face à SCP-188-FR-1 dans une posture défensive et lui demandera de l’attaquer pendant une (1) minute en lui faisant signe d’approcher avec la main. Passé cette durée, il tentera de porter un premier coup puis continuera tant qu'il n'aura pas tué SCP-188-FR-1. Même si le sujet lâche l’épée ou la donne à une autre personne, l’entité restera focalisé sur SCP-188-FR-1.
Les capacités de combat de l’entité s’adaptent à celles de SCP-188-FR-1 pour atteindre un niveau tel que le sujet éprouve une forte difficulté à combattre SCP-188-FR-2.
L’entité disparaîtra si elle réussit à tuer le porteur de l’épée ou si elle est suffisamment blessée, c’est à dire si elle reçoit un coup mortel ou plusieurs blessures graves.

L’attention de SCP-188-FR-2 ne semble pas pouvoir être captée par un stimulus extérieur, qu'il soit physique ou sonore. De par son incapacité à réagir à son environnement direct, porteur de l’épée exclu, il est théorisé que l’entité agit par automatisme et ne possède pas de conscience propre. Si SCP-188-FR-2 est enfermé, il tentera de briser son confinement en frappant les murs le séparant de SCP-188-FR-1 avec son épée. Il est donc inutile de confiner SCP-188-FR-2 car son épée ne pouvant subir aucun dommage, il finirait par éroder les murs de sa cellule. L’entité cherchera toujours à creuser en ligne droite par rapport au sujet.

Il est supposé à l’heure actuelle que SCP-188-FR était utilisé pour l’entraînement des gardes de [DONNÉES SUPPRIMÉES], un culte voué à Anzû1 qui aurait pris place sous le règne de Naram-Sin près de l’actuelle ville de Bagdad.
Le but de ce culte était de garder l’œuf d’Anzû, une relique sumérienne.
En suivant la trace des différents propriétaires de l’épée, la Fondation a pu remonter jusqu’au Pr █████, le chercheur à la tête du chantier archéologique où l’épée fut découverte. Les journaux qu’il a tenu durant les fouilles sont retranscrits ici :

Grâce à ces notes, la Fondation a pu retrouver le site où l’objet a été découvert.
Le temple fut retrouvé dans l’état décrit par le Pr █████, et une exploration rapide de celui-ci n’a rien révélé d’anormal. Voilà un extrait du rapport de mission :

"Le temple est dans le même état que décrit dans les journaux, il ne reste plus qu’une petite portion à examiner. On se rapproche du centre.
Plus on progresse, plus les murs semblent rayés, comme si on avait gravé des sillons sur la pierre, certains rendent les inscriptions illisibles.
On est dans la salle centrale, elle est beaucoup plus grande que les autres mais elle est complètement vide. Aucune décoration ou objet, contrairement au reste du temple. Au centre, le plafond s’est effondré, laissant une voie de lumière.
Sous le trou, il y a des morceaux, on dirait un vase en terre cuite brisé mais la matière semble beaucoup plus solide que de l’argile."

L’objet retrouvé par l’équipe sur place s’est avéré être un œuf, d’un diamètre moyen de 86 cm pour une hauteur de 124 cm. Il est impossible pour le moment de déterminer la nature artificielle ou naturelle de l’objet.

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