SCP-1871

Objet no : SCP-1871

Classe : Sûr

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-1871 est conservé dans un container vertical au Site de Stockage 08. Toute requête pour des tests doit être adressée au Dr Lutwidge.

Description : SCP-1871 est une épée à deux mains en acier munie d’une poignée cruciforme, mesurant 144 cm, dont une lame de 115 cm de longueur. La poignée est enveloppée de bandes de cuir. La garde de l’épée a été gravée, vraisemblablement à la main - les mots "He left it dead, and with its head" ("Il terrasse le monstre, et, brandissant sa tête"1), sont gravés d’un côté, tandis que les mots "He went galumphing back" ("Il s'en retourne galomphant"2) sont gravés de l’autre (ces deux gravures sont des citations provenant de "Jabberwocky", un poème absurde de Lewis Carroll). La lame de SCP-1871 est usée et montre des marques d’utilisation en combat – des traces d’un résidu violet peuvent être observées dans des entailles sur la lame et la garde.

SCP-1871 possède de nombreuses propriétés physiques anormales. Lorsqu’il est placé sur une surface plane, SCP-1871 s’orientera de lui-même de manière à se tenir sur son pommeau, la pointe vers le haut, bien que l’arme ne soit pas lestée. De plus, SCP-1871 se comportera occasionnellement comme s’il était immergé dans un liquide hautement visqueux alors que ce n’est pas le cas, et restera dans cet état pendant plusieurs heures avant de revenir à la normale. Seul SCP-1871 est affecté par ces propriétés.

Lorsqu’il est tenu par un être humain, SCP-1871 causera plusieurs anomalies sensorielles. Au total, 70 % des sujets ont connu des changements sur leur perception de l'équilibre, de manière à ce que leur sens de l’équilibre soit décalé de manière à ce qu’ils perçoivent la gravité comme agissant parallèlement à l’épée, avec la gravité variant avec la direction pointée par le pommeau. Pour cette raison, SCP-1871 est inutilisable en tant qu’arme et risque de finir par blesser ceux qui tenteront de s’en servir de cette manière. Cet effet cesse en même temps que le contact entre SCP-1871 et la peau du sujet.

20 % des sujets ne connaîtront pas ce changement de leur sens de l’équilibre, mais souffriront à la place d’hallucinations proprioceptives et de sensations somatosensorielles. Ces mêmes sujets subiront des sensations correspondant à un plan du corps drastiquement altéré, de taille plus grande que l’être humain moyen. Le plan du corps est perçu comme asymétrique et semble avoir au moins sept membres, trois appendices semblables à des queues, et pas de tête ou d’appendice analogue. Les sujets ne seront pas en mesure de ressentir les sensations somatosensorielles ou proprioceptives de leur propre corps durant ces hallucinations. Les sujets déclareront percevoir la sensation d’une pluie fine sur leur corps et de feuilles mouillées sur le sol. Les autres sens des sujets ne seront pas affectés, et ceux affectés peuvent souffrir de désorientation et de stress. Cet effet ne cesse pas lorsque le contact avec SCP-1871 est rompu et peut durer plusieurs heures après l’exposition.

10 % des sujets en contact avec SCP-1871 ne connaîtront pas de troubles sensoriels anormaux une fois en contact avec l’objet. Toutefois, lorsqu’ils manieront l’épée, un coup sera immédiatement asséné sans que SCP-1871 ou que le bras du manieur n’ait bougé de l’espace avoisinant. Suite à cela, SCP-1871 apparaîtra comme enveloppé d’un liquide violet et visqueux ayant une concordance chimique avec le résidu retrouvé sur l’épée (voir [DONNÉES CENSURÉES] pour l’analyse chimique complète). Le sujet connaîtra un sentiment d’allégresse après le coup d’épée, mais subira rapidement après coup une vague sensation d’inconfort envers SCP-1871 et développera une légère aversion à interagir avec l’objet. En raison de ces propriétés anormales, il est très difficile (quoique possible) pour ces sujets d’endommager physiquement d’autres objets ou d’être à proximité de SCP-1871.

Addendum : Note issue de [DONNÉES SUPPRIMÉES], considérée comme étant en rapport avec SCP-1871 :

Richard,

Je pourrais me plaindre de ton autosuffisance, mais j’imagine que ça a fait l’affaire. J’ai pensé que tu aimerais la récupérer. Tu l’as fabriquée, après tout.

En plus de ça, je ne peux pas m’empêcher de penser que la lame a été affectée d’une manière ou d’une autre. J’ai l’impression que sa balance est complètement déséquilibrée maintenant, et je me sens un peu patraque quand je la vois. Ça me rappelle toute cette triste histoire.

Cordialement,
J. Aston

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