Objet no : SCP-182-FR
Niveau de Menace : Jaune ●
Classe : Euclide
Procédures de Confinement Spéciales : SCP-182-FR n'étant pas possible à déplacer, le Site-He-182 a été construit sur la presqu'île de ████████ où se situe l'anomalie. La zone a été déclarée réserve naturelle et est interdite d'accès au public. En aucun cas un membre du personnel ne doit approcher SCP-182-FR dans un rayon de deux kilomètres (2 km). Depuis l'attaque du 21/12/2012, la défense du site a été revue et trente (30) agents de niveau 2 ou plus doivent constamment effectuer une ronde pour prévenir de toute nouvelle attaque.
Les civils victimes de SCP-182-FR-B doivent se faire administrer des amnésiques de Classe B et être reconduits à leur domicile.
Description : SCP-182-FR désigne deux éléments : SCP-182-FR-A, une grotte de 248 mètres carrés situé au sommet d'une structure rocheuse de la presqu’île de ████████ en France, et SCP-182-FR-B, un trône en pierre de trois (3) mètres de haut pour un mètre trente-trois (1,33 m) de large situé au fond de SCP-182-FR-A, à environ quinze mètres (15 m) de l'entrée. Le trône est décoré de multiples gravures représentant des hommes et des femmes dormant ou se reposant dans diverses positions. Le dossier est taillé en forme d'une grande chouette effraie dont les yeux sont remplacés par deux jaspes verts. L’inscription Pigritia est observable sur la tête de l'animal. L'intérieur de la grotte comme le trône sont entièrement composés de Corindon (Al2O3)1 de couleur noire. Ce minéral d'une dureté de 9 sur l'échelle de Mohs n'est, normalement, pas utilisable pour la sculpture ou la gravure. Le procédé employé pour la création du trône est inconnu.
La propriété anormale de SCP-182-FR se manifeste lorsqu'un être humain rentre dans un périmètre de deux kilomètres (2 km) autour de SCP-182-FR-A. Le sujet subira les effets d'une fatigue musculaire et psychologique de plus en plus accentuée à mesure qu'il approche de SCP-182-A. Il sera également victime d'une insomnie idiopathique contre laquelle la prise de somnifères ne pourra remédier. S'il quitte la zone d'action de SCP-182-FR, l'insomnie persiste mais la prise de somnifère redevient effective2.
Certains des sujets affectés ont reporté "avoir besoin de continuer l'ascension pour trouver le repos". Malgré la fatigue, 97 % des sujets ont montré la volonté d'atteindre SCP-182-FR-A. Les analyses ont démontré que ceux-ci y parvenaient toujours en dépit de l'état de fatigue extrême dans lequel se trouve leur corps, aucune explication n'a pu être fournie pour ce phénomène.
Lorsqu'ils atteignent l'entrée, les sujets sont victimes de l'effet de SCP-182-FR-B et sont alors considérés comme irrécupérables. Tenter de les en faire sortir par la force conduira à chaque fois à la mort des sujets. Ceux-ci pénétreront dans la grotte et s’assiéront dans SCP-182-FR-B pour rentrer instantanément dans une phase de sommeil profond. Cette phase dure deux heures durant lesquelles le sujet reste parfaitement immobile et son activité cérébrale semble stable. Si plusieurs personnes atteignent SCP-182-FR-A en même temps, un seul sera victime de SCP-182-FR-B. Le ou les autres sujets s'effondreront de fatigue, certains mourant sur le coup. Toute personne arrivant au niveau de SCP-182-FR-A durant la phase de sommeil profond du sujet subira les même effets et s'effondrera sans pouvoir pénétrer la grotte.
Lorsque la phase de sommeil profond s'achève, le sujet se réveille et montre les effets d'une nuit complète de sommeil réparateur. Il est important de noter qu'en dépit de son réveil apparent, le cerveau du sujet émettra une activité semblable à celle du sommeil paradoxal. Le sujet rentrerait donc dans un état de "Rêve Éveillé". Il se lèvera pour tenter de quitter la pièce mais sera victime d'une anomalie dimensionnelle de type Lim. Tous les efforts du sujet pour atteindre la sortie ne le rapprocheront pas de celle-ci. Quelle que soit la distance qu'il parcourt, celle le séparant de la sortie ne diminuera pas. Lorsqu'il en prend conscience, le sujet ressent de nouveau une fatigue musculaire et psychologique intense et cherchera à retourner s'asseoir sur SCP-182-FR-B. Il n'en sera cependant pas capable, l'anomalie dimensionnelle l'empêchant d'atteindre le trône. Le sujet sera victime d'une forte détresse émotionnelle, accentuée par le fait, qu'en dépit de son état, il soit incapable de cesser de marcher. Toute personne pénétrant dans la grotte lors de cette phase ne pourra observer le sujet. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que, lors de son réveil, le sujet soit transporté dans une dimension alternative dont les contraintes spatiales sont différentes de la nôtre.
Jusqu'à présent, aucun sujet n'est décédé, que ça soit en raison de la faim, de la déshydratation ou tout simplement de l'épuisement.
Un rapport d'expérience détaillé est disponible ici.
Addendum : Le 02/02/2002, un randonneur a tenté de passer outre les défenses placées par la Fondation. Celui-ci a été arrêté et interrogé. Il a déclaré avoir "aperçu cet endroit en rêve et avoir voulu en découvrir les secrets". Il fut soumis à un amnésique de Classe B et renvoyé à son domicile. Depuis cette date, d'autres incidents semblables se sont produits, et ce, de plus en plus fréquemment conduisant à une reclassification en Euclide de l'objet.
Addendum 2 : Depuis le 21/12/2012, certains des membres du personnel affectés à la surveillance ou à l’étude de SCP-182-FR rapportent avoir eu en rêve la vision d’une entité dont le visage leur était dissimulé, revendiquer SCP-182-FR au nom de l’« Ordre de la Lumière », arguant que « le poids de son héritage » incombe à l'organisation. Le rapprochement avec le Groupe d’Intérêt du même nom fut immédiat, bien que la nature de l’entité et le lien qui unit SCP-182-FR à l’Ordre de la Lumière demeurent très obscur.