SCP-180-FR

Objet no : SCP-180-FR

Niveau de Menace : Orange

Classe : Sûr

Procédures de Confinement Spéciales : SCP-180-FR doit être logé dans une cellule pour humanoïde aménagée afin qu'elle contienne tout ce dont il a fait la demande et qui lui a été accordé. Il est suivi psychologiquement par le Dr Taylor Dr Atkins, qui est chargé de lui fournir des toiles et des tubes de peinture, des pinceaux de toutes tailles, et de nouveaux modèles non-humains dès lors qu'il estime en avoir besoin.

Les autres requêtes faites par SCP-180-FR jusqu'à maintenant étant les suivantes :
- un jeu de carte (accordé)
- trois jeux de construction Lego® (accordé)
- une télévision (refusé)
- un ordinateur (refusé)
- une série de bande dessinée (accordé)
- un chevalet (accordé)
- un béret (accordé)
- un miroir (refusé)
- de nouveaux modèles humains (à l'étude)

Le membre du personnel cité précédemment ne doit jamais suggérer à SCP-180-FR de faire son autoportrait, sans quoi il serait retiré du programme d'étude et un amnésique de classe A administré à SCP-180-FR pour sa propre sécurité.

Description : SCP-180-FR est un garçon caucasien, âgé de dix ans, récupéré à l'orphelinat ██████████ à Florence, en Italie. Selon le directeur de l'établissement, il habitait auparavant la demeure familiale ; le manoir d'un riche collectionneur et amateur d'art, porté disparu avec son épouse. De nombreux exemplaires uniques de toiles ayant fait l'objet d'expertise et reconnues comme étant des œuvres de maître, signées du nom de Mazienali, y ont également été découverts, exposés dans la galerie d'art personnelle de l'ancien propriétaire. SCP-180-FR prétend être le descendant d'un illustre peintre de la Renaissance de ce nom, bien qu'aucun artiste célèbre ne porte un tel pseudonyme.

SCP-180-FR présente un goût prononcé pour la peinture, et plus exactement pour la représentation d'animaux ou d'êtres humains à partir de modèles vivants. En l'absence de ceux-ci, il se contente d'objets quelconques situés dans sa cellule. SCP-180-FR tente de peindre à l'aide de son matériel, dès que c'est possible, un modèle humain, exprimant sa préférence pour un sujet consentant et son dépit pour un sujet qui n'accède pas à sa demande. Si l'opportunité de représenter une personne ou animal s'offre à lui, il s’attèlera à dessiner ses traits à l'aide du matériel à sa disposition. Les effets qui s'ensuivront seront identiques si SCP-180-FR dessine sur un support autre qu'une toile avec des outils différents que des pinceaux.

Pendant une période s'élevant à environ soixante (60) minutes en moyenne, SCP-180-FR brossera le portrait de son modèle, ce laps de temps pouvant varier s'il s'agit d'un animal au lieu d'un individu humain. Aucune anomalie ne se produira pendant la réalisation de l’œuvre. Une fois que SCP-180-FR estimera avoir achevé son œuvre et n'agira plus sur celle-ci, celui qu'il a pris comme source d'inspiration se verra subir aussitôt de graves transformations physiques, généralement des mutilations, atrophies, ou hypertrophies de ses membres, afin qu'il corresponde en tout point à la peinture créée. Ces déformations ne sont jamais que rarement mortelles, mais occasionnent une intense douleur au sujet et entraînent un lourd handicap, selon la/les partie(s) touchée(s). La représentation d'un objet reste sans effet, ainsi que celle d'un individu que SCP-180-FR se représenterait mentalement.

SCP-180-FR dessine ses œuvres en esquissant le strict minimum de traits et en faisant usage du moins de couleurs possibles. Les représentations sont dotées d'un défaut majeur de conception du corps humain, ce qui se traduit souvent par un membre disproportionné ou manquant. Une analyse des travaux de SCP-180-FR assure que les portraits dont il est à l'origine reflètent tous, sans exception, une profonde angoisse, un mal-être certain, voire, selon quelques experts, une analogie avec [DONNÉES EFFACÉES] ou une métonymie de la [DONNÉES EFFACÉES], d'où la sinistre impression qu'exercent ces œuvres sur leurs observateurs. Lorsqu'il est interrogé à ce sujet, SCP-180-FR déclare qu'il est toujours profondément affecté par la perte de sa famille et qu'il tente d'oublier sa tristesse par la peinture. Les effets anormaux sont, selon ses dires, "parfaitement logiques", et ne le choquent nullement, considérant que c'est "la conséquence des peurs secrètes" de ses modèles.

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