SCP-133-FR

Objet no : SCP-133-FR

Niveau de Menace : Rouge

Classe : Euclide

Procédures de Confinement Spéciales : Toute instance de SCP-133-FR (actuellement au nombre de ██) doit être contenue dans une cellule de confinement pour humanoïdes en acier et ce séparément, la dernière condition étant primordiale. Les cellules doivent être insonorisées à l'aide d'une couche de 10 cm de laine de roche répartie sur toute la longueur des murs et surveillées via caméras motorisées 24 h/24. Aucune communication avec les sujets aussi bien verbale qu'écrite ne doit être établie.
Depuis le 06/04/20██, les cellules sont toutes renforcées d'une couche de 9 mm de titane et sont hermétiquement scellées.
Il est fourni aux agents officiant dans le périmètre de confinement des casques anti-bruit. En cas de brèche de confinement, il est conseillé de tirer à vue sans laisser le contact s'établir puis d'évacuer le périmètre. Ne jamais fixer les instances.

Description : SCP-133-FR semble être un virus doté de la capacité de se propager lors d'un échange entre un sujet sain et un porteur, tous deux obligatoirement humains. Aucune autre contrainte de cette propagation n'est connue, l'âge et le sexe n'influant pas sur l'infection. La manière dont cette dernière s'effectue est actuellement inconnue, le virus semblant être intimement lié à l'idée échangée, ou du moins aux mots qui la composent. La Fondation est dans l'incapacité d'isoler le virus, celui-ci n'apparaissant pas dans les échantillons prélevés sur les porteurs, et donc dans l'incapacité de trouver un remède.
Les instances de SCP-133-FR, subissent une période d'incubation de trois (3) heures avant que les premiers symptômes n'apparaissent. Le virus entraîne une altération de la pensée, prenant la forme d'une autre "conscience". La manifestation s'émancipe alors progressivement du porteur. En effet, elle se contente d'abord de commenter les événements se produisant dans le champ visuel du sujet contaminé (1ère phase) mais, au fil du temps, sa présence dans l'esprit du porteur prendra de plus en plus de place et sera exponentiellement agressive. Ce laps de temps varie entre deux (2) semaines et trois (3) mois en fonction des individus qui ne deviennent contagieux qu'au stade final de l'évolution de la maladie.

L'infection est d'abord souvent mise sur le compte d'une schizophrénie paranoïde, maladie psychiatrique fortement similaire au vécu du sujet lors de la 2ème phase de la maladie. Ce stade correspond à une paranoïa exagérée, l'infecté étant convaincu qu'il y a quelqu'un dans sa tête , qu'un « télépathe » lui parle, ou que la Fondation a introduit une puce dans son cerveau. L'instance de SCP-133-FR (il est à déterminer si, à ce stade, le virus n'adopte pas un comportement parasite) peut encourager ces thèses en les confirmant, et semble viser à détruire psychologiquement le porteur. Lors de la 3ème phase, le porteur subit une calvitie partielle localisée à l'arrière du crâne due à ce qui semble être une brûlure au troisième degré. Ce symptôme permettant la mise en confinement à temps, il ne doit jamais être ignoré. Il est à noter que les infectés rapportent entendre la voix, qui est désormais universellement décrite comme féminine, pendant leur sommeil.

Lors de la 4ème et dernière phase, un visage se forme sur la zone où était auparavant localisée la brûlure.
Il a été possible de soumettre les instances à une électroencéphalographie en utilisant des Classe-D rendus sourds chirurgicalement, avant que cette procédure ne soit suspendue. (Voir Incident 02-133)
Il a été observé que les sujets, malgré un électroencéphalogramme normal, ne peuvent ni parler, ni exprimer d'émotions. L'état de conscience de l'entité SCP-133-FR est inconnu. Les instances ne manifestent aucun besoin primaire, comme celui de se sustenter, de respirer, ou de dormir. Aucun examen médical n'a pu être opéré avant l'Incident 02-133.

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