Avertissement : Ce poème a été inspiré par SCP-247-FR écrit par l'utilisatrice Miranda Richster, qui a depuis été retiré de la liste principale.
Rosa alba et rose d’albâtre
Pétale blanc en guise de plâtre
Pour faire fleurir votre santé
Ces fleurs se rient des blessures passées.
Il y eut dans mon histoire un passage
Pas sage que furent mes déraisons
Raison j’ai eu de fuir l’Institution
Tension entre mon cœur et ta rage
Le teint livide et les cheveux neige
Ça y est enfin la fin du manège
Ces nausées incessantes et douleurs éparses
Sont le prix à payer d’une blessure qui passe.
Il faut choisir, moi ou les autres
Autrui me supplie de l’aider
Mais les dés sont jetés ma survie assurée
Assurément pourtant je ne pourrai faire cette faute
La secte aujourd’hui, Elizabeth hier,
Comment conserver un cœur de pierre ?
Ce don qui lui fut fait et qui la fit don
Elle le sacrifierait pour le Bien et le Bon.
Qui s’occupe des mourants et des laissés pour morts
Mordus de justice et d’entraide, où sont-ils
Santal et senteurs douces manquent à ce monde vil
Vie que mes fleurs répandront en tout corps.
Il y a une fin, et il y a un début
Les graines d’Emilya semées dans la rue
S’il y eut jamais une couronne pour les saints
La sienne est faite de fleurs, de larmes et de chagrin.
Je suis peut-être morte, je suis peut-être loin
Et loin de moi l’envie de me plaindre à jamais
Mais j’apporte dans le néant une lueur éclairée
Clair est mon sacrifice dans mes fleurs devenues soin.
Et l’esprit qu’elle était vint prendre son repos
Se blottir dans ces fleurs loin du mal et des maux
Ses souvenirs d’antan inscrits dans un blanc pur
Emilya fut toujours généreuse par nature.
Et par le passage du temps ma vie fut effacée
Ainsi ne subsistent plus que quelques rosiers
Pour toujours Emilya y sera incarnée.
Car naît de mon sacrifice un espoir pour les nôtres
L’envie de bien faire et de sauver les autres
L’envie de devenir de la Bonté l’apôtre.
Apposons sur mes fleurs le sceau de l'empathie
Laissons-les devenir le refuge du meurtri
Et boire de la vie jusqu'à la lie.
À la lisière des êtres je naquirai encore
Pour épargner aux vivants le sort des morts
Et vaincre tout maléfice par ces fleurs du remord.