Avant-propos : Le document ci-dessous est le journal tenu par Werner Schlossmittel, le chef d'un groupe de patrouilleurs de SCP-250-DE-2, et relate les phénomènes anormaux s'étant produits dans la dimension de poche désignée par SCP-250-DE-1, accessible via un trou de ver généré par SCP-250-DE, suite à l'incident 250-DE-1 en 2010. SCP-250-DE-1, qui possédait jusque-là une superficie constante de 270 km2 pour un rayon d'environ 10 km, avait commencé à s'étendre.
Notons à toutes fins utiles que la topographie de SCP-250-DE-1 reproduit celle des alentours de la ville de Bielefeld en Allemagne et contient les ruines de cette dernière telle qu'elle était en 1637, celle-ci ayant été transportée dans la dimension accidentellement. Après la récupération de SCP-250-DE (objet de classe Thaumiel, un ancien artéfact permettant d'ouvrir des trous de ver débouchant notamment sur SCP-250-DE-1) en 1992, le Site-DE9 a été établi dans la dimension de poche afin de confiner des anomalies hautement dangereuses et présentant un fort risque de rupture du Voile.

Extension de SCP-250-DE-2 au fil des années. Passez sur l'image pour l'agrandir.
15/12/2012 :
Les mesures montrent que la vitesse d'extension de la zone s'accélère par rapport à 2010 ; celle-ci a en effet gagné 5 cm en 2010, 14 cm en 2011 puis 48 cm en 2012, soit un triplement chaque année. La topographie de l'extension correspond à la topographie actuelle autour de Bielefeld, sans toutefois de traces de constructions artificielles.
23/12/2015 :
L'extension continue à accélérer, jusqu'à 15 m cette année. La zone a gagné au total 22 m de rayon. Des ruines de bâtiments constellent cette nouvelle zone (par la suite dénommée SCP-250-DE-2) ; ces bâtiments sont en grande majorité modernes (le style architectural indique une construction entre le 19ème et le 20ème siècle). Ils se retrouvent en partie dans les alentours actuels de Bielefeld ; ceux ne correspondant pas sont supposés avoir été détruits depuis, ce qui est encore à confirmer en utilisant les cadastres historiques. SCP-250-DE-2 a pour le moment été uniquement survolée et cartographiée en drone, mais une expédition dans le secteur "Ouest" est prévue pour le début de l'année 2016.
14/01/2016 :
L'expédition s'est déroulée sans encombre, SCP-250-DE-2 présentant des propriétés similaires à SCP-250-DE-1. L'exception majeure est la présence de formes humanoïdes immatérielles ne bougeant que très peu. Ces formes sont assez floues et il est par conséquent difficile de discerner des détails sur ces dernières. Les tentatives d'interaction avec ces formes n'ont rien donné, celles-ci n'émettant pas de son et ne répondant à aucune sollicitation. Les recherches sur un lien avec les résidents actuels des alentours de Bielefeld sont en cours. D'autres expéditions dans les autres secteurs sont programmées pour le mois suivant afin de vérifier si les propriétés de SCP-250-DE-2 sont similaires sur tout le pourtour.
02/03/2016 :
La troisième expédition a découvert des cadavres humains au nord-est de SCP-250-DE-2 dans une ruine particulièrement grande. Les individus retrouvés sont pleinement matériels et semblent avoir succombé à une maladie. Ils ont tous été incinérés après avoir été documentés et les cendres ont été dispersées à l'extérieur de Bielefeld.
08/03/2016 :
Après investigation, il apparaît que les cadavres correspondent à des patients d'un hôpital de notre dimension ayant succombé. Les cadavres de ceux-ci dans notre dimension ne semblent pas présenter de propriétés anormales. Il faut noter que les ruines dans lesquelles les cadavres ont été retrouvés ne correspondent pas à l'hôpital actuel où ces individus sont décédés. Les recherches sur les raisons pour lesquelles les humains apparaissent différemment dans SCP-250-DE-2 sont en cours.
19/09/2019 :
Des bâtiments actuels en ruines (notamment l'hôtel de ville de █████████, construit en 2018) ont été repérés dans les nouvelles zones de SCP-250-DE-2. L'hypothèse d'un glissement temporel des ruines et entités qui apparaissent dans la zone est proposée par l'équipe de recherche sur SCP-250-DE.
18/12/2020 :
L'extension totale de SCP-250-DE-2 atteint 5 km de rayon. La vitesse d'extension continue visiblement à tripler chaque année. Les cadavres et les silhouettes immatérielles continuent à apparaître, les ruines également. Une équipe dédiée de dix membres a été chargée d'incinérer périodiquement les nouveaux cadavres. Il faut noter qu'aucun être vivant hormis des végétaux et des humains n'est à ce jour apparu dans SCP-250-DE-1 ou -2, sous quelque forme que ce soit.
28/10/2021 :
L'extension de SCP-250-DE-2 est désormais de 18 km. Des bâtiments plus futuristes commencent à apparaître, avec de grands gratte-ciels avec une structure conique plutôt que cylindrique ou des bâtiments en forme de bulle. Il est désormais supposé que plus la zone s'étend, plus elle montre des éléments situés dans un futur lointain. Le ciel est toujours nuageux, mais la luminosité plus faible (environ 20 % de moins près de la limite).
09/04/2022 :
Au cours des deux mois précédents, plusieurs phénomènes anormaux ont été constatés dans l'extension de SCP-250-DE-2 ; tout d'abord, celle-ci commence à ralentir légèrement et devrait au mieux doubler cette année. Ensuite, plusieurs "trous" sont apparus au-delà de 40 km depuis le centre ; ces trous ne sont pas simplement des creux au sens physique, mais ne contiennent rien. Y faire passer un objet physique le détruit ; ce n'est pas une annihilation ou une désintégration, puisqu'aucune trace d'énergie ou de matière ne subsiste. À d'autres endroits se trouvent des "failles" de la réalité, visibles à cause de la distorsion de la lumière. Elles apparaissent comme si l'air était un miroir brisé, avec différentes zones distordant la lumière de différentes façons. Dans la majorité des cas, il ne se passe rien quand on les traverse, mais cela peut provoquer divers effets avec une faible probabilité : l'individu ou objet peut aussi en ressortir déformé de façon permanente sans en être autrement affecté, perdre une de ses parties (qui reste visible dans les reflets), ou simplement disparaître corps et biens. Enfin, des formes brumeuses apparaissent et disparaissent continuellement dans la zone ; elles sont supposées être liées aux silhouettes fantômatiques observées depuis 2016 correspondant aux habitants. Des cadavres continuent à être retrouvés, mais en nombre de plus en plus faible.
13/10/2024 :
Plus la zone s'étend, plus il est dangereux de l'explorer. La luminosité est très faible (85 % de moins à 100 km du centre). Les trous de néant et les failles de la réalité sont de plus en plus présents en plus de se déplacer lentement. Il faut noter que les trous n'affectent pas les éléments natifs de SCP-250-DE-2 : les ruines, les silhouettes et le sol réapparaissent après le passage du néant. Les explorations par drone sont à privilégier.
28/05/2026 :
Au-delà de 150 km, les zones de néant sont désormais tellement présentes que les zones matérielles restantes apparaissent comme des îles à la dérive. SCP-250-DE-2 a désormais un rayon de près de 160 km, et son extension a une vitesse désormais presque constante de 35 km par an (100 m par jour). Au-delà de 140 à 145 km, le ciel est si sombre qu'il n'est plus possible de voir les nuages ; l'analyse radar a toutefois pu confirmer que ceux-ci sont absents à partir de 150 km.
05/01/2028 :
SCP-250-DE-2 a un rayon théorique de 215 km, les phénomènes anormaux devenant si intenses au-delà de 200 km qu'il n'est plus possible de continuer l'exploration au-delà de cette limite, même en drone.
Les entrées suivantes du journal concernent l'incident 250-DE-2, dont les faits connus de la Fondation sont résumés ci-dessous.
Le 23 juillet 2028, le réseau de trous de ver de SCP-250-DE (permettant d'accéder à plusieurs sites majeurs de la branche germanophone de la Fondation SCP) a montré des signes d'instabilité. Environ dix minutes plus tard, le contact avec le Site-DE9 (situé dans la dimension de poche) a été subitement perdu alors que plusieurs agents de sécurité du site revenaient par le trou de ver juste avant que celui-ci s'effondre. Le corps de ceux-ci était terriblement déformé lorsqu'ils sont revenus dans notre dimension et ils n'étaient plus capables de parler de façon compréhensible.
Les chercheurs du Site-DE20 ont réussi à rétablir le passage vers SCP-250-DE-1 le 3 novembre 2028 ; en entrant dans la dimension, ceux-ci ont découvert qu'un puits apparemment sans fond de 25 km de rayon occupait le centre (SCP-250-DE-1 et les 15 premiers kilomètres de SCP-250-DE-2). Autre point notable, plus aucune trace humaine ne persistait au voisinage du trou de ver sur environ 5 km de rayon, ne laissant que le sol avec la végétation. Les phénomènes anormaux précédemment observés dans SCP-250-DE-2 ont tous disparu. Les limites du brouillard n'étaient plus visibles. Le trou de ver débouchait au bord de là où la mer se trouve dans notre dimension, à environ 165 km au nord-ouest du centre de SCP-250-DE-1. Il s'est avéré que dans SCP-250-DE-2, la mer est vide, avec seulement un sol rocheux ou vaseux.
Ce journal manuscrit a été retrouvé le 5 novembre à côté d'une jeep, à environ deux kilomètres du trou de ver. Son auteur aurait survécu quelques jours dans SCP-250-DE-2 après l'incident du 23 juillet 2028. Aucun autre vestige des survivants n'a été retrouvé. Les dernières entrées du journal ont permis d'apporter un nouvel éclairage sur ce qui s'était passé dans la dimension de poche.

Positions estimées des survivants dans SCP-250-DE-2. Le disque violet correspond à l'étendue du puits sans fond retrouvé plus tard. Passez sur l'image pour l'agrandir.
24/07/2028 (matin) :
Enfin un peu de temps pour nous poser. Tard dans la nuit (si l'on peut dire ça ici), Merle et Peter ont fini par trouver un endroit loin de tout phénomène anormal et avec une bonne visibilité aux alentours pour installer le camp. Nos provisions devraient nous permettre de tenir au moins trois semaines, peut-être cinq si nous nous rationnons un peu plus. Le transpondeur transdimensionnel qu'il nous reste ne semble toujours pas remarcher.
Nous ne sommes toujours pas sûrs de ce qui s'est passé hier. Nous étions de sortie pour une inspection de routine des ruines modernes avant de pousser jusqu'à la zone sombre pour lancer quelques drones. C'est comme si la nuit était tombée d'un coup alors que nous n'étions pas encore si loin du site. Le sol a légèrement tremblé, ce qui n'arrive jamais ici, et quand notre vision derrière nous s'est un peu dégagée, nous avons vu tout un pan de l'horizon qui était devenu noir. Dans la direction du site et du centre de la zone.
Malgré nos quelques années d'expérience ici, nous n'avons pas tout de suite pensé à une de ces maudites bulles de néant. En même temps, une de cette taille et qui s'étende jusqu'au ciel, nous n'avions jamais vu ça. Nous devions être à une vingtaine de kilomètres du site, et nous avons fait demi-tour pour voir ce qui s'était passé. Évidemment, nous n'y sommes pas allés directement, nous avions les drones pour en savoir plus sans risquer notre peau. Le site ne répondait plus par radio et tous les canaux étaient silencieux. Nous craignions le pire.
Nous nous sommes arrêtés à six kilomètres du site tout en voyant l'immense pan de néant grossir de plus en plus. Un tiers de l'horizon, peut-être plus. Nous pouvions voir qu'il empiétait sur le Mur de Teutberg qui passe juste au sud du centre de la zone, mais guère plus à cause des ruines et de la végétation.
Le petit drone a confirmé nos craintes. Le site avait été englouti tout entier dans le néant, avec les zones de test et de confinement. Le complexe des trous de ver était à la limite du néant et nous avons vu quelques rescapés s'y ruer. Mais le monstre grandissait à vue d'oeil, moins vite qu'un homme qui marche, mais largement assez pour détruire le complexe avant que nous ayons eu le temps d'y arriver. Nous n'avons pu qu'y assister, impuissants.
Nous savions que nous étions la seule mission à l'extérieur ce jour-là. Les avant-postes dans les ruines extérieures étaient également désaffectés. Vu la vitesse à laquelle le phénomène s'était produit, il était peu probable que quiconque ait pu réagir assez vite pour se sortir de là. Nous avons tout de même lancé une fusée de détresse au cas où quelqu'un la verrait, mais de toute façon, il ne semblait plus y avoir âme qui vive de ce côté-ci d'après les instruments du drone, et nous n'allions pas nous amuser à traverser la forêt dense du Mur pour voir de l'autre côté.
Nous sommes donc repartis en direction de l'avant-poste le plus proche, à Gütersloh, pour nous y ravitailler et nous éloigner de l'apocalypse. Le plan que nous suivions était assez vague, mais pour survivre, nous n'avions pas tellement le choix. Aucun de nous ne voulait se jeter dans le néant. Cependant, le distancer serait facile pour un temps, mais que se passerait-il lorsque nous arriverions dans les zones où la réalité était plus instable, où il faudrait naviguer à vue et slalomer entre les vides béants ? Et après, là où il n'y aurait plus que des fragments de sol auxquels se raccrocher ? Tout cela, nous l'avions bien en tête, mais la question se poserait plus tard et personne ne l'a évoquée à voix haute.
Nous avons récupéré assez de carburant pour traverser la dimension de part en part et des provisions pour tenir un siège. La question de l'itinéraire s'est ensuite posée. Nous disposions de cartes assez récentes, le dernier passage de l'équipe de cartographie datant d'il y a quatre jours1. Les seules directions où nous ne risquions pas de trouver de terrain accidenté ou montagneux étaient l'ouest, vers Münster, le sud-ouest vers Dortmund ou le nord-ouest pour aller vers ce qui devrait être le nord des Pays-Bas et la mer du Nord. Celle-ci se trouve, au plus près, à au moins 150 kilomètres du centre. Personne ne l'a jamais vue à cause de la concentration de bulles de néant qui s'y trouve.
En fin de compte, nous partons vers l'ouest. La zone urbaine de Dortmund est trop étendue et nous devrions la traverser dans la longueur, cela risquerait de nous poser problème quand nous serons occupés à esquiver les zones de néant.
Hier, nous avons pu faire environ 55 kilomètres avant de nous arrêter. Les vingt derniers nous ont pris environ 6 heures, avec tous les trous béants à éviter. Max jurait qu'il y en avait plus qu'avant, et je dois dire que nous n'avions jamais eu de route si chaotique. Les vieux points de passage que nous utilisions auparavant ne sont plus si sûrs. Nous avons dû plusieurs fois rebrousser chemin sur plusieurs centaines de mètres, et même deux kilomètres dans le pire des cas. Trouver un endroit sûr pour faire une halte a été particulièrement épouvantable. Nous sommes un peu à l'ouest de Münster.
Le pilier noir est toujours visible au loin. Difficile de dire s'il s'approche toujours, mais je trouve qu'il ne diminue pas si vite.
La journée va être longue.
24/07/2028 (soir) :
Aujourd'hui, nous n'avons pu faire qu'une trentaine de kilomètres en 14 heures de route. Enfin, une trentaine à vol d'oiseau, nous devons plutôt être sur le double ou le triple en kilomètres parcourus. Nous avons plusieurs fois été surpris par des bulles de néant apparaissant subitement devant nous et grossissant à vue d'oeil et avons dû faire demi-tour en urgence. L'obscurité de plus en plus épaisse n'aide en rien. C'était exténuant.
Nous approchons de la frontière avec les Pays-Bas, notre trajectoire a légèrement dévié vers le nord. Ce n'est pas non plus comme si nous essayions d'atteindre un point particulier, mais plutôt d'éviter les infestations de néant qui se trouvent surtout aux abords du Rhin. Au rythme où nous allons, il nous faudra au moins deux jours, sinon trois, pour atteindre la mer.
Il y a des éclairs au loin au sud. Leur lumière a révélé d'immenses formes sombres qui s'élèvent à de grandes hauteurs. Nous avons reconsulté les cartes, mais il n'y a pas de grandes structures par là-bas. Nous avons sans doute bien fait de ne pas aller par là.
25/07/2028 :
Seulement une vingtaine de kilomètres aujourd'hui. Nous avons perdu une des deux jeeps par malchance. Une petite bulle de néant s'est ouverte juste devant ses roues et a traversé le moteur. Heureusement que le conducteur était réactif, sans quoi lui ou son copilote aurait probablement perdu une jambe. Nous prenons nos tours dans la jeep restante, qui ne peut de toute façon pas avancer très vite à cause de tous les obstacles à esquiver. Nous devons tous marcher avec des lampes pour y voir quoi que ce soit.
Loin derrière nous, nous voyons encore le grand pilier se détacher sur la lumière du centre.
26/07/2028 :
Personne n'a vraiment dormi cette nuit malgré l'obscurité. Peter s'est fait estropier par une petite bulle de néant qui s'est formée au niveau de son bras alors qu'il venait de se coucher après son tour de garde. Nous avons pu traiter la plaie en urgence, mais il a perdu une bonne quantité de sang. Nous sommes repartis vers 3 ou 4 heures du matin, chacun anxieux que la même chose lui arrive.
Encore une journée difficile, à peine une vingtaine de kilomètres. Nous avons décidé de voyager plus longtemps pour contrebalancer le ralentissement. Nous nous sommes installés sur une grande esplanade circulaire lézardée par endroits mais qui semble épargnée par les bulles de néant, pour le moment du moins.
Mais nous avons retrouvé un peu d'espoir.
Sur l'ouest, une lumière point à l'horizon.
27/07/2028 (matin) :
Galvanisés par la vision de cette "aube" providentielle, nous marchons plus vite. Peut-être n'est-ce là qu'une illusion ou un effet anormal qui nous tuera tous, mais qu'avons-nous à perdre ?
La lumière derrière nous au centre de la zone a disparu, probablement avalée par le pilier de néant. Les ruines autour de nous sont absolument méconnaissables. Seront-elles vraiment ce à quoi ressembleront les bâtiments humains dans quelques siècles ou millénaires ? Ou bien y aura-t-il eu une invasion extraterrestre d'ici là ?
27/07/2028 (midi) :
On dirait que les phénomènes anormaux s'affaiblissent, nous en rencontrons bien moins. Presque plus besoin d'esquiver quoi que ce soit, il nous suffit d'avancer.
En revanche, nous ne voyons plus aucune ruine. Le terrain est presque tout plat. Sur les cartes, il y avait du relief et des bâtiments là où le néant ne recouvrait pas tout. Ici, il n'y a presque pas de bulles de néant et elles ne bougent pas. Pas de faille de la réalité non plus. C'en est assez étrange (si tant est qu'on puisse le dire).
27/07/2028 (après-midi) :
La lumière nous enveloppe dans sa chaleur. Qu'il est bon de retrouver le soleil après si longtemps…2
Depuis cet incident, SCP-250-DE-2 n'est plus utilisé que pour transiter d'un site de la branche allemande à un autre via les trous de ver. La seule présence permanente humaine dans la dimension se réduit à une équipe composée d'un chercheur et de quelques opérateurs chargés de la maintenance du réseau des trous de ver.
Une campagne de cartographie en drone de SCP-250-DE-2 a été entreprise. Les limites actuelles de SCP-250-DE-2 restent actuellement inconnues.