L'histoire de Lezro commença ainsi,
Il naquit sur une île tellement grosse,
Au fin fond des Galapagos,
Dans une famille de lézards aspi'.
On les appelait comme tel
Du fait de leur faculté d'aspiration naturelle,
Leur permettant d'absorber tout ce qu'ils désirent
Avec une facilité se rapprochant du plaisir.
Dotés de cette capacité spéciale,
Les reptiles s'en servent pour la tuerie.
Lorsque ils auront ramené tortues, varans ou souris,
Ils s'ameutent autour du feu en ovale.
Le vieux de la famille est enclin,
À s'agenouiller devant le butin.
Il prépare la nourriture pour la manger,
Tandis que les autres l'admirent comme fascinés.
Pour effectuer cette chasse, ils se cachent dans un coin froid,
A l'abri des regards curieux,
Avec pour seule envie, combler leur estomac creux,
En attendant le bon moment pour humer leur proie.
Cela peut prendre jusqu'à des heures,
Avant d'avoir une victime dans le collimateur.
Une fois leur cible perçue,
Les lézards se préparent pour la battue.
Ils activent leurs organes annihilants,
Situés pas loin de l’œsophage,
Créant un phénomène qui engage,
Leur souffle si menaçant.
Un jour banal, Lezro parti chasser avec son frère.
Jaloux de lui, Zrok lui dévoila que leur père,
Étant donné la situation,
Lui cacha son adoption.
Lezro fut très touché par cette réalité,
Il s'énerva contre ses peines,
Faisant ainsi du tort aux indigènes,
Vivant sur la plage, pas loin des cocotiers.
Au coucher du Soleil, le soir,
Il ramena les corps dont la vie fut ôtée sur son plumard,
Des amis de la famille aspi',
Pour déclarer sa fureur sans merci.
Lezro fut chassé de sa tribu à jamais,
Se retrouvant seul dans la nature,
Sans aucun moyen pour avoir de la nourriture,
Il décida de crier dans la forêt.
La Fondation l'a retrouvé,
L'a confiné dans une cellule fermée.
Il est destiné à pourrir dans une cage,
Sans plus jamais voir de paysages.
Il apprit plus tard,
Par des moyens inconnus,
Que son adoption était un bobard,
Et sa vie, fichue.