La Mort Artu – Chapitre 5 : La tête dans les nuages

Tout à l'ouest de la petite île de Nouvelle-Providence, se trouve une étrange bâtisse. Vue de l'extérieur, il était facile de penser que celle-ci était simplement une vieille demeure coloniale tombée à l'abandon après quelconque difficulté financière et menaçant de s'écrouler à tout instant. Mais pour les initiés, ce lieu était bien loin d'être abandonné.

L'intérieur de "La Dernière Tempête" était, comme à son habitude, bien agité. Cette taverne de fortune avait été fondée il y a quelques années par le célèbre capitaine Morgan et était petit à petit devenue l'un des repaires à pirates les plus connus de la région. Cela était dû aux nombreuses criques trouvables dans les environs, permettant d'amarrer facilement leurs navires, au fait que l'île était une zone où les autorités coloniales et la fameuse Fondation de sa majesté n'osaient pas mettre les pieds, mais surtout au fait que l'endroit servait le meilleur alcool des caraïbes.

C'était là le lieu parfait pour profiter de la vie entre deux expéditions en mer et la clientèle savait en profiter. Les tables ne manquaient en effet pas de poivrots, de joueurs plus ou moins honnêtes et de femmes de petites vertus. Et pourtant, affalé sur l'une des tables du fond de la grande salle, se trouvait un homme au visage déconfit et semblant être aux antipodes de l'ambiance festive générale.

"Comment en est-on arrivé là ?"

Cette simple question tourmentait sans cesse Ambroise et ce, à juste titre. Ils avaient gagné… lui et son équipage étaient sortis triomphants de la dernière bataille, ce qu'il restait de l'Admirable raclait désormais les fonds marins et les chiens de la Fondation étaient à la dérive. Le Graal était à lui, plus personne ne pouvait l'arrêter, sa quête allait enfin se terminer… enfin c'était ce qui aurait dû se passer. Alors comment diable s'étaient-ils retrouvés là, au beau milieu des caraïbes, à plus de 200 nautiques de leur destination ?

Mais au fond de lui, Ambroise avait la réponse à sa question. C'était cette maudite tempête qui, non contente d'avoir failli faire couler le Loreleï la veille, les avait fait partir à la dérive. Et voilà qu'ils se retrouvaient maintenant avec un navire dans un état déplorable, incapable de rallier l'île sur laquelle reposait supposément le Graal.

« Allez capitaine, cessez de faire la gueule comme ça, profitez un peu de l’ambiance, lança Gladys assise à côté de lui.
— Parce que tu penses sincèrement que c’est le moment de profiter de quoi que ce soit ?
— Enfin capitaine, vous connaissez le dicton : « Un peu de whisky et plus d’ennui ! » et je peux vous garantir qu'il dit vrai, répliqua Aldel tout en continuant sa partie de poker avec Chaps et Eugène.
— Et puis c’est pas comme si chouiner allait changer quoi que ce soit à la situation. »

C’est vrai qu’au point où ils en étaient, peut-être qu’une goutte d’alcool ne ferait pas de mal, pensa Ambroise. Après tout, ce n’est pas comme s’ils pouvaient tomber plus bas…

« Tiens donc, mais ce serait pas ce bon vieux Ambroise que je vois là ? »

…quoique. Interpellé ainsi, le capitaine du Loreleï se retourna afin de faire face à cet interlocuteur surprise. Le colosse qu'il avait en face de lui, qui devait dépasser les deux mètres, portait un uniforme militaire et disposait d'une ceinture munie de diverses lames et pistolets. Mais ce qui attirait le plus les regards était son énorme barbe noire tressée.

« Je savais bien que je finirais par retomber sur toi. J'espère que t'as pas oublié ce que tu me dois, reprit celui-ci en plantant son couteau sur la table. »

Autour de celle-ci, l'ambiance changea instantanément. Les membres de l'équipage occupés à boire et chanter s'interrompirent aussitôt et tous les regards se tournèrent vers l'inconnu. Pour ces pirates, menacer leur capitaine revenait à menacer chacun d'entre eux et ils avaient beau être des hors-la-loi, il n'en restait pas moins qu'ils avaient un honneur à garder. Gladys et Gabriel se tenaient prêts à dégainer leurs sabres et à sauter sur l'inconnu tandis que de l'autre côté de la table Chaps rechargeait discrètement son pistolet. Ils n'attendaient qu'un mot de leur capitaine pour se charger de ce malvenu.

Mais curieusement, celui-ci avait un grand sourire aux lèvres.

« Ahah tu peux toujours attendre que la mer engloutisse le monde avant que j'accepte de te payer un verre.
— Pwahahah, toujours fidèle à toi-même vieille canaille. Eh bien j'aurai au moins essayé. »

Sous les regards médusés de l'équipage, les deux hommes se firent une accolade et commencèrent à discuter tels deux vieux amis.

« Excusez-moi, s'enquit Gladys, mais vous vous connaissez ?
— Un peu qu'on se connaît, ce vieux roublard et moi on faisait tous les deux partie de l'équipage du Golden Wind, quand j'étais plus jeune, ça c'était un vrai galion comme on en fait plus. Honnêtement je suis surpris que votre capitaine soit toujours en vie, et encore plus qu'il ait repris la mer, il était déjà l'ancêtre de la bande à l'époque ahahah.
— Et des camarades comme lui ça s'oublie difficilement, enchérit Ambroise, vous pouvez l'appeler Edward. »

À la suite de ces mots, l'atmosphère se détendit, les armes se rangèrent une à une et les quelques membres d'équipage n'étant pas plus intéressés que ça par l'arrivée d'un ancien ami de leur capitaine retournèrent à leurs occupations.

« Alors comment vont les affaires Ambroise ? Il me semble avoir entendu dire que t'étais arrivé ici en navigant dans une ruine, j'espère que t'as pas oublié comment on entretient un navire, demanda Edward un sourire narquois aux lèvres.
— J'écumais déjà les mers pendant que tu découvrais encore ton berceau, alors essaie pas de me faire croire que tu vas m'apprendre quoi que ce soit sur la vie de marin, le môme, rétorqua Ambroise. On a simplement eu un petit incident en route.
— Un incident hein ? Est-ce que ça a un lien avec les gars de la Fondation qu'on a vu traîner dans le coin récemment ? »

Ces quelques mots pouvaient sembler tout à fait anodins mais il n'en était rien. Partout ailleurs, la présence de la Fondation aurait été on ne peut plus normale. Mais ici, ils étaient à Nouvelle-Providence, et pour que la Fondation se risque à envoyer des hommes aux côtes de ce repaire de pirate à ciel ouvert, cela voulait dire qu'il y avait gros à gagner.

« Comme si la présence de quelques marsouins dans le coin était censée m'inquiéter. N'est pas encore né celui qui arrivera à me mettre la corde au cou, répondit-il en riant. Mais qu'est-ce qu'ils viennent faire par ici ? Ils cherchent à remettre la main sur l'île ? »

Edward se rassit fermement dans sa chaise et sortit un peu de tabac de sa veste. Il continua tout en allumant sa pipe.

« Nan, ces gars-là ont beau être fêlés, ils seraient pas suffisamment fous que pour essayer de prendre cet endroit par la force. »

Il vérifia autour de lui que personne n'était suffisamment près de la table pour écouter leur conversation avant de reprendre.

« Apparemment ; ils sont sur l'île à la recherche d'une anomalie. On raconte que quelqu'un aurait trouvé les portes du paradis un peu plus au nord. »

Pour un homme comme Ambroise, maîtrisant certains arts occultes et dont la carrière incluait la contrebande de divers objets anormaux et autres étrangetés, il était normal de considérer avec sérieux les diverses superstitions et histoires étranges racontées par les marins. C'était d'ailleurs là que l'on pouvait trouver les meilleures pistes vers de véritables trésors.

Mais à cet instant précis, la promesse de richesse était loin dans sa liste de priorités.

« Eh bien ils peuvent les garder leurs portes, répliqua sèchement le capitaine, et qu'ils en profitent pour demander au Tout Puissant ce qu'il avait en tête quand il nous a recouvert sous la flotte.
— Mais enfin capitaine… »

La voix venait de l'autre bout de la table. Eugène n'avait pas particulièrement l'habitude de prendre ainsi la parole, mais pour une fois il comptait bien dire ce qu'il avait à dire.

« Vous ne pensez pas qu'on devrait aller voir ce qu'il en est ? Après tout, peut-être que ces portes ont un lien avec le Graal ? Nous n'avons pas grand chose à perdre à aller à leur recherche. »

Le lien était un peu trop ténu au goût d'Ambroise. Certes il existait une faible chance que cette anomalie ait effectivement un lien avec le Graal, mais il n'était plus l'heure de chercher tout ce qui pourrait potentiellement les amener à celui-ci. Il fallait réparer le Loreleï, il fallait se refaire les poches et il fallait retrouver ce satané Félix.

« Mais surtout pensez-y capitaine, ces salopiots sont en territoire ennemi, c'est le moment parfait pour faire le ménage et en profiter pour choper leur navire, renchérit Gladys d'un ton nonchalant. »

Voilà qui était tout de suite plus intéressant. C'est vrai qu'ils avaient besoin d'un navire de tout urgence et ils n'avaient pas de quoi faire de réparations convenables de suite. Alors quitte à s'emparer d'un vaisseau, autant en profiter pour marcher sur les pieds de cette foutue Fondation. Et ça pouvait même être l'occasion de s'emparer d'un ou deux otages.

« Hmm, je suppose que ça vaut le coup de tenter, grommela Ambroise, Edward est-ce que tu en sais plus sur l'endroit où se trouve soi-disant cette anomalie ?
— La seule chose que je sais, c'est que les hommes de la Fondation ont été vus au nord, plus tôt dans la journée. Donnez-moi une de vos cartes, je vais vous l'indiquer. »

Eugène s'en alla immédiatement chercher une de leurs cartes des environs ainsi que de quoi écrire et la tendit au pirate à la barbe noire, qui s'empressa d'y ajouter quelques notes.

« Voilà tout ce que je sais sur cette rumeur, bonne chance à vous.
— Merci mon vieux, je te revaudrai ça.
— Fais attention Ambroise, ton ardoise s'allonge et je compte bien te la faire payer un jour ahahah. »

Sur ces quelques mots, Edward salua son vieil ami et s'en alla vers une autre table. Ambroise quant à lui se leva et annonça à son équipage :

« Allez les gars on se bouge, je veux tous vous voir prêts au départ dans 5 minutes. Et me forcez pas à venir vous chercher par la peau du derche compris ?
— Oui capitaine ! répondirent-ils presque tous en cœur. »


« J'espère que ton idée en vaut la peine, Eugène. »

Cela faisait quelques heures que le petit groupe avançait à travers la forêt tropicale de Nouvelle-Providence. L'air était humide et la température, certes plus fraîche que durant le jour, commençait à sérieusement taper sur l'équipage. Ils avaient beau être bientôt arrivés à l'endroit indiqué sur leur carte, cela ne rendait pas leur avancée à travers cet enfer végétal moins pénible.

« Je suis sûr que t'as sorti ça au capitaine juste pour éviter de te faire plumer. Pour une fois que j'étais sur le point de t'avoir, il a fallu que tu sois mauvais joueur… dit Chaps d'un ton râleur.
— Tu n'avais qu'à gagner l'une des 10 précédentes si tu voulais tant que ça me mettre la misère.
— Hmm désolé de vous décevoir tous les deux mais cette partie c'est moi qui l'aurait emportée, je voyais clair dans votre jeu, répliqua Aldel.
— On remet ça quand vous voulez, vous avez intérêt à être un peu meilleurs cette fois.
— Oh vos gueules au fond. »

À l'avant du groupe, Gladys, qui servait d'éclaireur de fortune au petit groupe de forbans, venait de tomber sur des traces d'un campement. Les quelques braises encore présentes au milieu de celui-ci laissaient penser qu'il n'avait été levé que récemment. Et par conséquent, que ces anciens occupants n'étaient pas loin.

« Vu la taille, ça devait appartenir aux gars de la Fondation, on touche au but, déclara Ambroise. Plus qu'à trouver où est-ce qu'ils ont déguerpi. Eugène, c'est le moment de prouver que ton cabot peut se rendre utile.
— Mais capitaine, c'est-à-dire qu'il n'a pas vraiment été entraîné pour ça. Je ne suis pas sûr qu'il en soit capable.
— Et tu as une autre option à nous proposer ?
— Euh pas vraiment.
— Bah alors fait ce que je te dis, bon sang. »

Malgré ses réticences, Eugène ne pouvait pas se permettre de désobéir à son capitaine et il était déjà reconnaissant que ce dernier ait accepté de ne pas jeter Hector par-dessus bord quand il avait découvert son existence. Il laissa donc le grand chien renifler les alentours du campement et surprenamment, celui-ci se mit à partir en flèche vers la côte.

« Tu vois gamin, c'était pas compliqué.
— Bon chien Hector, continue comme ça. »

Le groupe se lança donc derrière le chien-loup et ils continuèrent de suivre la piste laissée par les hommes de la Fondation. Ils durent s'arrêter plusieurs fois pour laisser à Hector le temps de retrouver son chemin et débroussailler la route afin de permettre à tout l'équipage d'avancer, mais Ambroise sentait bien qu'ils approchaient, ils touchaient au but.

Puis ils arrivèrent face à la falaise. Hector était fièrement assis face à celle-ci sans qu'aucun homme ou qu'aucun navire ne soit visible à l'horizon. Ils étaient au beau milieu du nulle part, sans repères précis et sans traces de la Fondation ou de l'anomalie. Ambroise s'approcha d'Eugène et posa sa main sur son épaule.

« Mon ptit Eugène… tu sais que je t'adore hein… mais ce soir on passe ce clébard à la broche. »

Eugène n'eut même pas le temps de dire un mot que Gladys prit la parole.

« Dites, loin de moi l'idée d'interrompre votre petit moment, mais vous devriez tous sérieusement ouvrir vos mirettes.
— Comment ça ? répondirent-ils.
— Parfois je me demande ce que vous feriez sans moi. Regardez bien là-bas en bas. »

Les deux hommes avancèrent vers le bord de la falaise et effectivement, en bas de cette dernière, entre deux rochers qui semblaient être l'entrée d'une petite cavité, on pouvait distinguer une faible lueur. Aussitôt Ambroise changea d'humeur.

« Ahah bien joué Gladys, je savais qu'on pouvait compter sur toi, et Eugène j'ai toujours su que ton chien saurait nous être utile.
— Vous étiez quand même prêt à le bouffer il y a…
— Trèves de galéjades et allons mettre la main sur cette anomalie, les enfants. »

Sans plus tarder, l'équipage entama la descente de la falaise et approcha la petite cavité. Celle-ci ne payait pas de mine et aurait facilement pu être ignorée sans les quelques inscriptions qui entouraient l'entrée et les lanternes illuminant celles-ci, probablement laissées là par ceux qu'ils poursuivaient.

L'intérieur de la grotte était tout aussi sobre. Seules quelques décorations semblant dépeindre des hommes marchant par-dessus les nuages parsemaient les parois. Tout au bout se tenait un petit autel décoré face à une porte incrustée dans la roche, délimitée par plusieurs gravures de formes aviaires et qui semblait mener vers un endroit d'un blanc total.

« Et vous allez me faire croire que ça c'est lié au Graal ? Parce que je connais des églises des bas-quartiers de La Havane qui avaient plus de gueule.
— Rooh, attendez au moins de voir ce qu'il y a de l'autre côté avant de faire la gueule capitaine, répondit Gladys.
— Ouais et tenez vous prêts, on risque d'avoir de la compagnie là-bas. »

Passé la porte, l'équipage eut le droit à un spectacle des plus singuliers. Ils étaient bien en extérieur, marchant sur un sol blanc et meuble, tandis qu'aucun nuage ne semblait leur bloquer la vue. Les rumeurs disaient donc vrai, ils avaient atteint le paradis. Un peu plus loin, quelques hommes en tenue militaire blanche et noire pouvaient être aperçus en train d'installer leurs équipements, de prendre des notes et pour certains, de prier.

Il ne fallut pas longtemps avant que l’un d’entre eux remarque également Ambroise et son équipage et en profite pour alerter ses compagnons. En un instant, les deux groupent prirent une position de combat, se tenant prêts à repousser ceux se dressant face à eux. Un homme, qui semblait visiblement être le capitaine des soldats vêtus de blanc, s'avança et prit la parole.

« Halte là ! Je suis le commodore Bauderet de la Fondation de sa Royale Majesté, vous interférez avec la mission qui nous a été confiée. N'avancez pas plus ou nous ouvrirons le feu.
— Oh vous m'en voyez sincèrement désolé, répondit Ambroise, mais ne vous en faites pas nous ne faisons que passer, nous ne comptons pas vous importuner.
— Laissez-moi être clair, qui que vous soyez, si vous ne faites pas immédiatement demi-tour et cessez de profaner ce lieu sacré, nous serons dans l'obligation de vous éliminer.
— Voilà qui est bien fâcheux, néanmoins avant que nos chemin ne se séparent, laissez moi vous donner un petit conseil. Lorsque vous utilisez une arme, ne vous contentez pas de menacer, tirez. »

À cet instant précis, les hommes d'Ambroise firent feu et une volée vint s'abattre sur les maigres rangs de la Fondation suivie de près par la charge au sabre du reste de l'équipage. La réponse du camp adverse fut confuse et bientôt les deux petits groupes s'affrontèrent dans une mêlée générale. Chacun se battait férocement, mais l'expédition de la Fondation n'était pas préparée pour un conflit frontal à terre et perdait doucement du terrain. Finalement, c'est bien la mort du commodore, transpercé par la lame du capitaine à la barbe blanche, qui finit d'achever le moral des quelques soldats restants et entraîna leur retraite désorganisée.

« Ahah eh bien voilà une bonne chose de faite, bien joué les enfants ça leur apprendra à ces trouffions, s'exclama fièrement Ambroise. Bon, occupez-vous des blessés et cherchons ce qu’il y a dans ce foutu paradis. »

Le combat fini, Eugène et Gladys partirent explorer les environs afin de déterminer où ils se trouvaient et si d'autres membres de la Fondation étaient encore dans le parages. Aldel profita de ce moment de répit pour discuter avec Chaps de la composition géologique du Paradis et les quelques membres blessés se firent traiter par Miette et Pain.

Cependant, après une dizaine de minutes seulement, les deux membres partis en éclaireurs revinrent en courant et prirent discrètement le capitaine à partie.

« Alors qu'est-ce que vous avez à m'annoncer ? Vous avez trouvé quelque chose qui peut nous être utile ?
— On a… trouvé le bord du paradis… et on a une bonne… et une mauvaise nouvelle, articula Eugène haletant.
— Eh bien dites-moi tout.
— On est… dans le ciel… sur un énorme nuage… et on est juste au-dessus… des ruines.
— Mais c'est fantastique laissez-moi quelques heures et je devrais pouvoir nous faire descendre.
— Ça risque d'être compliqué capitaine, rétorqua Gladys qui s'était jusque-là tenue en retrait.
— Et pourquoi ça ?
— La mauvaise nouvelle… on tombe. »

Sauf mention contraire, le contenu de cette page est protégé par la licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 License