Groupes d'Intérêt Italiens 
@media only screen and (min-width: 767px) {
.desktop {
     display: block;
     visibility: visible; }
.portable {
     display: none;
     visibility: hidden; }
}
 
@media only screen and (max-width: 767px) {
.desktop {
     display: none;
     visibility: hidden; }
.portable {
     display: block;
     visibility: visible; }
}
Chez d’autres branches

GROUPES D'INTÉRÊT ITALIENS

La Fondation n'est pas la seule organisation qui s'intéresse au paranormal et à la métaphysique, et qui s'y investit. Il y a bien d'autres groupes déjà existants qui possèdent, utilisent ou tentent de tentent de créer des objets SCP, que ce soit pour leur bénéfice personnel ou pour la protection de l'humanité. Certains sont des organisations rivales, d'autres sont des groupes dissidents de la Fondation, et d'autres encore sont des associés sur lesquels nous pouvons compter.

Il a été jugé nécessaire de créer et publier un petit catalogue sur ce que la Branche Italienne sait de ces organisations et de notre position vis-à-vis d'elles. Le document suivant fait donc référence aux Groupes d'Intérêt (nommés ci-après “GdI”) qui opèrent exclusivement ou principalement sur le sol italien.

La Fondation n'est pas la seule organisation qui s'intéresse au paranormal et à la métaphysique, et qui s'y investit. Il y a bien d'autres groupes déjà existants qui possèdent, utilisent ou tentent de tentent de créer des objets SCP, que ce soit pour leur bénéfice personnel ou pour la protection de l'humanité. Certains sont des organisations rivales, d'autres sont des groupes dissidents de la Fondation, et d'autres encore sont des associés sur lesquels nous pouvons compter.

Il a été jugé nécessaire de créer et publier un petit catalogue sur ce que la Branche Italienne sait de ces organisations et de notre position vis-à-vis d'elles. Le document suivant fait donc référence aux Groupes d'Intérêt (nommés ci-après “GdI”) qui opèrent exclusivement ou principalement sur le sol italien.

Plier

Table des Matières

Association pour la Libre Distribution de l’Anormal
Cenacolo Arcano dei Musici Onorati
L'Ordre de Janus
Le Conseil Fasciste de l'Occulte
La Confrérie des Chevaliers de Saint Georges
Royal Institut Des Anomalies Italiennes
L'Académie Médicis Des Arts Occultes
Culte du Grand Œil Méditerranéen
Sérénissime Collège des Entités et Merveilles de la Commune
Système d'Information et Sécurité des Matériaux Anormaux

Association pour la Libre Distribution de l’Anormal

~ ALDA ~


Description : L'ALDA est un groupe criminel spécialisé dans la tractation commerciale d’anomalies. Née en Lucanie au XIX° siècle suite à une attaque de dangereux prédateurs mémétiques, elle était au départ un groupe de protection contre les anomalies qui se déclaraient face à des personnes qui ne pouvaient pas lutter contre elles. Ce groupe était composé principalement de gens de basse extraction sociale, qui, fatigués de l’indifférence des gens aisés et du gouvernement quant à leur souffrance, avaient décidé de régler le problème eux-mêmes, selon le modèle du brigandage. L’organisation est d’abord appelée Alliance Lucanienne pour la Défense contre les Anomalies (ALDA), malgré leur connaissance inexistante de l’anormal à cette époque. Leur pleine connaissance de ce qu’ils combattaient ne vint qu’après quelques années d’activité.
Cet évènement fut cause de nombreuses pertes ; par conséquent, alors même que l'influence et le pouvoir de l'ALDA augmentaient, les membres eux-mêmes étaient en difficulté. Un soutien dicté par les circonstances fut donc demandé aux seigneurs locaux. Ces-derniers, craignant que le groupe n'acquière trop de pouvoir, décidèrent de les aider, en échange de la protection et de certaines faveurs dans le domaine de l'anormal, actions qui se révélèrent payantes : avec le temps, ces faveurs sont devenues au fur et à mesure le centre d'intérêt du groupe, changement qui a causé des conflits internes et des divisions. Cependant, malgré ce changement de conditions, l'ALDA était appréciée par la population, qui se souvenait de ses actions passées envers elle : ainsi le groupe a continué à grandir et à étendre son influence, jusqu'à ce qu'il atteigne l'indépendance économique. Le soutien des seigneurs était donc désormais inutile pour le nouveau but du groupe, qui visait à obtenir de l'argent et du prestige social. C'est ainsi que l'ALDA se détacha complètement de la noblesse pour aller chercher des anomalies par des moyens hors la loi, toujours sous prétexte de secourir les nécessiteux. Par conséquent, la signification de l'acronyme a changé dans la façon dont nous le connaissons.

Aujourd'hui, l'occupation principale de l'ALDA est le commerce clandestin des anomalies. Elles sont généralement divisées en deux catégories : les "Biens", c'est-à-dire ceux dont la nature, la rareté et le prix sont enregistrés, et qui sont vendus dans des lieux déterminés par le groupe à une clientèle créée par le bouche à oreille et dont les antécédents sont vérifiés ; et les "Moyens", c'est-à-dire les anomalies qui ont des propriétés mémétiques, persuasives et/ou guerrières intéressantes, qui sont ensuite retenues et utilisées pour aider l'ALDA dans ses activités. Généralement, les propriétés spécifiques de ceux-ci ne sont connues que de leur propriétaire, c'est-à-dire l'un des principaux membres de l'ALDA : l'existence même des "Moyens" est cachée au personnel moins pertinent de l'organisation et à toute personne qui n'est pas jugée digne de confiance. Les deux types d'anomalies sont obtenues principalement en les volant à des groupes rivaux, ou en profitant de personnes crédules qui ne connaissent pas l'ALDA et/ou sont incapables de réagir.

Le contrôle étroit des dirigeants sur son échelle sociale et sur l'opinion publique du groupe a permis au GdI de maintenir une position de premier plan dans le monde du crime. La présence de l'ALDA est confirmée en Italie, mais il est soupçonné que l'organisation ait des contacts, sinon directement des membres, avec des groupes d'intérêt commerciaux et criminels aussi à l'étranger.

Organisation : Au sein de l'Association il y a une échelle sociale rigide en forme de pyramide, dans laquelle on entre toujours par le bas à moins de connaissances familières. Cette échelle est à base territoriale et est tenue sous contrôle par des personnes qui sont affectées à ce territoire par les chefs de l'Association. Ceux-ci confient à leur tour le contrôle de certaines villes à leurs hommes de confiance, et ont procédé ainsi jusqu'à arriver aux simples sbires qui n'ont aucun pouvoir sur qui que ce soit. Les personnes familières avec l'Association, qui ne la dénoncent pas et agissent occasionnellement pour elle sont généralement considérées en tant qu'alliées, mais comme étrangères à l'échelle sociale, et ne sont qu'occasionnellement récompensées pour leurs services, de sorte qu'elles continuent à se taire.

Seul le septième niveau, le plan de commande, a le contrôle total de la situation territoriale, et c'est pour cette raison que c'est là que les décisions sont prises. Concernant la structure même de l'Association, les informations concernant les plus hauts niveaux sont très rares pour les membres qui n'appartiennent pas à ce cercle ou à celui directement en dessous. Il n'y a donc qu'une vague idée de l'identité des dirigeants, qui sont connus non pas de nom mais de surnoms tirés de l'histoire de l'Association, fixés et établis selon le territoire qu'ils contrôlent. Cela signifie non seulement que l'identité des chefs est gardée secrète, mais aussi que personne ne sait exactement comment et quand les changements au plan de commandement ont lieu. Cependant, aussi ce choix a des inconvénients : il arrive souvent que des querelles se produisent à des niveaux inférieurs et que les chefs n'en soient pas conscients jusqu'à ce que la situation dégénère.

Les membres de l'ALDA n'ont pas d'apparence distincte, ni pas de traits spécifiques, si ce n'est une ambition commune et un mépris pour quiconque s'y oppose.

Buts : Le but de l'ALDA est d'assurer le bien-être social et matériel à tous ses membres, selon l'échelle sociale qui s'y développe, et avec tous les moyens possibles. Pour cette raison, elle agit souvent hors la loi ou tord la législation à son avantage grâce à des membres stratégiquement placés. Un élément fondamental de leur organisation est d'agir sans se faire remarquer, et pour cette raison, ils essaient de maintenir une bonne image auprès des couches inférieures de la population, ou bien de ne pas les laisser parler.

Les anomalies sont donc perçues comme un moyen de se rapprocher de leurs véritables objectifs, à la fois en termes de commerce et de guerre, et comme des objets d'étude intéressants. À part une petite liste concernant leurs qualités, elles ne sont pas analysées de façon complète.

L'ALDA agit dans l’ombre et tente souvent de masquer ses traces en envoyant ses membres sous couverture dans d’autres GDI, ou en créant d’autres groupes prête-nom, qui ne lui sont pas directement reliés, pour agir sans éveiller de soupçons. Depuis l’affaiblissement du RIDAI (avec un pic lors des premières phases de démilitarisation du SISMA), leurs machinations sont devenues notables et malgré leurs efforts pour faire profil bas, leur emprise sur la population est toujours plus forte.

Attitude envers la Fondation : L'ALDA voit la Fondation comme une organisation intéressante dont qu’elle peut mettre à profit pour ses affaires. Par conséquent, ses membres font tout pour l’affaiblir, sans cependant vouloir la détruire, car le travail de la Fondation leur permet de grandement simplifier la phase de recherche des anomalies. Pour cela, l’ALDA essaie souvent d’introduire ses membres au sein de la Fondation. La Surintendance S5 est au courant de ce plan et cherche donc à repérer et à intercepter les individus suspects.

Implications :

Cenacolo Arcano dei Musici Onorati

~ CADMO ~

Inquirimus harmoniăm

Description : Le Cenacolo Arcano dei Musici Onorati (CADMO)1 est un mouvement méta-humaniste constitué d'individus qui possèdent généralement des connaissances thaumaturgiques très importantes, avec une attention particulière portée à la musiturgie et aux contacts avec des plans extérieurs à notre réalité.

Dès la fin de la seconde moitié du XIXe siècle, le Groupe a opéré dans le panorama italien anormal avec une certaine continuité, pour la plupart grâce au soutien fourni par diverses familles de haut rang de la société italienne de l'époque, notamment dans le Nord-Ouest. Le groupe a néanmoins subi la perte de plusieurs membres après la Première Guerre Mondiale, tant à cause du conflit qu'à cause du nouveau régime fasciste, et surtout après la Seconde Guerre mondiale, compte tenu de la forte adhésion d'éléments réputés subversifs, comme les antifascistes et les juifs, au sein du groupe.

Soutenu par quelques survivants, le Cenacolo a subi dans l'immédiat après-guerre une déchirure en soi, qui n'est toujours pas recomposée aujourd'hui : un côté, plus conservateur, qui aurait voulu maintenir les objectifs originels et le désir de secret toujours professés, inchangés par rapport à ce qui a été établi dans les décennies précédentes, tandis que l'autre côté plus progressiste, qui ne partageait pas cette vision (définie comme "élitiste") aurait voulu diffuser le message de l'organisation en dehors de la sphère de l'anormal, en arrivant à casser le secret également au moyen d'actes subversifs.

Organisation : Il n'y a pas de réelle organisation au sein du groupe, composé par une série de courants qui, tout en partageant le même but, le poursuivent de manières différentes. Chaque courant a sa propre conformation, mais de manière générale aucune situation d'institution centralisée ne peut être trouvée.

Buts : Le but principal du Cenacolo est l'ascension de l'intellect humain, à travers l'utilisation de la musique : les compositions interprétées ou composées par eux doivent en effet se référer à une source harmonique considérée comme le tissu même de l'univers. Cette "source" résiderait dans l'harmonie produite par les soi-disant "sphères célestes", par la théorie selon laquelle des vibrations sonores sont émises par les corps de l'univers, qui ne sont pas perceptibles à l'aide des sens, et qui pourtant devraient influencer la vie et les actions de l'homme. Le Cenacolo persévère dans le but de révéler cette vérité aux hommes, afin qu'ils puissent atteindre un état de conscience supérieure. Des études sont en cours pour vérifier si cette théorie est dotée d'un réel fondement, ou si ce qu'ils cherchent ne vient pas de sources cosmiques inconnues.

Attitude envers la Fondation : Compte tenu de la nature fragmentée du groupe, l'attitude que la Fondation entretient à l'égard des membres du groupe — parfois divisés en familles, du moins dans les cas particuliers les plus conservateurs — est variable de l'ouverte hostilité à des relations cordiales, et dans certains cas des alliances ont été possibles, notamment avec les courants qui ont intention de maintenir le Voile intact.

Implications :

L'Ordre de Janus

~ OI/01 ~

oilogo.png

Description : L'Ordre de Janus, aussi connu sous le nom latin Ordo Iani, est la plus ancienne organisation qui s'occupe de l'anormal en Italie. Il a été créé en 79 après J-C (suite à l'éruption du Vésuve) par l'empereur Titus, qui rassembla à sa cour un groupe de philosophes et de savants dans le but de étudier et cataloguer des phénomènes inexplicables. L'histoire de l'Ordre travers les siècles est longue et troublée, et elle a été subdivisé par ses historiens en quatre phases.

+ Âge d'Or / Aurea Aetas (79-395)
+ Âge d'Argent / Argentea Aetas (395-1250)
+ Âge du Bronze / Aenea Aetas (1250-1861)
+ Âge du Fer / Ferrea Aetas (1861-aujourd'hui)

Organisation : À l'origine, l'Ordre avait de nombreux membres et bureaux dispersés dans les provinces romaines, mais le nombre s'est réduit depuis la chute de l'empire et aujourd'hui, il a quelques centaines de membres et huit bureaux. Le bureau principal sous le mont Palatin (Ammenda dès le XIII siècle, précédemment Tempulm Iani Occultum) a toujours été entre les mains du noyau italien, protégé par des défenses anormales et non anormales ; à partir de Frédéric II, il perd sa centralité (qu'il a récupérée après la chute de l'Etat Pontifical) en faveur du Castel del Monte et du Studium de Naples.

L'individu qui guide l'Ordre est l'Imperator Auxiliaris, suivi dans la hiérarchie par huit Sacerdotes Magni (ou Gran Sacerdos) à la tête des bureaux. Les membres sont divisés en archivistes (tabularii), qui étudient et cataloguent les anomalies, et chercheurs (quaesitores), pour les missions d'investigation et récupération. La pénurie de personnel a conduit au fil du temps à un chevauchement de plus en plus important entre les deux rôles.

Buts : L'Ordo privilégie le savoir par-dessus tout, convaincu que séparer l'homme de la divinité, c'est aussi prendre conscience des lois universelles et que l'élévation intellectuelle correspond à une élévation spirituelle (apotheosis), qui est capable de libérer de la peur de l'inconnu ; ce qui était espéré pour toute l'humanité, avec l'empire comme véhicule pour atteindre cette cible. La double relation avec le divin (un état auquel aspirer et une entité à vénérer) s'exprime dans la figure de Janus, symbolisant l'homme/dieu et les dyades anormales/ordinaires.

En ce qui concerne la question du retour en vogue des cultes gréco-romains et l'apothéose universelle qui en découle, l'Ordre post-impérial est au contraire très divisé, à tel point que tous les membres ne sont pas ou n'ont pas été païens. La partie plus modérée se concentre sur la préservation des connaissances accumulées, tandis que les nostalgiques attendent le jour où l'humanité sera prête à reprendre l'antique foi, à la transporter dans un nouvel âge d'or.

▶ Addendum: Hecates Company

Attitude envers la Fondation : Les deux groupes cultivent d'excellentes relations, basées sur la confiance et la coopération, ainsi que sur le bénéfice mutuel. L'Ordre admet la supériorité des ressources de la Fondation et se réjouit de mettre à disposition ses connaissances séculaires. En échange, la Fondation réserve une petite partie de ses fonds à l'Ordre, empêchant sa dissolution.

Implications :


Le Conseil Fasciste de l'Occulte

~ CFO ~

cfologo_vrs4.png

Description : Le Conseil Fasciste de l'Occulte (CFO) est une organisation née à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand une partie des membres du RIDAI encore fidèles au fascisme a réussi à éviter l'administration d'amnésique et s'est échappée avec une partie des anomalies qu'ils détenaient.

Outre ses origines fortement liées à l'occulte, le CFO est actuellement en possession de biotechnologies anormales qu'ils utilisent principalement pour créer des entités biologiques et biotechnologiques. À l'heure actuelle, l'origine de ces technologies est inconnue de la Fondation.

Organisation : L'individu à la tête du Conseil Fasciste de l'Occulte porte le titre de “Dictateur”. Il est probable qu'il s'agisse d'un individu possédant des caractéristiques anormales. L’organisation du CFO est décentralisée : de petits groupes de recherche sont disséminés sur tout le territoire italien et se déplacent beaucoup, ce qui rend leur localisation extrêmement difficile.

Objectif : Actuellement, il est admis que leur objectif principal est d'utiliser — et, quand il le leur est possible, de créer — des anomalies pouvant provoquer une grand nombre de dégâts et/ou de victimes, de manière explicitement anormale, et si possible de manière répétée et autonome. Le but d'une telle activité serait de déstabiliser l'ordre public, de compromettre la sensation de sécurité et l'intégrité physique de la population, en attaquant l'intégrité émotive, en montrant l'existence et la dangerosité d'entités qui ne devraient pas être exister.

Ces déstabilisations sociales servent à prendre le pouvoir sur toute la nation. Les détails de telles opérations sont inconnus, mais il est supposé qu'en cas de succès, les membres du CFO pourraient se présenter comme étant capables de protéger les gens des anomalies, soulignant à l'aide d'une manœuvre politique et médiatique l'incompétence des forces de l'ordre et de l'État en ce qui concerne le contrôle des anomalies, et en révélant aux yeux du monde l'existence de la Fondation, la pointant du doigt comme une ennemie.

Attitude envers la Fondation : Le CFO est considéré comme extrêmement hostile. Il est supposé qu'à l'heure actuelle, ils n'ont pas de forces d'action offensive suffisantes pour attaquer directement les sites de la Fondation, mais ils n'hésitent pas à attaquer indirectement, le plus souvent au moyen d'anomalies créées ad hoc. Les preuves retrouvées dans les bases du CFO, dont la Fondation a réussi à prendre le contrôle, suggèrent que le CFO cherchait à créer des unités offensives productibles en masse, au moyen de leur technologie anormale.

Implications :

Pour approfondir :


La Confrérie des Chevaliers de Saint Georges 

~ CCSG ~

Logo_CCSG_ic-Recuperato.png

Description : La Confrérie des Chevaliers de Saint Georges (CCSG) est un ordre secret de l'Eglise Catholique, fondé en 453 après J-C sur ordre du pape Léon I, dans le but de confiner ou détruire les anomalies présentes dans l'Empire Romain et, en même temps, d'éliminer les groupes païens qui pourraient les utiliser. Son influence a grandi en même temps que celle du Pape, atteignant son apogée durant les croisades et la conquête de l'Amérique. Cependant, la réforme protestante a causé une perte d'influence, quand une partie de l'ordre s'est allié à Martin Luther. Cela a rendu le pape Paul III très méfiant et l'a conduit à prendre le contrôle direct de l'ordre.
Actuellement, le nombre de membres est inconnu, mais la Fondation pense que des milliers sont dispersés dans ██ autres sièges en Italie et dans le monde.

Organisation : Les sièges de la CCSG sont dirigés par les Patriarches. Ils répondent au Concilium sanctōrum inter sanctos (Concile des Saints parmi les Saints), formé du pape et de quatre cardinaux sélectionnés par le souverain pontife. Le Concilium a la tâche d'élire les Patriarches une période de dix ans, d'administrer la Confrérie et de gérer les relations avec les autres groupes d'intérêt.

Buts : La CCSG est l'organe de l'Eglise qui s'occupe des anomalies, qu'il classifie en deux types : les angeli anomali (anomalies angéliques) et les diaboli anomali (anomalies démoniaques). Les premières sont considérées comme des reliques liées à des figures de culte et conservées au Vatican ou dans les autres sièges, alors que les secondes sont liés à des cultes, de nature païenne ou diabolique, et sont donc détruites ou éliminées.

Attitude envers la Fondation : Les rapports entre la Fondation et la CCSG sont plutôt froids : bien que la CCSG accepte de collaborer, elle ne se montre ni hostile ni amicale. Les rapports se sont cependant améliorés avec l'admission au Concile du Quatrième Surintendant, qui a amorcé une politique de dialogue avec la Confrérie, et qui a amené à une série d'actions avantageuses pour les deux organisations.

Implications :


ROYAL INSTITVT

DES ANOMALIES

ITALIENNES

~ RIDAI ~

[DISSOUT]

RIDIA.png

Description : Fondé en 1871 par le roi Victor Emmanuel II de Savoie, le RIDAI était une organisation sous contrôle du roi d'Italie, dont l'influence s'étendait sur tout le pays et ses colonies. Il avait pour fonction de trouver et de confiner les objets anormaux pouvant représenter un danger pour la monarchie ou les civils. A partir de 1926, le RIDAI a été placé sous le contrôle de Benito Mussolini. Sous le commandement du Duce, le RIDAI a été dénaturé de sa fonction de recherche originelle, devenant un groupe extrêmement violent et agressif, utilisé pour créer des armes anormales destinées à la guerre.

Comme la Fondation SCP, le RIDAI cataloguait toutes les anomalies qu'il rencontrait (qu'elles soient confinées ou détruites) et en étudiait les propriétés et les effets. La majeure partie des documents étaient envoyés dans de grandes Archives pour y êtes stockés. Le bâtiment d'archives le plus important est le site Plutone, actuellement utilisé par la Fondation.

Organisation : Le RIDAI était dirigé par un Directeur Général nommé par le roi, et était divisé en trois sections, une quatrième s'étant rajoutée suite à l'avènement du fascisme : la Division des Etudes sur l'Anormal (DEA), dédiée à la compréhension des anomalies, la Division Administrative Interne (DAI), qui s'occupait de l'administration des structures, la Division de Recherche de l'Anormal (DRA), qui se chargeait d'identifier et de capturer les anomalies, et la Division Militaire (DM), créée dans les années 1930, et qui utilisait les anomalies sur les champs de bataille.

Attitude envers la Fondation : Le RIDAI a été officiellement dissout en 1946, et est devenu la branche italienne de la Fondation SCP. Une partie de ses membres, hostile à la Fondation, a fondé le Conseil Fasciste de l'Occulte.

Documentation :


Logo%20Madao.png

Description : Fondée par le dirigeant et mécène de Florence Laurent de Médicis en 1484, l'Académie Médicis des arts occultes (appelée Académie Médicis par les membres de la Fondation par souci de brièveté) est une organisation privée qui s'occupe de cataloguer et de recenser des œuvres d'art pré-modernes qui présentent des capacités anormales. À l'heure actuelle, la Fondation a connaissance de l'existence de ██ sièges dans █ pays d'Europe, chacun avec divers degrés d'autonomie par rapport au siège principal. La Fondation ne sait actuellement pas d'où viennent les fonds permettant à l'Académie de fonctionner. Le siège principal se trouve au Palais Médicis-Riccardi, actuellement utilisé comme musée et résidence du Préfet de Florence, fonctions servant de couverture à la véritable nature de l'édifice. Dans les souterrains du palais s'étend une structure de profondeur inconnue, organisée comme une exposition permanente des œuvres récupérées sur le territoire italien. D'après les images prises par les agents de la Fondation lors de rares visites, il est estimé qu'au moins ██ objets anormaux sont détenus dans la salle centrale.  

Organisation : Le chef de l'Académie Médicis porte le titre de "Conservateur", tandis que les directeurs des sites étrangers portent le titre de "Tuteurs", parmi lesquels seuls █ ont une pleine liberté d'action à l'intérieur de la nation qui les abrite. Les Tuteurs restants sont subordonnés au Conservateur en personne.

Attitude envers la Fondation : L'Académie n'est pas hostile envers la Fondation et a plusieurs fois collaboré avec elle pour la récupération d'artefacts. Bien qu'il soit extrêmement réticent à révéler son identité, l'actuel Conservateur a apporté son soutien total pour utiliser l'expérience de l'Académie dans le domaine de l'art anormal, afin de mieux identifier les capacités anormales des œuvres possédées par la Fondation. La proposition a été soumise au directeur de la branche italienne et est en attente d'approbation.

Note du Dr ██████ : "Malgré l'amour de cette académie pour l'art sous toutes ses formes, il a été mis plusieurs fois en évidence par des rencontres variées avec les membres de l'Académie que ces derniers nourrissent une haine profonde envers le GdI "Et Maintenant, On Est Cool ?" et définissent cette organisation comme "minable, dépourvue de goût"."

Implications :


Culte du Grand Œil Méditerranéen

~ CGŒM ~

CGOM.png

Description : Peu de choses sont connues quant aux origines du Culte, mais de récentes découvertes archéologiques à l'échelle méditerranéenne indiquent que ce Groupe d'Intérêt aurait été actif dès les premières civilisations humaines, sous la forme d'un ordre fanatique ultra-religieux aujourd'hui dissout. Ces premiers hommes s'étaient tous convertis à la foi envers leur objet de culte, que ce groupe semble vénérer sous le nom de "Grand Œil".

On soupçonne que ce culte soit resté inactif jusqu'aux premières décennies du IXe siècle avant J.-C. où il prit la forme de société "secrète" après s'être heurté aux peuples de Phénicie et de Grèce antique sous le pseudonyme de "Peuples de la mer". Ces attaques furent probablement liées à une volonté de contrôle sur tout ce qui était né/avait prospéré sur les côtes de la Méditerranée. Depuis, le culte a perdu une grande partie de la puissance militaire dont il disposait et s'est réduit à quelques milliers d'adeptes disséminés autour du bassin méditerranéen, ce qui le rend aujourd'hui encore particulièrement insidieux.

Au moment où est rédigé cet article, aucun contact diplomatique ou pacifique n'a encore été établi entre des représentants du Culte et le personnel de la Fondation. Le Culte reste toujours dangereux en raison de son utilisation de créatures anormales et d'adeptes aux pouvoirs ésotériques n'étant pas entièrement connus de la Fondation. Toute découverte, capture ou récupération d'objets/personnes connectés à ce dernier doit être immédiatement confiée à la Section d'Etudes Thaumaturgiques pour étude approfondie et être rapportée à la SSM-I.

Une documentation complète et mise à jour concernant le Culte est accessible au Département d'Archéologie Sous-Marine du Site Nettuno.

Organisation : Au fil de ses longs siècles d'inactivité, le Culte a frôlé la dissolution à plusieurs reprises, perdant d'innombrables adeptes au passage. À cause de cela, ce Groupe d'Intérêt s'est principalement dédié au secret de ses opérations afin d'éviter un effondrement total et semble être divisés en plusieurs rangs :

  • LES GARDIENS - Entités qui, grâce à l'énergie contenue dans leurs propres "sépulcres" et dans [DONNÉES SUPPRIMÉES] semblent être dotées de pouvoirs ésotériques liés à l'eau et à la mer, avec lesquels ils contrôleraient l'existence même de la vie autour de la mer Méditerranée. Leur nombre effectif et l'étendue de leurs capacités sont actuellement inconnus.
  • LES CHERCHEURS - Dirigeant de groupes d'adeptes pouvant compter plus de 100 membres, ces intermédiaires semblent être les plus fidèles à la cause du Culte et sont soumis à un procédé connu comme "l'Illumination", qui les relie directement au Grand Œil" et leur fournit une part du pouvoir des Gardiens.
  • LES ADEPTES - Ce sont les plus humains. Tout en bas de l'échelle hiérarchique, ils constituent la force de travail du Culte et la colonne vertébrale des opérations. Ils accomplissent les tâches les plus diverses et semblent être choisis seulement parmi les plus intelligents, les plus capables et les plus fort. Il est possible que des adeptes aient été recrutés suite à des enlèvements de personnes à la surfaces, qui ont été ensuite "reconditionnés" pour servir le Culte, mais en raison du manque d'indices ne permet pas d'affirmer quoi que ce soit.

Les autres informations concernant les "habilités" que peuvent posséder certains membres du Culte sont contradictoires et au moment de la rédaction de cette fiche, rien ne peut les étayer. La seule chose certaine est leur capacité inhabituelle à survivre au fond de la Méditerranée, où ils ils ont plusieurs bases qui sont parvenues à résister à la pression aquatique ou à l'érosion.

Buts : Le but principal du Culte du Grand Œil est de protéger sa divinité des yeux impurs qui, selon lui, pourraient endommager son existence même ; son but secondaire est d'imposer la volonté des Gardiens à la mer elle-même, en se préparant à la conquête du continent si nécessaire. En raison de leur fanatisme religieux, il est à soupçonner que certaines formes d'hypnose et d'endoctrinement de masse soient utilisées pour qu'aucun Adepte ne trahisse ou ne révèle des informations confidentielles (au moins dans la plupart des cas). L'activité du CGŒM est très sporadique, difficile à détecter et très variable, atteignant quelques pics d'activité sur des décennies. Depuis 2006, cependant, ses implications sont devenues beaucoup plus fréquentes, ce qui pourrait être dû à l'éveil de sa "divinité".

Attitude envers la Fondation : Le CGŒM est actuellement hostile envers la Fondation et tout autre Groupe d'Intérêt cherchant à entraver ses objectifs ou à tenter d'entrer en contact avec lui. Ces relations devraient rester telles quelles pour le moment, étant donné l'absence de contacts entre les deux camps.

Implications :


Sérénissime Collège des Entités et Merveilles de la Commune

~ SCEMC ~

[DISSOUT]

SCEMC2.jpg

Description: Le Serenissimo Colejo degli Estri e dei Maùchi del Comùn (le Sérénissime Collège des Entités et Merveilles de la Commune) était une organisation secrète de la Sérénissime République de Venise, active entre la première moitié du IXe jusqu'au traité de Campo Formio en 1797. La naissance du Collège a probablement été motivée par la nécessité d'atténuer l'impact de l'usage d'anomalies fait par les puissances rivales de la République vénitienne. Durant son apogée (entre le XIIIe et le XVIe siècles, le SCEMC gérait également un commerce d'anomalies que Venise ne considérait pas comme dangereuses pour sa survie, ou inutilisables à ses propres fins.

Organisation : Les deux sièges connus jusqu'à présent étaient près de Costanziaco (qui fut actif jusqu'en 1435) et sur l'île de Poveglia. Le SCEMC était un collège composé de 10 membres, présidé par le Doge de Venise, dont les pouvoirs étaient délégués au Magistrat des Estri, primus inter pares2 nommé parmi les conseillers en fonction selon un système de rotation. Chaque conseiller était membre du Collège à vie. Sept d'entre eux étaient nommés parmi les patriciens et trois parmi le peuple.
Les membres du Collège étaient organisés en deux groupes : les secretadori ("occulteurs"), qui avaient pour mission d'effacer toute trace d'anomalies ou d'objets d'intérêt, et le maùcarioli ("vendeurs de singularités"), qui s'occupaient de collecter des intérêts envers anomalies en vente. Les études sur les phénomènes anormaux étaient menées par l'organisme de recherche du SCEMC, l'Académie Popilia.

Buts : Le SCEMC a été fondé avec deux objectifs principaux : l'indépendance de la Sérénissime République de Venise et son enrichissement à travers le commerce d'anomalies et d'artefacts anormaux. C'est précisément cette double nature qui a permis au SCEMC de devenir à la fois un puissant levier pour les émissaires vénitiens et une source considérable de recette fiscales.

Attitude envers la Fondation : Le SCEMC ayant disparu en 1797, il n'a aucun rapport direct avec la Fondation. Son existence est cependant connue des principaux Groupes d'Intérêt italiens, en particulier le RIDAI et le CFO.

Implications:


Système d'Information et Sécurité des Matériaux Anormaux

~ SISMA ~

Description : En 1949, la République Italienne fonde le SISMA en tant qu'agence gouvernementale pour aider à la résolution des événements interministériels anormaux. En réalité, c'est une organisation de recherche et développement dans la guerre, la coordination militaire, le renseignement et la police dans le domaine anormal. L'évidente compétition avec la Fondation conduit les deux organisations à lutter pour l'hégémonie sur le sol italien jusque dans les années 1990. Les premières années du SISMA voient, grâce au support américain et de la Coalition Mondiale Occulte, un développement technologique intense pour promouvoir la sécurité intérieure contre les Groupes d'Intérêt de style soviétique, suivies de tentatives de pacifier le climat des Années de Plomb et d'éradiquer une conspiration interne philo-fasciste. En 1996, suite à la fin de la Guerre Froide et des enquêtes en raison d'un coup d'État manqué, le SISMA est sévèrement réduit. Les années 2000 se concentrent sur la police des anomalies et sur la préparation et l'exécution de plans d'urgence pour la sécurité nationale.

Organisation : Le SISMA central comprend la Direction des différentes sections et les Bureaux A (archives), C (communication et coordination interne/externe), F (recrutement et formation du personnel), et R (recherche et développement anormal). Le personnel militaire et d'enquête est « emprunté » à d'autres organismes gouvernementaux, qui font encore partie des organisations respectives mais entraîné par le Système aux contre-mesures anormales et affecté à des opérations inhérentes à leurs compétences. Ils sont organisés en départements I (renseignement), P (police) et S (situation et mobilisation militaire). Le SISMA a un bureau central à Rome et un petit nombre de laboratoires, permanents ou loués, d'entrepôts et d'installations militaires. La plupart de ces structures a été aliénée, réaffectée ou saccagée par des éléments subversifs. Le SISMA collabore également avec des organisations internationales telles que JOVE3 et PANGEA4.

Buts : Peu importe l'assistance alléguée aux organes de l'État avec du personnel spécialisé dans les "anomalies statistiques", le SISMA a pour but de préparer et défendre la République Italienne par des criminels, puissances étrangères et catastrophes dues à des ou survenues travers "matériaux anormaux". La philosophie résultante est extrêmement nationaliste et utilitaire.

Attitude envers la Fondation : Le SISMA n'a jamais été directement hostile envers la Fondation, passant de la rivalité à la froide coopération. L'agence d'aujourd'hui collabore avec la Fondation pour le maintien de la sécurité du Pays et la normalité, se permettant néanmoins de sanctionner l'organisation en cas de violations trop illicites et de préparer des plans d'urgence qui présentent la Fondation comme une armée privée hostile.

Implications :


Footnotes
centreguideit
révision de page: 99, édité la dernière fois: 10 Feb 2023 19:55
Éditer Voter (+4) Étiquettes Discuter (5) Historique Fichiers Imprimer Outils du site + Options
Sauf mention contraire, le contenu de cette page est protégé par la licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 License