Que vous soyez un féru de l’univers de la Fondation ou un simple amateur de passage, il est parfois compliqué de s’y retrouver dans toutes les dernières sorties. Et donc, afin de donner un peu de visibilité à ces contes noyés dans le flot des nouveautés et afin de vous aider à trouver les histoires qui vous intéressent, laissez-moi vous présenter :
Un après-midi à la fête foraine par
Agent Koop
Et commençons par un conte de Koop sur l’acte 2 du canon "Retour à l'Anormal".
De quoi ça parle ? Eh bien pour tout dire le postulat initial du conte est plutôt simple. Nous suivons ici la perspective de deux agents de la branche anglaise de la Fondation affectés à une mission visant à surveiller une ancienne agent de la branche francophone alors que des informations parlent d’amnésiques dont l’efficacité semble s’estomper et d’un agent renégat enlevant ses anciens frères d’armes.
Et du coup, est-ce que c’est bien ? Alors… j’ai personnellement trouvé le conte plutôt simple et peut-être même un peu lent au début et pourtant je l’ai trouvé dans l’ensemble plutôt bon. L’exposition est réussie, les personnages sont bien écrits, les derniers dialogues sont excellents et le cliffhanger à la fin m’a donné envie de voir la suite.
Au final c’est un petit conte qui, sans casser trois pattes à un canard, est vraiment plaisant à lire et qui me donne vraiment envie de voir la suite .
Et en voilà un extrait :
Au premier abord, on se demandait souvent en voyant sa mine impassible si elle était vraiment à sa place, ou même si elle aimait vraiment ce qu’elle faisait. Mais il suffisait de voir un sourire sincère, presque timide, se dessiner sur ses lèvres lorsqu’elle tendait une poignée de bonbons à un enfant extatique pour se convaincre que la réponse à ces deux questions ne pouvait être qu’affirmative.
Passé oublié par
Pipon et
Zanros
Et on continue dans les contes dont je voudrais voir la suite avec celui de Pipon et Zan dans l’univers de Warhammer 40K.
De quoi ça parle ? Comme dit plus tôt, le conte se déroule dans l’univers de Warhammer 40.000, nous suivons donc l’inquisiteur impérial Viixus, alors que celui-ci s’apprête à enquêter sur des attaques xenos et par la même à découvrir un étrange édifice marqué d’un logo que l’on connait bien.
Et du coup, est-ce que c’est bien ? Eh bien, j’ai également apprécié ce conte-ci. L’univers de la Fonda est plutôt bien intégré dans celui de 40K et bien qu’on retrouve quelques termes qui puissent sembler étrange à ceux ne connaissant pas bien l’univers, l’histoire reste tout à fait compréhensible et abordable pour tous. Au-delà de ça, j’ai particulièrement apprécié la partie du point de vue interne de la Fonda qui même si le dénouement était attendu reste bien écrite et touchante. Mon seul bémol ici, c’est que j’ai trouvé le conte un peu court au vu du potentiel qui est montré. Je suis donc plutôt impatient de voir la suite et j’en attendrai sûrement beaucoup.
Et du coup une conclusion relativement similaire au conte précédent, on est face un conte qui ne prends pas énormément de temps à lire, qui est plutôt sympa et dont j’attends beaucoup de la suite qui semble être vachement intéressante.
Et voici un extrait :
Le Valkyrie se posa à moins de trois cents mètres du complexe, celui-ci était composé d’une ancienne forme de béton, quelques fenêtres qui ont à envier les chapelles des plus lointains mondes impériaux. La porte quant à elle était d’un alliage d’acier inconnu, arborant un symbole pour les moins étranges, un petit cercle intérieur, entouré d’un plus grand cercle et tous deux traversés par trois flèches désignant l’intérieur. Le Prêtre, l'inquisiteur et quatre membre Tempestus Scion sortirent du transport pour se rendre plus près du bâtiment.
Marlene par
Dr Attano
Et on enchaine avec un conte un peu particulier d’Attano sur le SKP.
De quoi ça parle ? Alors, ce résumé ne rend pas vraiment honneur au conte mais malheureusement, au vu de sa forme c’est plus ou moins la seule manière de le faire. Nous suivons donc ici la chanteuse et actrice Marlene Dietrich alors que celle-ci interprète sur scène sa version de la chanson Lili Marleen.
Et du coup, est-ce que c’est bien ? Franchement, ce conte est tout bonnement génial. Honnêtement, j’ai mis pas mal de temps et de lecture avant de vraiment comprendre le conte mais un fois ceci fait, j’ai vraiment adoré ce qui m’était proposé. J’ai particulièrement apprécié les vas-et-viens entre les paroles de la chanson et les pensées de Marlene exprimant différemment le même ressenti.
Bon eh bien, j’ai plutôt galéré à explique ce conte mais pour autant je ne peux que vous recommander de foncer le lire, celui-ci étant très bien écrit et vraiment touchant.
Et comme d’habitude un extrait :
Ouverture du rideau. La foule, devant elle. Immense, chaotique, terrifiante, comme d'habitude. Elle s'avance lentement, le visage de glace. Se place devant le micro. Un silence à faire pâlir la Mort tombe.
Elle sent toute la force présente dans ce micro. Elle sait ce qui se passera là, dans quelques instants. Pour le moment, elle prend quelques instants de plus à observer la foule devant elle, qui s'étend à l'horizon. Ils sont à ses pieds. C'est son seul moment de victoire.
Phytogenèse par
Gabitoon
Voici un conte de notre cher Gabi sur un Groupe d'Intérêt Hispanophone, le Culte du Grand Dieu Vert.
De quoi cela parle-t-il ? Le conte nous emmène découvrir la Création, du système solaire jusqu'aux débuts de notre chère Humanité. Le tout raconté en plusieurs parties afin de pas trop se perdre dans la mythologie du Culte et avec un style dont les textes religieux ont sûrement déjà regardé avec une petite pointe d'envie.
C'est bien ou je peux continuer de ranger mes chaussettes par paires de 7 ? Ben c'est franchement pas mal du tout. L'un des deux gros points forts est son style. Le récit de la Création est bien ficelé et coquettement raconté si bien que vous aurez envie de chiper deux-trois mots et les réutiliser. L'autre est que c'est une superbe introduction au Groupe d'Intérêt. Je me suis surpris à louper mon arrêt de bus car j'étais absorbé par notre Genèse selon le Culte du Grand Dieu Vert. Les deux points se mélangent parfaitement pour donner une excellente lecture qui donne envie d'écrire pour ce groupe natif de nos voisins hispanophones, en plus du fait qu'il soit très renseigné sur ce dernier.
Et comme dirait Hero : "Et en voilà un extrait :"
Voyant tout cela, la Dame Solaire comprit que sa lumière répandait plus de malheur que de bien et se détourna des affaires de ses filles, de peur de les attrister plus encore. Aujourd'hui encore elle guette en silence les immensités du néant.