SCP-383-FR-2
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Photographie retrouvée dans le journal d'Étienne Dvořák1.

SCP-383-FR fut officiellement classé comme un phénomène surnaturel en 1930, bien que son activité fut portée à l'attention de la Fondation dès 1925 en Finlande grâce aux plaintes successives déposées par les studios de diffusion radiophonique dont l'émission fut détournée, ainsi qu'une partie de l'audience affectée par l'anomalie. Toute enquête menée sur l'origine du signal pirate échoua cependant du fait de l'impossibilité d'identifier ou de localiser une antenne capable d'émettre un signal optimal sur tout le continent.

Une activité suspecte au sein de l'Université d'Helsinki fut découverte en 1928 grâce à la fouille des archives de sa bibliothèque. L'enquête se conclut par la découverte d'une collection d'ouvrages encyclopédiques et ésotériques non-anormaux, dont certaines pages étaient annotées. L'interrogation du personnel de l'université et l'examen des correspondances internes laisse suspecter l'existence d'une association étudiante, dont la liaison avec SCP-383-FR est sûre, mais l'étendue de cette implication incertaine. Pour davantage d'informations à ce sujet, veuillez consulter les document 383-FR-5 à 383-FR-9.

Les présents documents sont issus d'une correspondance entre le Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université d'Helsinki, Antti Kanerva, et un professeur agrégé d'astronomie de l'Université d'Helsinki, Riku Wuori.

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Abri supposément utilisé par Étienne Dvořák, Niko Laine et Peter Jones. Photographie réalisée en 1893 par les autorités finlandaises.

La consultation des archives de l'université confirma que l'individu de nationalité française et tchèque nommé ÉTIENNE ABRAHAM ISIDOR DVOŘÁK étudia bien à l'Université d'Helsinki entre 1891 et 1893 en Faculté de Sciences Naturelles. PETER JAHDEN THEODORE JONES et NIKO LUUKAS MARIA LAINE, respectivement de nationalité britannique et finlandaise, étaient également adhérents de l'école durant cette époque.

Une note manuscrite émise par Niko Laine à l'attention probable de Peter Jones, confisquée par un enseignant et conservée par la direction de l'université dans le cadre de son enquête, permit de localiser une habitation abandonnée près de la ville d'Hanko, située au bord du Golfe de Finlande à l'Ouest d'Helsinki, présentée comme un lieu de rendez-vous. Un journal signé de la main d'Étienne, du matériel de plongée usagé et une embarcation vétuste y furent retrouvés.

Seuls les extraits du journal les plus pertinents ont été reproduits. Une demande de permission de lecture de la version complète du journal peut être déposée auprès du Département des Archives et des Médias.

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Photographie anonyme du Palais Royal de Dresde en Allemagne présentant des similitudes avec l'entité décrite dans le journal.

Le 10 septembre 1893, MM. Peter Jones et Niko Laine remirent à la police d'Hanko une lettre de suicide écrite et signée de la main d'Étienne Dvořák. Les informations obtenues lors de l'interrogatoire des deux jeunes hommes s'accordèrent quant au motif de l'acte, accusant un traumatisme occasionné par la perte d'un parent proche. Les déclarations ne permirent toutefois pas de découvrir les circonstances de la mort, ni même de retrouver le corps. La Fondation observa que le journal d'Étienne ne fut pas confié aux autorités, et supposa qu'il leur fut peut-être volontairement dissimulé par MM. Jones et Laine.

La passion commune des trois individus pour la plongée laissa croire aux enquêteurs que le sujet s'ôta la vie par la noyade. Des recherches furent menées dans la périphérie de la ville d'Helsinki et d'Hanko, jusque dans la mer, ainsi que dans la cabane louée et utilisée par les jeunes gens. En raison d'un manque crucial d'indices et de l'absence de famille du défunt, l'enquête fut interrompue prématurément, bien que l'acceptation et la résignation manifeste de MM. Jones et Laine à cette annonce, dont il était proche, troubla l'agent envoyé auprès d'eux pour les informer de l'abandon des recherches.

L'implication notable d'une partie tierce en la personne de Riku Wuori, l'un des anciens enseignants d'Étienne Dvořák, motiva la reprise temporaire des recherches, qui échouèrent également. M. Wuori continua cependant à revenir chaque mois sur les lieux jadis fréquentés par les jeunes gens en espérant trouver un indice. Il remit la lettre suivante aux autorités le 7 avril 1928.

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