Allez ! Voyons un peu tout ça !
Pour cette critique, je vais juste me pencher sur l'orthographe pour te faire gagner du temps et parce que mes connaissances en matière d'écriture appliquée sont assez limités. Peut-être que je relèverai certaines tournures qui me paraissent bizarres. Go !
Cette tempête balayait les Pyrénées depuis déjà une semaine, il n'en avait jamais vécu d'aussi longue de toute sa courte vie. Car Juan était jeune, un jeune berger, fils de berger d'un âge respectable et petit-fils d'un berger d'âge vénérables. Il était, car seul survivant de sa famille.
La larme qu'il ne parvint pas à retenir se figea en fine couche de givre lui mordant la joue. Penser à sa famille lui faisait littéralement mal.
Subjectif, mais pour moi tu peux enlever l'adverbe.
par la fumée qui se dégageait de la cheminée
Sinon, c'est le passé du verbe.
Le blizzard rendait invisible la route jusqu'au village et la neige recouvrant ses cils l'aveuglant.
L'aveuglait, plutôt, non ?
Dame Chance bénie Juan ce soir-là, le blizzard l'avait amené à une petite cabane perdue sous le couvert des sapins.
Je trouve dommage de répéter cette jolie tournure. À choisir, je garderai la deuxième.
Au vu des dégâts qu'avait subie la cabane,
'' Oh, tu t'es finalement endormis, voilà une agréable nouvelle, je pensais avoir à passer la soirée seule. ''
À moins que 403-FR ne soit explicitement une femelle.
Normalement, un dialogue s'écrit avec cette ponctuation :
« Oh, tu t'es finalement endormis, voilà une agréable nouvelle, je pensais avoir à passer la soirée seule. »
Ou encore
— Oh, tu t'es finalement endormis, voilà une agréable nouvelle, je pensais avoir à passer la soirée seule.
Mais je ne sais pas à quel point c'est grave. Enlève au moins les espaces entre les guillemets.
'' M-merci, m'sieur. ''
Toujours une virgule avec les fins de phrases en « m'sieur ».
Un silence se fit entre les deux êtres (créatures ? entités ?) seulement brisé par le choc de la cuillère dans le fond de l'écuelle.
Je me pose juste la question, pourquoi cette parenthèse ? « êtres » ça m'allait très bien.
Alors, mon garçon, quel bon vent vous amènes dans ce blizzard ?
En fait, chaque fois que tu nommes l'interlocuteur, il faut une virgule pour le séparer du reste de la phrase. Je te laisse l'appliquer.
La tempête a rendue le chemin qui traverse la vallée impraticable.
Engourdi par la fraîcheur de la nuit, la digestion, et un petit verre de pálinka offert par la grenouille.
Pas de virgule avant « et » (ouais c'est chiant, les virgules).
Comment ça, je rêve ?
Même chose que dit au dessus, mais celui-là je le relève parce qu'il ne va pas de soi avec ce que je t'ai dit.
C'est dur de perdre le sens de son existence et crois-moi, je sais de quoi je parle.
Ou pour être plus précis, ils étaient un mort et demi en sursis, le jeune se savait maintenant mort et qu'il n'allait pas se réveiller.
Cette fin de phrase a une tournure bizarre, je trouve.
Si j'peux me permettre
J'veux dire vous êtes pas déjà mort ça serait bizarre donc vous pouvez pas savoir.
J'ai du mal a comprendre cette phrase et à lui donner une intonation.
Voilà, c'est tout pour moi. J'espère que quelqu'un passera par là pour te donner une critique bien plus complète.