dés son apparition sur scène.
dès
Même si comme tout à chacun j'ai commis des erreurs.
J'aurais entrecoupé le texte avec des virgules, personnellement : "Même si, comme tout un chacun, j'ai commis des erreurs."
Etant nettement plus ancien
Étant
A sa mort,
À
son oeuvre
son œuvre
de froid et de douleurs.
de froid et de douleur (singulier : "la" douleur en général)
qui font du bruit au dessus
au-dessus
Il aurait été créé par Hélix II
Et non pas "Félix" ?
Le jeu se déroule en deux épreuves, chacune en deux endroits différents.
Le premier endroit (première épreuve) sur les marches d'une église dédiée à Saint Cornély.
Le deuxième (deuxième épreuve) à l'intérieur de l'édifice religieux (de préférence durant l'office du dimanche).
Car chacun se souvient de son catéchisme :
Saint Cornély a révélé que l'escargot est le minime ruban métrique qui permet à Dieu de mesurer la campagne.
Première épreuve -
Le jeu est alors constitué de :
Deux équipes opposées dénommées snail-team, détenant chacune 10 escargots de taille adulte.
Les bêtes à cornes doivent être impérativement de Bourgogne sous peine de disqualification.
Un bookmaker assermenté, c'est à dire le plus ancien joueur ayant gagné le plus de parties.
Des parieurs, dénommés "Bulots", tous majeurs, vaccinés et bon père de famille, de taille, sexe, milieu social indifférents. (On ne s'intéresse pas non plus à leur vie conjugale).
Les parieurs peuvent être membres de l'une des équipes.
Les paris s'effectuent en pinces à escargots.
Les fourchettes à escargots sont aussi tolérées depuis le XVIème siècle.
Un dé à coudre. Qu'importe le matériaux, bois, argent, fer blanc, cuivre…
Durant la partie :
Les deux équipes disposent leurs dix escargots en ligne l'un à côté de l'autre sur la marche de leur choix de l'église.
Le but est que l'un des escargots soit le plus rapide pour parcourir la longueur de 3,35 mètres.
Cette longueur fait référence à la longueur de la toge de St Cornély qui était à l'époque en coudée franche.
L'intérêt de la première partie du jeu :
Les fidèles entrant ou sortant pieusement de l'église, qui écrasent involontairement un gastéropode, donnent par le même coup de talon, à la fois une chance aux outsiders et un repas aux corneilles de l'édifice.
Au début de la première partie du jeu, le bookmaker lance le dé. En l'air.
Ce geste signifie uniquement que le jeu commence et que les paris sont clos.
On se moque totalement de l'endroit où le dé chute.
Par la même occasion le bookmaker se tait.
Le but de cette première partie du jeu est :
Pour le parieur de l'équipe la plus rapide de remporter tous les escargots encore vivants.
Pour le même parieur de remporter le lot de pinces ou de fourchettes, et de narguer les autres parieurs de sa grande supériorité.
Pour cela il pointe les perdants de deux doigts bien tendus à l'horizontal.
Les perdants ne doivent pas répondre, notamment par un doigt vertical, sous peine d'être frits sur le champ dans un bain d'huile de tournesol. (Les règles datent du Moyen-Age).
L'équipe de l'escargot gagnant perd la totalité de ses escargots sauf éventuellement si l'un de ses membres est le parieur gagnant.
A la fin de cette première épreuve, et si la durée de jeu n'est pas expirée, les équipes se reconstituent, éventuellement avec de nouveaux escargots.
La durée du jeu de la première épreuve :
Pendant tout un office religieux.
La fin du jeu :
Le parieur qui remporte le plus d'escargots clos cette agréable et romantique journée.
Il aura l'heureux privilège de participer à la seconde partie du jeu.
Commence alors la seconde épreuve -
Un défi de taille attend le chanceux parieur aussi excitant que la première partie de ce jeu.
Le jeu se déroule alors durant un office religieux (de préférence l'office du dimanche matin) de la même église.
Tout en essayant de garder l'ensemble des escargots des équipes
perdantes, (il est strictement interdit de les stocker dans les poches de sa veste ni de celles de son pantalon),
il doit se rendre à l'intérieur de l'église durant l'office. Silencieusement.
Cette précision a une origine douteuse.
D'après les archives d'une église où se pratiquait et se déroulait cette belle rencontre, un parieur serait entré en courant et en criant d'une haleine douteuse et chargée, non pas sa joie en l'Esprit divin, mais sa surprise d'avoir remporté la première partie.
La course du pauvre joueur s'est brusquement arrêté, le coeur transpercé par un crucifix lancé par un membre adroit caché dans la foule recueillie et dévote.
Il s'agirait d'un règlement de compte entre hommes épris de la même femme, épouse de l'un.
Le gagnant, qui entre donc silencieusement durant l'office, doit se diriger vers le grand bénitier de l'église, habituellement affecté aux grandes occasions de baptêmes.
Sans toucher les barreaux encerclant le bénitier, sous peine de disqualification, le joueur doit lancer les escargots, un à un dans le réceptacle, sans qu'ils ne se cassent.
Il doit obtenir un résultat impair.
Aucun chercheur du monde entier n'a pu, jusqu'à lors, découvrir la
signification ni l'explication de ce nombre.
Ni les tablettes de la Mer Morte, ni les enluminures médiévales, ni les vitraux de nos belles
cathédrales européennes, ne donnent sur cette question de réponse
tangible.
Une section du CNRS français a ouvert un bureau et a composé une équipe de chercheurs bourguignons, le travail sera certainement aussi lent que le déplacement des animaux étudiés.
Ce sont avant tout des chercheurs, leur fonction est de chercher, leur but, leur raison de vivre est la recherche.
On attend avidement les découvertes autant passionnantes qu'incertaines.
Plus qu'incertaine comme la suite des évènements va le prouver.
En cas de victoire, le joueur aura aussi la récompense de communier en
premier, avant tout les fidèles, et aura un pass pour UNE ANNÉE au confessionnal de l'église de son choix.
Toute cette partie est fort intéressante, mais, comment dire… Elle gagnerait à être visuellement clarifiée, notamment avec une police d'écriture qui tranche avec le reste du texte. En effet, une fois déroulé, tout le paragraphe se fond avec la suite du conte, et on ne sait pas quelle longueur fait la collapsible. Tu peux utiliser le code ci-dessous
[[div style="font-family: Nom De La Police ;"]]
Texte affiché dans la police sélectionnée
[[/div]]
En remplaçant "Nom De La Police" par une police choisie sur Google Font par exemple (plus d'explications dans le Guide de Syntaxe).
Il y a quelques sauts de ligne qui n'ont rien à faire là (je ne sais pas si c'est volontaire, mais je préfère le signaler dans tous les cas) :
Tout en essayant de garder l'ensemble des escargots des équipes
perdantes, (il est strictement interdit de les stocker dans les poches de sa veste ni de celles de son pantalon),
il doit se rendre à l'intérieur de l'église durant l'office. Silencieusement.
Aucun chercheur du monde entier n'a pu, jusqu'à lors, découvrir la
signification ni l'explication de ce nombre.
Ni les tablettes de la Mer Morte, ni les enluminures médiévales, ni les vitraux de nos belles
cathédrales européennes, ne donnent sur cette question de réponse
tangible.
Les règles mériteraient d'être à tiret ou à puce. Démonstration :
-- à tiret
— exemple ;
* à puce
Les anglicismes mériteraient d'être identifiés du reste, par une écriture italique (//terme en anglais//) :
snail-team, bookmaker…
La liste de matériel mériterait d'être séparée des règles du jeu/des règles de mise en place du jeu (notamment pour cet extrait) :
Les parieurs peuvent être membres de l'une des équipes.
Les paris s'effectuent en pinces à escargots.
Les fourchettes à escargots sont aussi tolérées depuis le XVIème siècle.
Un dé à coudre. Qu'importe le matériaux, bois, argent, fer blanc, cuivre…
Enfin, les principales sections de cette collapsible (à savoir "Première épreuve -", "Durant la partie :", "La fin du jeu :", et "Commence alors la seconde épreuve -" si je n'en ai pas oublié) gagneraient grandement à être plus visibles, en les soulignant, les surlignant, en les séparant des autres paragraphes par une ligne transversale, ou en leur attribuant une taille d'écriture plus grande.
Exemples :
+++++ Titre taille 5 (moins il y a de signe "+", plus grandes seront les lettres)
Durant la partie :
Les deux équipes disposent leurs dix escargots en ligne l'un à côté de l'autre sur la marche de leur choix de l'église (…).
__Soulignage__
Durant la partie :
Les deux équipes disposent leurs dix escargots en ligne l'un à côté de l'autre sur la marche de leur choix de l'église (…).
**Surlignage**
Durant la partie :
Les deux équipes disposent leurs dix escargots en ligne l'un à côté de l'autre sur la marche de leur choix de l'église (…).
Ligne séparatrice
------
Durant la partie :
Les deux équipes disposent leurs dix escargots en ligne l'un à côté de l'autre sur la marche de leur choix de l'église (…).
Cette partie occupant un tiers du conte, et n'occupant pas spécialement une place dans mon estime, je m'arrête là pour ce qui est de la forme. Tu comprendras pourquoi quand j'aborderai le fond.
Ce jeux remportait
Singulier (Ce jeu) ou pluriel (Ces jeux remportaient) ??
Jusqu'au jour d'un beau matin de dimanche
Formulation maladroite : "jusqu'à ce jour", "jusqu'à un beau jour", "jusqu'à ce (beau) matin de dimanche"… au choix.
de telle dégâts
de tels dégâts (masculin pluriel)
Des engins de chantier qui ramassèrent les plus gros débris, ont découvert sous les décombres d'une église, le fruit de mon combat
Le placement des virgules est quelque peu désordonné : "Des engins de chantier, qui ramassèrent les plus gros débris, ont découvert sous les décombres d'une église le fruit de mon combat".
Le squelette est totalement désordonné.
Attention à garder une cohérence dans les temps : le squelette était-il désordonné, si il fut découvert, ou est-il désordonné, si les engins le découvrent ? (passé composé VS présent de l'indicatif)
est percée
Idem : passé ou présent ?
à tous jeux
Soit "à tous les jeux", soit "à tout jeu" (ce qui me plaît moins).
les membres du FMI
Les Forces d'Intervention Mobiles (ou "FIM") s'accordent naturellement au féminin (donc : les membres de la FIM).
Sa vitesse s'accélère étrangement, créant un musique lancinante et envoûtante par sa répétition, comme le bruit d'un fléau dans l'air tournoyant au-dessus des têtes.
Il semble, à l'image, que le bénitier tourne également sur lui-même, comme un lugubre manège, mais dans l'autre sens.
Le son grave s'accentue, on croit discerner des fissures sur le mur situé derrière le bénitier.
Il semblerait que le mur se lézarde.
Corrections en gras dans l'extrait.
Dans un bruit horrible de succion l'escargot disparait dans l'oeil du cyclone de marbre.
Dans un bruit horrible de succion, l'escargot disparait dans l'œil du cyclone de marbre.
Du trou du bénitier émerge une gueule gluante poussée par un corps longiligne superbe et humide ressemblant à celui d'un orvet géant. MOI-MEME.
Du trou du bénitier émerge une gueule gluante, poussée par un corps longiligne superbe et humide ressemblant à celui d'un orvet géant : MOI-MÊME.
Le bruit horrible des cris du joueur, mélangés à mes hurlements de victoire couvre le vacarme de l'effondrement de l'église.
Le bruit horrible des cris du joueur, mélangés à mes hurlements de victoire, couvre le vacarme de l'effondrement de l'église.
On y voit le parieur jeter avec succès son dernier et septième escargot.
Dans l'église, l'office se déroule avec allégresse et convivialité.
Une douce senteur d'encens se mélange avec les parfums suaves des belles femmes pieuses.
L'orgue entame l'air dédié au Saint Sacrement, le prêtre célèbre l'Eucharistie sous les chants veloutés du sacristain.
Est-ce les sons graves de l'orgue, les mouvements de la foule en liesse, toujours est-il que l'image est tremblante.
On ne discerne plus les paroles des chants en raison des sons graves qui raisonnent et donnent aux lieux une instabilité inquiétante.
Le touriste continue de filmer, le parieur comprend qu'il vient de remporter avec succès sa dernière épreuve.
Il ne sait pas encore qu'il n'aura pas l'occasion de la fêter, et encore moins de se confesser.
Et que le touriste qui le filme va partager avec lui le même sort.
Le dernier escargot, intact, termine sa course en tourbillonnant dans le bénitier comme emporté dans un tourbillon.
Sa vitesse s'accélère étrangement créant un musique lancinante et envoutante par sa répétition comme le bruit d'un fléau dans l'air tournoyant au-dessus des têtes.
Il semble à l'image, que le bénitier tourne également sur lui-même, comme un lugubre manège, mais dans l'autre sens.
Le son grave s'accentue, on croit discerner sur le mur situé derrière du bénitier des fissures.
Il s'emblerait que le mur se lézarde.
Soudain, le bénitier se creuse, se creuse, se creuse.
L'escargot devient indiscernable, les couleurs de sa coquille tracent une spirale hypnotique.
Un mini-cyclone se forme sous les yeux du joueur qui ne peut plus bouger.
Alors, le centre du bénitier forme rapidement un trou de plus en plus large.
Dans un bruit horrible de succion l'escargot disparait dans l'oeil du cyclone de marbre.
La caméra se rapproche, comme pour rattraper l'escargot.
C'est alors que le mur commence à se fendre au point de faire tomber les premières pierres du mur.
Le bruit est tel qu'on n'entend plus l'office.
L'image est difficilement descriptible tellement la scène est belle, apocalyptique.
Du trou du bénitier émerge une gueule gluante poussée par un corps longiligne superbe et humide ressemblant à celui d'un orvet géant. MOI-MEME.
Je surgis alors, à la face de toutes et tous, poussant un long cri de douleur rauque.
Je me hisse de l'œil du cyclone et dégage mon corps tortueux pourvu d'étranges pattes.
La caméra recule d'un coup, on aperçoit ainsi ma taille gigantesque qui se hisse des entrailles de la terre.
On ne peut compter le nombre de mes pattes ; elles sont pourvues de piques à chacune de leurs extrémités : ce sont des fourchettes à escargots, des dizaines de fourchettes à escargots, des centaines de pics !
La dernière image, légèrement tachée d'une liquide rougeâtre, est celle du joueur, l'heureux parieur, suspendu en l'air, tenu par deux fourchettes plantées dans chacune de ses oreilles qui est renversé la tête dirigée vers ma gueule béante.
Le bruit horrible des cris du joueur, mélangés à mes hurlements de victoire couvre le vacarme de l'effondrement de l'église.
Puis c'est le néant.
Comme pour tantôt, cette partie toute entière mériterait également d'être distincte du reste. Vu qu'il s'agit d'un enregistrement vidéo couplé à un enregistrement audio, je ne sais pas quel format, quelle syntaxe conviendraient le mieux. Ce qui est sûr, c'est que c'est un changement de perspective qui déroute de par son uniformité apparente avec le reste du texte. Passons désormais au fond.