Laisse-moi te citer quelques éléments de psychanalyse très réels issus de thèses, voir de sujet de cours en école doctorale ou, et c'est le pire, de vraies séances de psycha :
— De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire (???)
— L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt (pas plus de sens)
— LOM : en français ça dit bien ce que ça veut dire. Il suffit de l’écrire phonétiquement, ça le faunétique (faun…), à sa mesure : l’eaubscène. Écrivez ça eaub… pour rappeler que le beau n’est pas autre chose. Hissecroibeau à écrire comme l’hessecabeau sans lequel hihanappat qui soit ding ! d’nom dhom. LOM se lomellise à qui mieux mieux. Mouille, lui dit-on, faut le faire : car sans mouiller pas d’hessecabeau. (ça c'est une conférence à la putain de Sorbonne mec, pour un sommet international !)
— Une patiente allemande de Lacan lui confiait qu’un cauchemar la réveillait tous les matins à cinq heures, l’heure où la Gestapo venait surprendre les juifs promis à la déportation. Elle rapporte que Lacan se leva, s’approcha d’elle, et que lui caressant le visage tendrement, il la reprit : c’était un « geste à peau ». Suzanne Hommel, la patiente, ne dit pas qu’elle cessa de souffrir ou de se réveiller tôt le matin. Mais ce bon mot de Lacan transforma sa douleur en « quelque chose de différent ». (extrait d'un bouquin sur la psychanalyse, si c'est vrai c'est sordide de fou)
Tous ces extraits proviennent de Jacques Lacan, la référence en matière de jeu de mots psychanalytiques (et de théories très… originales) et je t'assure qu'encore aujourd'hui il est perçu dans certains cercles comme une sommité mondiale, alors j'aurais presque tendance à penser que jtdn est gentil avec le réel.