J'ai déjà dit à peu près tout ce qu je pensais dans ma critique, et tu as ajouté ce qui manquait. Bien joué. +1
Je pinaille mais ça m'a un chouia dérangé la répétition "Pour la première fois, en son for intérieur, il se sentit menacé.", "Pour la première fois de sa vie, il ressentit de l’appréhension." et "Pour la première fois de sa vie, Antonin Zakharov avait peur.".
J'ai pas du tout ressentis la peur des oiseaux, et j'ai pas trouvé l'explication finale très intéressante.
Bref, pour moi ce sera un vote neutre.
Choix personnel de ma part les "pour la première fois". Après étant moi-même atteint de la phobie des oiseaux, peut-être que ce que je considère comme flippant à leur sujet peut paraître léger.
Un bon petit conte bien sympathique. La sensation de peur est légère, mais elle suffit à remplir le contrat. Beaucoup de codes de mise en scène empruntés au cinéma, j'ai eu l'impression. Quoiqu'il en soit, c'était agréable à lire. Vote positif !
C'est dur, dur, dur de faire peur.
N'empêche que c'est un bon conte. La fin bien qu'un peu improbable est appréciable, et on oublie assez facilement que la partie "Je fuis le Horla/ce truc qui me hante" aurait pu être développée davantage.
Bien joué.
Tu connais déjà mon avis, mais me suis dit que j'allais commenter pour tout le monde alors…
Du coup ouais très fan. On voit bien la phobie s'installer progressivement chez le personnage et je trouve la métaphore du twist final plutôt cool et intelligente. C'est donc un voui.
GG pour ce premier conte et bonne continuation à toi !
Bon, déjà la qualité d'écriture. Parce que c'est le truc qui m'a saoulé.
Pas trop de fautes d'orthographe, pas trop de fautes de grammaires, mais des formulations lourdes, une narration redondante au possible et ça traîne en longueur. Vraiment, plusieurs phrases se paraphrasent entre elles, parfois même plusieurs propositions dans la même phrase. Non, vraiment, ça m'a crispé pendant la lecture. Ce qui m'ennuie, parce qu'on sent que tu maîtrises ton sujet, tu maîtrises le cadre. C'est pour ça que s'il n'y a que ça, je ne vois pas de raison de down. Parce que le conte n'est pas mauvais en soi, juste c'est absolument pas le style d'écriture que j'apprécie.
Ce qui me pousse au down, c'est le contexte du concours. Il est écrit ici qu'il faut faire peur. Or, et c'est le souci avec une narration si redondante, je n'ai pas eu l'impression d'avoir peur des oiseaux à un seul moment. Déjà parce que l'agacement de la narration m'empêchait de vraiment rentrer dans l'ambiance, mais aussi le fait que beaucoup de tropes de la littérature horrifique soient aussi utilisés avec plus ou moins de justesse. Et surtout, pas de peur. Tu écris sur la peur, pas pour faire peur, ce qui était pourtant dans les consignes du concours. Je n'ai pas eu peur, j'ai apprécié le cadre développé, je n'ai pas trop aimé le style, donc c'est un down.
Tu écris sur la peur, pas pour faire peur, ce qui était pourtant dans les consignes du concours.
Je te trouve un petit peu dur ici Maeltudal.
Il est tout à fait légitime de down le conte parce que tu ne l'as pas aimé et qu'il n'a pas répondu à tes attentes. Je ne conteste pas ce droit. En revanche, il me paraît évident que Jaan a essayé de faire peur avec ce conte. Les formulations redondantes dont tu te plains sont justement un moteur du suspens assez courant : on met le lecteur en attente, on alourdit le moment. Les références aux blessures, aux dangers, aux symboles funestes sont pléthore.
Y est-il arrivé maintenant ? C'est une autre question. Peut-être que cela a été fait avec maladresse. Peut-être que ça n'a pas marché sur toi, mais que ça a marché sur un autre. Ce sont là de bonnes raisons de down le conte, surtout dans le cadre du concours.
Là où j'ai un problème (et pas seulement avec ta critique ici, avec beaucoup d'autres dans le cadre de ce concours) c'est que tout le monde semble présenter sa propre interprétation de la consigne comme étant une vérité objective. La plupart du temps, ça ne l'est pas et les différents conseils "objectifs" se contredisent. C'est problématique, surtout lorsque celleux qui reçoivent ces vérités et contre-vérités sont de jeunes auteurices qui cherchent encore à appréhender les normes du site. Je voudrais donc profiter de l'occasion pour rappeler à tout le monde qu'il faut aborder la question de l'appréciation de l’œuvre sous l'angle de la subjectivité. Demandez-vous non pas "Est-ce que ce conte fait peur ?" mais "Est-ce que ce conte m'a fait peur ?" et expliquez ensuite ce qu'il aurait fallu corriger afin de vous atteindre.
Cela n'empêche pas de relever les défauts objectifs d'une œuvre, même si vous l'appréciez, tels quel les fautes de grammaire, de tournure et les maladresses de formule ou d'intrigue.
Mais la plupart du temps, il me semble qu'accuser les entrées du concours de ne pas respecter la consigne est finalement factuellement faux. Toutes celles que j'ai lues jusqu'alors ont fait cet effort en tout cas, et dire "Je n'ai pas eu peur" ne revient pas à dire "Ce conte ne fait pas peur" ou même "Ce conte n'essaye pas de faire peur".
Cette cigogne est l'ange noir bienfaiteur qui brise ce combo de downvotes que je commençais à amasser. La cigogne de ce conte est un bon monstre. Un comportement anormal, pas excessivement violente, juste perturbante, avec les bons détails sur lesquels développer, mention spéciale à la précision indiquant qu'elle fait la taille d'un homme…
On sent que ça a été écrit par un phobique, ça a dû aider considérablement, ironiquement.
Mention spéciale également aux parallèles de description entre l'Agent de la Fondation et la cigogne !
Je pense tout de même que certains comportements d'oiseaux (notamment ceux qui l'attaquent directement) auraient gagné à rester dans le bizarre plutôt que dans la confrontation directe, car ils n'ont ironiquement pas la même intensité que les passages de la cigogne, alors qu'ils sont censés être une gradation, des stepping stones pour ses entrées ; et je pense que ces stepping stones marchent moins bien quand les plus petits oiseaux piquent la place de confrontation de la cigogne.
…Je sais pas si je suis clair. J'ai du sommeil en retard.
Dans tous les cas, même si la structure horrifique est "classique" (gradation dans l'horreur, monstre qui se rapproche de plus en plus, cauchemars, réparation miracle de l'objet hanté), en contraste avec d'autres entrées, ça marche. Dans tous les cas, c'est un upvote. Et si vraiment je constate que d'autres entrées méritent davantage et que celle-ci joue du coude avec elles, je passerai en vote neutre le temps du concours, mais sûrement pas en downvote.
Je suis entièrement de l'avis de Seed Holt.
On a ici un bon - voire très bon - thriller à la sauce Hitchcock, avec tout les codes que les œuvres du genre requièrent : un début présentant un quotidien banal, l'arrivé de l'élément perturbateur, la prise de conscience de la victime qui aboutit petit à petit à une escalade de l'étrange, de l'anormal, voire de la folie.
Non, vraiment, je me suis régalé.
Sans vouloir chipoter, je ne suis pas sûr que le terme guano s'applique à tout les excréments d'oiseaux, mais bref, c'est du détail.
Sinon, c'est un excellent conte, rien à redire.
Pour moi, ça sera un UPVOTE.
J'ai bien aimé ton écrit. Il se lit bien et les images sont claires. Mais ce que j'ai particulièrement apprécié c'est la cohérence historique.
Nous somme donc dans l’hiver de 1990 avant la fin de l'histoire.
Les dates concordent donc bien. "Troubles" baltes, Guerre en Afghanistan quelques années auparavant, le KGB et la GRU, tout ça est fonctionne parfaitement.
Je n'ai par contre pas compris ce qu'était "les forces de l’ordre ordinaires de l’Union Soviétique". C'était une branche du KGB?
"la montre en question, de marque suisse, avait été impliquée dans deux morts étranges". Comme il y avait marqué "impliqué" je m'attendais à que cette montre ait une rapport avec les morts. Peut une autre formulation conviendrait mieux?
Par rapport à la première fois où l'agent voit la cigogne, il aurait dû être un peu plus surpris. Comme il y a une fine couche de neige, on peut estimer la période vers début/mi-novembre. Or les cigognes ont déjà migré. Il peut effectivement en rester certaines, mais pour un agent d'enquête je m’attendrais à ce que ça lui paraisse étrange.
De même, ça devrait le surprendre que les oiseaux chantent/gazouillent aux fenêtres en cette saison.
Sinon je confirme que les pigeons sur les rebord des fenêtre c'est une plaie…
"— Ôtez vos sales pattes de mon bras…". Il m'aura fallu ma seconde lecture pour comprendre la porté de cette phrase.
"Tels des oiseaux, nous chantons, nous déploierons nos ailes et nous serons libres avant la fin de l’année". Je ne sais pas si c'est intentionnel mais cette dernière révélation lien tout le conte et l'histoire. Les révolutions chantantes. La parabole entre l'URSS qui a peur que le vent d'indépendance des pays Baltes contamine les autres pays et la peur des oiseaux. C'est assez profond.
Merci pour ce petit conte!
J'étais vraiment pas convaincu au début (surtout après l'insistance sur l'absence de peur du personnage principal, en fait), mais plus ça avançait, plus ça devenait intéressant.
D'abord, il y a eu cette superbe inversion avec les oiseaux qui regardent le personnage comme si lui était en cage, l'imagerie assez chouette avec la cigogne menaçante (vraiment pas le piaf auquel on penserait en premier pour faire flipper, donc très cool) et les cercles d'oiseaux, le fait que le gars est quand même assez futé pour essayer de se débarrasser de la montre…
La seule perte de vitesse a été la partie avec le cauchemar, un peu trop attendue, mais la fin avec l'angle historique et la déconstruction de la menace sous l'angle historique avec le parallèle de la surveillance/menace latente du KGB : oui, dix fois oui, et ça compense amplement. Et le fait qu'il existe des parallèles visuels entre le propriétaire de la montre et la cigogne me laisse à penser que c'est lui qui est entré chez le gars pour réparer la montre, peut-être sous forme de piaf - et ça, ça me file bel et bien des sueurs froides. Upvoté.