Oh bon SANG, un doliprane, vite !
Je plaisante, évidemment.
Doux Jésus sa sainteté O5, ce conte était d'une puissance !!
Disons le, il aurait la carrure d'un rapport SCP-001. Honnêtement.
Déjà, premier point, l'esthétique du rapport. L'en-tête, l'easter egg à la fin (je n'en dis pas plus..). Cela diffère vraiment des autres contes du concours que j'ai lu jusque-là.
Ensuite, la longueur. Il serait idiot de dire que quantité rime avec qualité, mais dans le cas présent, la quantité a bien aidé ! Je veux dire, c'est tellement bien détaillé, tellement bien amené à son terme, que le pouvoir immersif du texte en est décuplé, que dis-je, centuplé.
Et enfin, l'ambiance. Une ambiance comme je n'en avais jamais ressenti dans un conte jusque là. Une ambiance tellement enivrante, tellement palpable, tellement… Que la folie et la détresse, de ce monde qui ne tourne plus rond, a brisé le 4e mur et a suinté à travers l'écran de mon ordinateur, tellement oppressant, tellement prenant, tellement… Tellement.
Voilà.
Je n'ai pas d'autres mots.
Ah, si.
L'écriture. Les tournures. Naturelles. Qui suivent la pensée logique d'un homme prisonnier de sa fidélité aux règlements et lois en tout genre.
Prenez le passage de l'ascenseur, par exemple. Quand votre pouls s'accélère, qu'une arme à feu est pointé vers vous, vous n'avez pas les idées claires en général. Eh bien, dans ce conte, tout cela a été merveilleusement bien transcrit.
Voilà.
UPVOTE en ce qui me concerne, ce qui est tout à fait légitime, et j'espère que ce conte aura un beau classement dans le concours et même a posteriori (PS : on sent l'expérience en tant qu'écrivain).