Ne renions pas nos inspirations, voici la mienne :
http://fondationscpsandbox.wikidot.com/mrluma
(oui j'ai un peu honte)
SCP-458-FR / Discussion
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Ceci est la discussion relative à la page SCP-458-FR.
Très sympathique SCP que cette enquête dans les documents d'archives. Bravo !
Si je comprends bien (spoiler), l'anomalie est une créature humanoïde qui aurait ressemblé à des stéréotypes racistes du XIXe, ce qui a justifié son envoi dans le second empire colonial naissant français par les autorités métropolitaines, qui ne voyaient pas ce qu'elle faisait en Europe. Originellement, ce serait plutôt une créature originaire de l'Auvergne (comme la bête du Gévaudan tiens, je ne sais pas si des SCP existent à ce sujet). La fondation n'a pas vraiment d'idée précise du réel aspect de ladite créature, qui a de toute façon été corporellement détruite dans un essai nucléaire à proximité du site de confinement choisi à l'époque. Lequel avait été perdu à cause de la mort de l'équipe chargée d'y confiner l'anomalie. Et depuis, c'est la merde dans le désert algérien !
Seyph'edit : Exact ! Je rajouterais juste que c'est le jeteur qui a créé l'anomalie qui lui a donné cette apparence, alors qu'il n'avait jamais vu de personne racisée de sa vie, dans l'idée de refléter son idée de la servilité. Mais c'est un détail mineur que j'ai très peu évoqué.
Petite chose : il y a écrit Valleraugues ; la commune des Cévennes s'orthographie Valleraugue. Il n'y a pas de rue du lavoir, encore qu'en 1962 il est probable que les locaux en dénommaient une ainsi. Je ne trouve pas de Vallerauques.
Seyph'edit : chaipas, ça rendait mieux avec un s. Il me fallait un nom un peu cliché du sud, ça sonnait bien. Et puis "rue du lavoir", ça a une connotation de vieux village qui pouvait suggérer une histoire de famille traditionnelle dont un des fils serait parti s'émigrer (ou quelque chose dans ce genre).
L'évocation du folklore basque fait-il référence à une autre SCP ? Je n'ai pas trouvé de "corps-servant", en cherchant sur internet, lié à cette mythologie. C'est une totale invention ?
Seyph'edit : yep. Je suis une arnaque x)
Mais j'ai quand même fait en sorte que ça reste plausible.
Pour ce qui concerne l'inspiration… disons que le remake est d'une qualité nettement supérieure héhé !
Seyph'edit : Merci huhuhu :3
Ilu-Edit : Le collapsible qui ne fait pas de mal pour cacher le spoil.
Ce rapport contient plusieurs défauts qui à mon avis auraient pu être corrigés lors d'un deuxième passage en critique, case sautée par manque de temps pour le concours hélas. Je note que ce sont des éléments qui t'ont été reprochés lors de la première critique.
- L'anomalie est présentée beaucoup trop succinctement par la Fondation. On apprend par la suite des capacités subsidiaires (comme le fait "d'aspirer l'âme des gens") qui ne sont pas du tout anodines et que n'importe quel chercheur aurait retranscrites dans la description actuelle, que l'entité les possède encore ou non aujourd'hui, dans le cas où elles ressurgiraient. Qui plus est, l'historique de l'objet SCP aurait dû figurer dans un vrai addendum (afin d'immédiatement savoir à qui on a eu affaire par le passé) et pas être disséminé dans les documents historiques.
- L'objet SCP n'a quasiment aucun impact sur le rapport. On aurait pu avoir affaire à quelque chose de complètement différent, mais en définitive les capacités anormales sont complètement éclipsées par l'histoire l'entourant. Autant certains rapports récents le font à un degré plus modéré, autant ici l'anomalie n'a presque pas sa place ici.
- Cela rejoint un peu le premier point, mais un autre problème est que certaines capacités de l'entité semblent avoir disparu. À la fois disparu dans le sens de "plus actif", ce qui peut être logique ici, mais à la fois disparu dans le sens "plus aucune évocation par la suite". Alors qu'elles sont importantes tout de même, voire terriblement nocives tout de même.
- Les différents documents historiques sont trop peu reliés logiquement. On transfert l'anomalie, ou plutôt on la balade, d'une organisation à une autre, on la met ici parce que c'est comme ça… L'intervention d'un narrateur externe renforce cette idée que les parties manquent de développement ainsi que de prolongations qui permettraient de les lier.
- Enfin, et ça rejoint le point précédent, l'histoire en elle-même n'est pas assez développée. On comprend très mal les motivations derrière chaque acte, beaucoup trop de questions restent ainsi sans réponse… Le rapport donne une impression d'inachevé.
- Puis, période de concours oblige, le thème de l'erreur est superficiellement traité : est-ce le fait de l'utiliser ou de l'avoir détruit ? Dans les deux cas, il existe pléthore d'excuses sur pourquoi ce n'est pas une erreur.
Je reprends la critique de D et Soni :
Je suis assez perplexe.
On a en ouverture très très peu d'information retranscrite par la Fondation. On espère forcément tout obtenir de la part des archives.
Sauf… que non, à la fin on en sait pas véritablement plus que ça.
On comprend que l'entité aime pas l'eau (pourquoi ? on ne sait pas), qu'elle "absorbe l'âme" (et j'y reviendrai plus bas) d'où les comas et qu'elle est maintenant une sorte de fantôme depuis son atomisation.J'ai apprécié l'analyse de Léon Bernard sur sa possible utilité du SCP, qu'il pourrait peut-être combattre le mauvais oeil ou autre chose. Sauf qu'en l'état, la seule chose qu'il bat, c'est ton âme, il a plus l'air d'être dangereux qu'utile.
Fatalement, sa destruction sonne nettement moins grave qu'autre chose, le concept du concours étant l'erreur, celle-ci aurait été d'autant plus grande si on avait commencé à comprendre sa véritable nature et si celle-ci avait un sens plus profond. Peut-être que, par exemple, il remplit vraiment sa fonction en faisant ce qu'il fait ? Qu'il protège ses victimes de quelque chose d'autre, ou bien qu'il protège quelqu'un ou un groupe des gens qu'il "tue" pour les empêcher de nuire ?
Tout ça on le sait pas. Et c'est vraiment dommage, parce que ton rapport tourne majoritairement autour de sa découverte, de son déplacement, de sa dissimulation puis de sa destruction, mais en étant jamais très exhaustif, et c'est ça qui pose le plus de problème.
Finalement, on se retrouve avec une anomalie nébuleuse et mal comprise dont l'origine est très vague, la fonction encore plus, et qui est détruite par mégarde absolue.Pour aller encore plus loin, je trouve que l'anomalie en elle-même est d'ailleurs extrêmement simple, si on retire tout le travail de recherche qui constitue 80% du rapport (et qui malheureusement ne répond qu'à très peu de question en plus), on se retrouve avec un vieil homme qui marmonne dans le désert, et avant ça dans une baignoire, qui tue ceux qui le touchent ou le regardent :x
Donc downvote de ma part.
Le downvote est compréhensible et tout à fait valide.
Cependant je ne suis pas d'accord quant au fait que les défauts relevés auraient été changés par un passage plus poussé en critique, vu que l'efficacité et la structure du rapport reposent dessus.
L'anomalie est présentée beaucoup trop succinctement par la Fondation. On apprend par la suite des capacités subsidiaires (comme le fait "d'aspirer l'âme des gens") qui ne sont pas du tout anodines et que n'importe quel chercheur aurait retranscrites dans la description actuelle, que l'entité les possède encore ou non aujourd'hui, dans le cas où elles ressurgiraient. Qui plus est, l'historique de l'objet SCP aurait dû figurer dans un vrai addendum (afin d'immédiatement savoir à qui on a eu affaire par le passé) et pas être disséminé dans les documents historiques.
Mais si on sait tout dès le début, toute l'enquête perd son intérêt. L'idée qu'ils ont galéré avec les archives deviendrait également difficile à montrer, et on diminuerait l'impact d'une bonne partie du propos sur l'importance de ne pas oublier le passé, même pour le monde de l'occulte.
Et puis beaucoup de rapports ont une description très vague, complétée par des addenda. Ce qui doit être limpide dès le début, c'est les PCS, la description ne pose généralement pas de problème de confinement si elle est légère si on a indiqué préalablement des mesures efficaces en PCS.
L'objet SCP n'a quasiment aucun impact sur le rapport. On aurait pu avoir affaire à quelque chose de complètement différent, mais en définitive les capacités anormales sont complètement éclipsées par l'histoire l'entourant. Autant certains rapports récents le font à un degré plus modéré, autant ici l'anomalie n'a presque pas sa place ici.
En effet (il faut dire que l'anomalie de départ était un peu nulle). Elle garde cependant son importance en ayant des conséquences après l'explosion (puisqu'elle continue à mettre des gens dans le coma après sa nucléarisation).
Cela rejoint un peu le premier point, mais un autre problème est que certaines capacités de l'entité semblent avoir disparu. À la fois disparu dans le sens de "plus actif", ce qui peut être logique ici, mais à la fois disparu dans le sens "plus aucune évocation par la suite". Alors qu'elles sont importantes tout de même, voire terriblement nocives tout de même.
Je crois que tu as loupé la première note de bas de page, ou alors tu considères que l'enlèvement d'âme décrit par la SAI est différent du coma. En tout cas cette capacité reste terriblement importante.
Les différents documents historiques sont trop peu reliés logiquement. On transfert l'anomalie, ou plutôt on la balade, d'une organisation à une autre, on la met ici parce que c'est comme ça… L'intervention d'un narrateur externe renforce cette idée que les parties manquent de développement ainsi que de prolongations qui permettraient de les lier.
C'est dû au point de vue : celui du chercheur est morcelé, et il ne joint que ce qui peut être utile à la recherche de l'anomalie et à sa compréhension. Il se fiche que la SAI ait des soucis avec la Fondation sous Napoléon III par exemple, il va juste joindre le document qui montre que SAI-158 a été transféré. Un développement plus conséquent pourrait se faire dans un conte annexe, mais n'est pas pertinent pas dans le cadre du travail d'enquête du chercheur.
Enfin, et ça rejoint le point précédent, l'histoire en elle-même n'est pas assez développée. On comprend très mal les motivations derrière chaque acte, beaucoup trop de questions restent ainsi sans réponse… Le rapport donne une impression d'inachevé
Inachevé, parce que le temps et les conflits ont effacé les détails, et que malgré le travail des historiens, ils ne pourront pas être retrouvés. C'est l'idée générale du rapport oui. C'est un peu amer aussi.
Puis, période de concours oblige, le thème de l'erreur est superficiellement traité : est-ce le fait de l'utiliser ou de l'avoir détruit ? Dans les deux cas, il existe pléthore d'excuses sur pourquoi ce n'est pas une erreur.
L'erreur serait surtout d'avoir délayé la recherche de l'anomalie parce qu'elle semblait anodine. Sans ça, la Fondation eu le temps de négocier pour la tirer de sa cache avant l'essai.
tire sur sa pipe à convictions morales Mais en fait l'erreur qui je pense est la plus importante et constitutive de ce SCP, c'est la colonisation. Il a été créé pour ressembler à un imaginaire inventé par le colonialisme, et a été atomisé par une de ses dernières manifestations, pour devenir un problème avec lequel doivent se démerder les autres une fois que la France a quitté les lieux.
Mais j'imagine que ça n'est pas vraiment une position très visible ou explicite dans le rapport, donc je ne dirais pas que ça respecte vraiment le thème ^^'
Bref, j'ai essayé de faire des compromis. Peut-être qu'un peu plus de temps aurait permis de faire des choix plus efficaces, cependant.
Suis fière de moi pour avoir pu passer et voter sur tous les rapports du concours, c'est pas tous les jours que j'y arrive.
Et pour celui-là, j'ai décidé de novote. L'écriture est vraiment de qualité et le contexte historique est assez intéressant mais durant ma lecture, j'ai souvent eu l'impression de me cogner face à des éléments qui étaient abordés juste 2 secondes avant de passer à autre chose. La note personnelle à la fin, la discussion entre le scientifique du BAAO et son supérieur, la mort de l'agent en 1942… ces éléments sont là 2 secondes et ne sont plus abordés ensuite et ça m'a aussi donné l'impression que j'ai manqué des trucs. Qu'il y a des trucs cachés dans le rapport, mais que je les ai pas vus.
Du coup, novote. Ca reste très intéressant, juste un p'tit peu bancal.
Eh bien moi (indépendamment du BAAO) j'ai beaucoup aimé. L'anomalie n'est peut être pas décapante d'exceptionnalité, mais il faut saluer l'exercice d'avoir su récupérer un rapport médiocre pour le recycler et surtout le rendre suffisamment crédible pour qu'on soit plus d'un à croire qu'il s'agissait d'un véritable élément de folklore existant.
Pour le reste : solide background historiques, bonne exploitation des enjeux du colonialisme et des conflits entre les différentes branches de l'administration occulte française, respect du thème du concours… c'est un solide upvote !
Très sympathique anomalie. Pis ça fait du bien de voir un peu de SAI et de BAAO. Tout a été plus ou moins dit sur le bon et le mauvais, et si certains points ne peuvent être améliorés (oh no la description), alors c’est toute la narration qui est certes logique mais manque de rustine. L’erreur est… Oui, bon, y’a erreur de bout en bout, c’est tellement le berdol que j’ai mis un temps à tout comprendre, pour moi le thème est respecté. Mais y’a un détail qui m’embête et qui personnellement fait gros point noir.
Juste… Le collapsible de fin est intradiégétique ou extradiégétique ? Dans les deux cas de toutes manière… gné ? J’ai bien vu que tu avais tirée sur ta pipe à convictions morales, mais ça pour moi c’est inapproprié narrativement. Sois-tu justifies ça par un encart d’un chercheur, ou autre, qui en plus aurait l’avantage d’insister sur l’erreur colonialiste et de développer un peu plus qu’une remarque de Jean-Michel Boomer en mode « C’est pas pour dire, mais ça quand même… », sois tu ne fais rien du tout. C’est certainement pas volontaire, mais ça fait très "Je voulais parler un peut plus du colonialisme mais flemme alors je fais un commentaire rapide pour qu’on comprenne bien les enjeux". Pis je m’attendais à une conclusion cachée moi ;-;
C’est donc un novote de mon côté, ce rapport sera mon seuil de tolérance entre l’up et le down.
J'ai plus de doutes à propos de ces quelques mots qu'à propos de tout le reste du rapport.
La note est censée être intradiégétique, mais c'est vrai qu'elle sort un peu de nulle part. Elle est surtout là pour reboucler sur le thème et mettre les choses au clair. Sans, j'avais très peur de véhiculer des idées nauséabondes au cas-où l'implicite du rapport n'était pas assez visible.
Aucun des relecteurs n'a relevé, donc j'ai gardé puisqu'elle avait l'air de ne pas gêner.
Peut-être que je devrais la supprimer, maintenant que tout est expliqué dans les commentaires.
Chapeau pour la réadaptation du Petit Black, et chapeau pour tout le dossier en addendum : c'est fluide, immersif (extrêmement fan des scans du dernier onglet), et les notes de l'auteur rythment très bien le tout. Bon, on sent que l'essentiel des efforts sont passés là-dedans, je pense que tu pourrais retravailler les PCS et un peu de la description pour davantage intriguer le lecteur et lui faire vraiment se demander "comment on en est arrivé là ?" tout du long de sa lecture et sauter des lignes plus souvent, aussi.
Au-delà de ça, je trouve le thème de l'erreur parfaitement respecté et la critique on ne peut plus claire (et le collapsible de fin de trop, du coup).
Seyph'edit : j'ai eu l'idée peut-être une semaine avant la fin de la rallonge, c'était un peu court x)
Il y aura des corrections une fois le concours fini.
J'aime beaucoup cette exploration des archives.
Juste une petite remarque, la situation du BAOO en 40 juste pourrait être étoffée. Beaucoup de hauts-responsables français ne se sont pas ralliés à l'appel de De Gaulle, notamment dans les colonies nord-africaines qu'il avait pourtant contactées personnellement pour les inciter à poursuivre la lutte. On pourrait tout à fait concevoir une scission régionale du BAOO suivant qu'ils se retrouvent dans des colonies contrôlées par Vichy (l'Axe n'occupait pas les colonies) ou la France Libre.
Ca a l'air d'être un épisode très complexe de l'Histoire. Par contre, même chez ceux qui suivaient les ordres de Vichy, la mentalité dominante avait l'air d'être de ne rien laisser d'utile aux Allemands, à la manière du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942. C'est une piste aussi.
Seyph'edit : au vu de la description du hub du BAAO, j'avais l'impression d'un ralliement assez unanime de celui-ci à la France Libre. J'ai donc considéré que le contexte de guerre occulte changeait radicalement les enjeux par rapport à la guerre classique qui se déroulait en même temps, et que les décisions prises comportaient beaucoup plus de conséquences.
On aurait donc là moins une histoire d'idéologie (parce qu'il devait quand même y avoir pas mal de pétanistes au BAAO) ou de situation géographique que de danger imminent de catastrophe surnaturelle à l'échelle mondiale.
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