Bienvenue à Et maintenant je suis mort, Version Française. Un jeu d'écriture collectif SCP !
Règles du jeu :
C'est assez simple. L'idée de ce jeu est de composer une rencontre avec un SCP sans ouvertement révéler de quel SCP il s'agit, et de laisser deviner les autres.
1. Celui qui devine en premier doit écrire le prochain. Si vous n'avez pas envie d'écrire, alors n'essayez pas de deviner. N'hésitez pas à vous asseoir, vous détendre, et dire : "Oh! J'ai deviné !" quand c'est le cas.
2. Si vous écrivez un nouveau conte, essayer de ne pas dépasser 500 mots. C'est un jeu, pas un roman. Aussi, essayez d'écrire votre invention dans un maximum d'une semaine au plus, de sorte que le jeu puisse continué d'avancer. Si vous n'arrivez pas à écrire votre entrée assez rapidement, un juge interviendra et l'écrira pour vous.
3. Bien que non requis, quelques indices disséminés sont encouragés.
4. Essayez de le faire deviner. Quelque chose inutilement compliqué rendra le jeu inintéressant.
5. Le personnage "narrateur" (et c'est la règle la plus importante) doit mourir à la fin.
6. Le SCP en question doit être traduit ou doit être de la liste Française
Si vous avez des questions, ou un besoin de clarification, adressez-vous au DrMarcus.
Premier Round : DrHeiteira
Ce jour-là, il faisait un temps génial. C'était une journée à rester planté pendant des heures, assis dans la cantine, à chausser ses lunettes de soleil et à regarder passer les femmes, à essayer de regarder ce qu’elles avaient mis en dessous,blanc, encore gagné. Juste regarder, trop chaud pour faire davantage d’effort. Alors c'est exactement ce que j'ai fait. Après avoir mangé mon dessert, je suis parti dans une zone du site, je ne savais pas pourquoi personne n’y allait, c’était pourtant un endroit génial, le calme, le soleil dont les rayons caressent le visage sur la place à peine protégée de ce ciel de fournaise. J'ai fermé les yeux. J'ai écouté pendant quelques instants les oiseaux chanter, puis je me suis endormi.
« Putain Putain Putain Putain ! »
Je le sais, il est derrière moi, je sens ses pas, j’entends sa respiration, parfois, il apparait devant moi, je ne peux pas voir son visage, à l’exception de son sourire…Un ignoble sourire, qui affichait son envie d’en finir avec moi, mais pourtant, je sais que s’il le voulait, il me tuerait tout de suite, mais il aime me voir courir, il veut jouer avec moi avant de me donner le coup de grâce ; Mes jambes souffrent, mais mon esprit me force à continuer, pour essayer de trouver une issue à cet endroit.
Dans ma panique, j’ai trébuché sur une branche, il s’est avancé, puis à mis ses mains sur mon cou.
Et maintenant je suis mort.
Deuxième Round : DrJohannes
Quand j'étais petit, lorsqu'on me parlait de la mort, j'imaginais toujours une envolée lyrique vers le ciel, mon corps traversant les nuages, et l'accueil de tous les défunts de ma famille, par rang d'âge, auréolés d'or, accompagnés d'un chœur angélique. Naïf, je sais. Vous savez comment sont les enfants, non ? Et puis j'ai grandi, et je me suis fait à l'idée que non, mon corps n'allait pas s'envoler dans les airs comme par magie - mais peut-être que mon âme, elle, serait jugée par une assemblée céleste, majestueuse, intimidante. C'était déjà beaucoup moins rassurant.
Mais bon sang, jamais je n'aurais imaginé que la mort pourrait ressembler à ça.
La mort est froide, lente, austère et triste. Je suis derrière cette paroi de verre infranchissable, je hurle, je supplie qu'on me laisse sortir, mais je ne vois que leurs visages impassibles, leurs tenues blanches, leurs carnets de note et leur regard, mon Dieu, leur regard est si froid. Je commence à étouffer là-dedans, mais ils restent là à me regarder mourir à petit feu, et ils m'étudient.
Je tâte le verre protecteur, cherche une faille, un recoin oublié où subsisterait encore un peu d'air, et pendant ces dernières secondes torturantes, je n'ai qu'une idée en tête : Dieu n'existe pas.
Et maintenant je suis mort.
Troisième Round : DrHeiteira
« Non coupable. »
Après 4 mois d’un enfer qui n’en finissait pas, mon avocat avait enfin une raison d’être fier de lui. Moi, l’assassin, le pédophile…s’est fait blanchir par la justice.
Je jetais avec un grand sourire un œil vers la tribune de la famille de la petite Camille, ma quatrième victime, je crois. Je sentais qu’au fond d’eux, je ne pouvais qu’être l’assassin de leur fille bien aimée. Qu’ils voulaient que la justice me rejuge. Ils auraient bien aimé que la peine de mort soit toujours en vigueur. Que l’espèce humaine soit débarrassée de moi. J’ai vu sa mère s’effondrer sous la douleur de me voir filer, libre. J’ai bien aimé. c’était un bon spectacle.
Aujourd'hui, je prends l'avion, j’ai envie de quitter ce pays, pas parce que j’ai peur, mais histoire de me trouver de nouvelles proies.
En m’installant dans l’avion, je sentis que j’étais un monstre, en repensant à la mort de ma troisième victime, qui devait n’avoir que six ou sept ans. Son sourire m’avait dérangé. J’avais bien aimé la voir morte.
Environ 30 minutes avant le décollage, je sentis que quelqu’un me tapotait le dos. Je me retournai et vis que cette personne était un agent du SWAT, qui me dit alors : "Quelqu'un doit appliquer la loi. La justice étant aveugle, ce sera moi."
Et maintenant je suis mort.
Quatrième Round : DrMarcus
Tout à commencé quand "cette chose" est arrivée au complexe.
Nous testions de nouvelles de méthodes de confinements pour l'objet. Nous avions installé des caméras a boucle fermée de soixante secondes, nous avions construit une chambre avec des murs encore plus épais. Mais rien n'y faisait.
Au début, c'était des incidents anodins, mais le site était animé d’une tension inhabituelle. Chaque geste, chaque mot, chaque souffle humain transpiraient de cette humeur grise, humide et lumineuse à la fois. Le pouvoir changeait de côté en ce moment même. Tous en avaient conscience, mais il fallait faire attention cette fois-ci.
*
Le souffle chaud de l'Administrateur sur ma nuque, me fit frissonner.
Il hocha affirmativement la tête, avant de poursuivre.
— La seule solution viable pour le forcer à rompre ces chaines, c’est de l’y forcer à le faire. Rien d’autre.
— Vous voulez qu’on tente de…
Je baissais le ton, comme si quelqu’un pouvait nous entendre ici.
Il hocha affirmativement la tête, une fois de plus. Il ne put réprimer un sourire. Il avait les nerfs à vifs. Simplement là, dans le silence le plus absolu, au milieu de ténèbres infinies, nous nous faisions face et il avait peur de la mort.
Une nouvelle alarme sonna. Le système de ventillation était à présent coupé. Comme si la réalité elle-même ce vengeait de nos actes, de nos combats, de nos tentatives déséspérées de luttes contre un adversaire irréel.
Une nouvelle alarme. Encore et encore. Celle du hangar de la Zone-142. Je le sentais qui scandait son hymne à la vie malgré la mort qui déjà brûlait l’acier de l’abri-blindé. Lui le savait. Pas moi. L'Administrateur, eu à peine le temps de se tourner, qu'une lumière intense jaillit des murs. Et ce fut terminé.
Et maintenant je suis mort.
Cinquième Round : DrJohannes
"Bien entendu, vous comprendrez que tout cela est tenu de rester strictement confidentiel. Officiellement, si jamais quelqu'un vous pose la question, vous travaillez pour une entreprise pharmaceutique." C'est grosso-modo ce qu'on m'a dit quand on m'a recrutée. Une sacrée opportunité pour un chercheur, le genre qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie et qu'il ne faut pas laisser passer… sauf que je commence à me demander si je n'aurais pas mieux fait de décliner la proposition et de prendre un de leurs Amnésiques. Parce que franchement, si c'est pour faire exactement le même genre de recherches que pour un labo civil, mais avec un paquet de contraintes supplémentaires…
Dernièrement, en particulier, il ne se passe strictement rien d'intéressant. On nous a envoyé des échantillons de sécrétions d'une bestiole inconnue, pour analyse, et à part le fait que son nom est supprimé de tous les documents pour cause de "secret défense" ou une idiotie du même genre, ça n'a pas grand intérêt. Et en plus, je dois aller porter les résultats à pieds, à l'autre bout du Site de recherche, au Docteur concerné. Au XXI° siècle, les mails ça existe, quoi, merde. Tout ça pour "raisons de sécurité", tu parles. En plus, on entend une alarme qui sonne quelque part dans un des bâtiments voisins. La sécurité des données, ça oui c'est important, mais la mienne, vous vous en foutez, Docteur.
Attendez une seconde, qu'est-ce qu'il fait tout seul au milieu du couloir, celui-là ? Où est le personnel de la sécurité ? Pourquoi il n'a pas son collier ?
Je cours le plus vite possible, les feuilles de résultats virevoltant dans le couloir, mais c'est peine perdue. Je suis déjà à terre, et deux fentes me fixent dans un visage minéral, immobile.
Je me dis que ce genre de truc ne me serait jamais arrivé dans un labo pharmaceutique.
Et maintenant je suis morte.
Sixième Round : Tyzone
Et merde, et merde. C'est lui, je suis sûr que c'est lui. Mais qu'est-ce qu'il fout là ?
Je cours plus vite que jamais. Je ne sens plus mes jambes, et je peux à peine respirer, mais il ne faut pas que cela m'empêche de le fuir. Je ne sais pas non plus où je suis, où cette fuite m'a amené, mais avec lui derrière, retourner sur mes pas n'est pas une option. Alors que je change de rue, j'entends ses pas devenir plus discrets. J'ai beau être épuisé, je peux le semer. Il faut juste que je courre encore un peu. J'y arriverai, j'y arriverai.
Je… il… il est parti. Je n'entendais plus ses pas et maintenant, je ne sais plus où il est. Mais il reviendra, je le sais. Il faut que je trouve une cachette. Je n'ai plus beaucoup de temps. Je cherche les ruelles, tente d'entrer dans les bâtiments, mais aucune porte n'est ouverte. J'entrevois un trousseau de clés sur un trottoir. Enfin une lueur d'espoir. J'ai peut-être encore une chance, alors.
Il y a une usine là-bas, dont la serrure de la porte semblait faite pour ces clés. Les autres portes ont des serrures trop petites, et je ne tiens pas à faire un second tour de la vil— merde, c'était quoi ça?
Je me retourne et vois deux yeux injectés de sang me fixer depuis une voiture, quelques mètres plus loin. Plus le temps de réflechir. Il faut que je retourne à l'usine, c'est ma seule chance. Allez allez allez allez…
Je cours et trébuche à quelques mètres de la porte. Je rampe avec panique jusqu'à la serrure, et tente de me relever. Il faut que ça marche. C'est ma dernière chance. Je tente d'insérer l'une des clés, mais mes mains tremblent tellement, et il arrive vers moi, et j'aurai pas le temps j'arrive pas à mettre la clé j'entends ses pas il s'approche putain putain pu—
Je sens sa main glaciale se poser sur mon épaule au moment où je fais tourner la clé dans sa serrure.
Et maintenant je suis mort.
Septième Round : Dr Dharma
Je me réveille avec un mal de crâne surement lié aux alarmes qui aggressent mes tympans. Un girophare illumine les couloirs des environs, je ne me rappelle plus de ce qui s'est passé. Je me relève difficilement, un froid glacial me parcours l'échine et un sentiment d'appréhension me parvient.
Je marche le long du couloir, je me souviens maintenant. Je n'ai même pas eu le temps de le voir qu'à peine sorti de sa cellule il s'est libéré et tué l'autre garde qui s'occupait du transfert. Je continue à marcher, plus rapidement. Un sentiment mauvais s'installant profondément en moi quand je bute sur quelque chose. Un gémissement m'échappe quand je découvre le corps de l'autre garde. Un cri strident se fait entendre de l'autre bout du couloir, je prends une grande respiration et va pour marcher dans le sens des cris pour aider le crieur quand quelque chose m'empêche d'avancer.
- Bordel faut que je me tire d'içi!
Une masse est agenouillé sur le corps ensanglanté d'un agent. C'est lui j'en suis sûr. Celui que je devais transférer. C'est lui! Il m'a entendu j'en suis certain. Je jette un dernier regard sur… Oh mon dieu il me regarde. Ses yeux si sadiques, cet habit…
Je cours. Je cours le plus vite possible. Je ne compte plus les cadavres d'agents et gardes qui m'ont fait tomber. Il se rapproche je l'entends.
- Il n' y a aucune issue pour ce fléau. Il est en vous.
Je ramasse l'arme d'un cadavre par terre, me retourne mais c'est trop tard je sens déjà ses mains s'approcher des miennes.
Et maintenant je suis mort.
Huitième Round : Dr Johannes
J'ai mal partout. Vraiment partout. J'ai l'impression d'avoir perdu des litres de sang, et je frissonne constamment alors qu'il doit faire plus de trente degrés. Mes pansements me grattent, mes membres me font souffrir comme si j'avais été roué de coups. Une douleur profonde et pulsante dans mes orbites me rappelle à chaque seconde que je ne verrai plus jamais la lumière. Je gueulerais bien un bon coup pour me soulager, mais pas moyen de produire autre chose qu'une sorte de gémissement guttural. J'ai l'impression d'être un jouet cassé, prêt à être jeté à la poubelle.
Qu'est-ce qu'ils attendent, ces cons de la Fondation ? Ils pourraient accélérer un peu leur baratin, non ? C'est pas humain de laisser quelqu'un dans cet état, même un putain de criminel. Je suis sûr que ça les déculpabilise à fond de sacrifier des mecs comme moi, du genre à manquer à personne, et surtout pas à la société. C'est mal de tuer sa mère ? Ah ouais ? Vous êtes sûrs ? Même quand cette connasse vous pique votre fric pour s'acheter allez savoir quels trucs de merde ? Et vous, qui va vous punir pour ce que vous venez de me faire ? Bande de connards hypocrites.
J'ai mal, putain, finissons-en, butez-moi tout de suite et qu'on en parle plus.
Merci.
Et maintenant je suis mort.
Neuviéme Round : DrHeiteira avec l'accord de Reechani
Aujourd’hui était un jour comme les autres. Je me rendis avec mes 6 sœurs avec lesquelles je m’entendais le mieux dans l’étable pour pouvoir récupérer un peu de "substance sucré" à apporter au point de rassemblement, car comme le dit notre reine "C’est en travaillant que l’on forge l’avenir de toute", j’aime beaucoup ce slogan, il nous permet de rendre agréable notre travail.
La besogne achevé et mon déjeuner consommé, je me dirige vers la sortie de la ville, je n’aime pas sortir de la ville, il y’a beaucoup trop de lumière en haut mais il est nécessaire de se dévouer pour le bien de toute.
Mais je n’aurais jamais crû voir ça dans ma vie.
C’était une figure de cauchemar, il nous était habituel de voir quelques fois des géants lorsque nous sortions de la ville mais ceux-ci était placide, et ne cherchaient que très rarement le contact avec nous ; Tandis que cette chose, Juste après nous avoir repéré nous avaient fait comprendre qu’aucune de nous n’auraient une chance de survie.
Je savais que notre ville n’aurait aucune chance de résister face à lui, donc au lieu d’aller me réfugier derrière les rassurants, mais inutile rempart de la ville, je me suis enfuie dans une vaine tentative d’essayer de lui échapper ; De loin, je pu voir notre vaillante armée, la plus puissante de toute, essayer de lui faire face mais les soldats ayant réussi à monter sur lui glissaient rapidement, sa peau était d’une consistance différente des géants et les tentatives pour percer sa peau ne lui faisait rien. Puis d’un coup, d’un seul il la raya de la carte et même les soldats chargé de le recouvrir d’acide furent inefficaces face à lui.
D’un coup de sa…je pense qu’il s’agit de sa jambe il détruisit notre ville. Plus de cinquante millions de vie détruite d’un coup.
Je le fixai, immobile, tandis qu’il se dirigeait vers moi, il me regarda durant une soixantaine de seconde avant de lever sa jambe, et de la baisser sur moi.
Et maintenant je suis morte.
Dixième Round : DrJohannes
Aujourd'hui, ça fait trois ans que je suis mort. Joyeux non-anniversaire, mon cher. Haha. Est-ce que rire à ses propres conneries est considéré comme un signe avant-coureur de la démence ? Je suppose que oui. D'un autre côté, ça doit déjà faire un moment que je suis fou à lier, mais comment le savoir sans personne à qui poser la question ?
Si je me souviens bien, c'est aussi l'anniversaire du dernier jour où le soleil s'est levé. Depuis que je suis mort, il fait toujours sombre.
Vous savez, on a tous fait ce rêve, étant gosse, de devenir un fantôme. Histoire d'entrer gratuitement dans les cinémas, de mettre le bordel dans les magasins et d'espionner les filles sous la douche. Eh ben c'est un rêve de merde. Aucun film ne passe au cinéma, et j'avais déjà fini de piller la majorité des magasins au bout de trois jours. Quant aux filles sous la douche, faudrait déjà qu'il y ait des filles. Et que les douches fonctionnent. Dieu que je schlingue.
Après avoir passé des mois à explorer et cartographier cet endroit, à ramasser des journaux par terre, à me construire des planques, à appeler dans l'espoir de trouver ne serait-ce qu'un seul autre être vivant, j'ai compris où je suis : dans des limbes, entre la vie et la mort. Je dois faire un choix, et le délai de réflexion n'a que trop duré. Entre être à jamais un fantôme dans cette ville morte et voir ce qui se trouve au-delà, c'est tout vu.
Je suis enfin arrivé au sommet du bâtiment le plus haut. Joyeux non-anniversaire, mec ! J'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de faire du saut à l'élastique sans élastique. Haha.
Et maintenant je suis mort. Pour de bon, cette fois.