La quatrième de couv' de mon dernier livre. Bien entendu je plaisante. Il n'y a pas de bouquin. Mais c'était une séance de pose sympa.
Donc, rebelote, en français… C'est comme aquo que tout à commencé…
Je me souviens de quand 173 était tout nouveau tout beau sur /x/. On peut se demander pourquoi il n'y avait rien d'extra comme ça plus souvent là-bas vu que /x/ était franchement un cloaque. /x/ est toujours un cloaque. Donc bon, quand l'écriture de SCP a fait une brèche de confinement et s'est échappée de 4chan pour devenir la Fondation, je n'ai pas suivi le mouvement. Pas vraiment d'intérêt profond pour les trucs de /x/, je suppose, et pas vraiment de motivation pour quoi que soit à l'époque..
Je regrette de ne pas avoir suivi cela dit, parce que la Fondation est devenue une source de beaux morceaux d'écriture depuis, que je n'avais bizarrement jamais pris la peine de lire jusqu'à récemment, j'ai honte d'admettre. Mais bon, j'ai commencé à lire des SCP. Dans l'ordre. À mi-chemin de la série 2, je me suis dit qu'il faudrait peut-être que j'offre quelque chose en retour en écrivant, histoire de dire merci. C'est comme ça que j'ai rejoint la main branch.
Ce qui suit est le résultat de tout ça…
Après, la branche francophone… J'évite en général l'Internet français. Bicoze rizones. Mais bon, Kaktus m'a convaincue de jeter un oeil.
Travaux en cours
Ceci est mon bac à sable. Message aux chiens: Merci de ne pas faire caca dans mon bac à sable. Puis il y a ça pour les textes en anglais.
Écrits

SCP-3483 — The AI Who Loved Me. —Ce conte a été le premier truc que j'ai écrit avec la Fondation en tête, et aussi le premier que j'ai publié. Ce n'est pas vraiment un conte. Après une quinzaine marathon à lire des SCP, j'ai eu ce cauchemar assez frappant; la structure n'était pas nouvelle, et il y a beaucoup d'éléments récurrents, mais la Fondation dans un cauchemar, c'était nouveau. C'est pour ça que j'ai décidé de l'écrire, le plus fidèlement possible.
Ça n'est pas évident de mettre des mots sur des sensations et des émotions brutes qui n'ont rien à voir avec la vie éveillée, en fait. Entre ça et le désir de rester fidèle au matériau, le processus a été plutôt éreintant, surtout vers la fin.
Revivre ces dernières minutes encore et encore jusqu'à ce trouver les mots pour s'approcher de ce que j'ai ressenti… Pas mécontente d'en avoir fini.L'accueil a été étonnamment positif vu le matériau bizarre avec lequel j'ai travaillé.

Ce texte aussi est venu d'un cauchemar. Précisément, d'un court roman que j'ai lu en attendant un train, dans un cauchemar.
Ce roman racontait les morts d'une fratrie de sept. Le premier chapitre racontait la mort du plus vieux d'entrée eux, un informaticien travaillant sur un projet de colonisation de Mars, qui avait trouvé le code abandonné d'une IA et l'avait développée. C'est l'IA en question qui avait sauvé le projet. L'informaticien avait fini assassiné par un collègue jaloux.
Les chapitres suivants racontaient les morts de ses frères et sœurs, chaque mort plus triviale et indigne que la précédente, et s'en suivant, chaque chapitre plus court que le précédent. Le dernier tenait en un paragraphe, quelques lignes dans les chiens écrasés disant simplement que la dernière des sœurs avait été violée et tuée pendant un rendez-vous galant.
Puis l'épilogue, les évènements suivant directement ceux du premier chapitre, comment l'IA s'était autodétruite par chagrin, causant la mort de tous les colons. Et la lettre d'adieu m'a donné un tel coup aux tripes qu'il fallait que je l'écrive… En fait, j'ai pleuré en l'écrivant.
J'ai donc construit un article SCP autour de cette lettre, en la replaçant dans le cadre de la Fondation. C'est un peu mièvre, OK, beaucoup. Brouillon, aussi. Sans doute pas très bon, franchement. Mais je l'aime suffisamment pour ne pas effacer mes notes.

Ok, assez de cauchemars. L'idée de faire de Loreleï un objet SCP m'est venue en écoutant le lied de Liszt, c'est cette mélodie, deep fried, qui est devenue l'enregistrement audio au cœur de l'article.
Le fait que Loreleï soit une légende moderne, et de plus en plus oubliée, m'a donné l'idée de la manifestation physique des croyances et celle du département d'ethnographie. Il y a plus à creuser dans ce filon et je le ferai sans doute.
Écrire à partir de ces idées à été assez simple et rapide, j'ai juste tiré quelques éléments de plus de l'imaginaire collectif entourant le Rhin. Tout ça m'a donné envie de relire certains livres de C.G. Jung, je le ferai sans doute…

Un conte tout simple autour du protocole Genius Loci, évoquant des anomalies qui s'y rattachent et habillage un peu plus l'idée centrale. Le tout va sans doute évoluer avec mes prochains écrits, qui seront directement liés sur le wiki.