Prénom véritable souhaité : Ariane. En réalité, j'aimerais beaucoup m'appeler comme ça, mais ce n'est malheureusement pas mon prénom.
Date et lieu de naissance : 12 mai 1993, quelque part entre Lyon et Clermont-Ferrand
Centres d'intérêt principaux : l'Histoire, le sport, les hamsters, l'Italie et la nourriture, en particulier lorsqu'elle se compose de charcuterie. Depuis peu, j'ai découvert l'histoire de l'art et je compte bien l'ajouter à mes centres d'intérêt.
Apparence : Humain biologiquement femelle de type caucasien mesurant 1,78 m et pesant entre 70 et 75 kilos. Cheveux bruns, yeux variant entre le marron et le vert en fonction de la lumière. Porte des lunettes destinées à corriger une forte myopie.
La version longue voudrait que je vous parle de mon amour pour les bracelets, les tatouages et les piercings d'oreille, mais la question n'est pas là. La plupart du temps, les gens m'identifient à un hamster, parce que j'aime les hamsters, ou sous les traits de Cthulhu. Faites le si vous voulez, même si je me représente dans mes dessins sous le traits d'un individu femelle de type moyen-oriental, brune au cheveux bouclés, portant des lunettes rectangulaires et des tatouages sur toute la longueur des deux bras.
Si on devait définir mon comportement, on pourrait me qualifier de "rustre et rustique" sans aucun risque de me vexer.
Je suis membre de la Fondation depuis l'été 2017. J'ai découvert ce site suite à une célèbre vidéo, puis à des let's play de SCP : Containment Breach. Après plusieurs nuits sans dormir par peur qu'un certain humanoïde âgé ne me fasse la peau, j'ai rejoint le site. Depuis ce temps, j'ai traduit un certain nombre de choses, plus que je n'en ai écrit. J'ai pu dormir à peu près correctement une ou deux semaines plus tard, après avoir parcouru le site de fond en comble, mais j'ai toujours peur de l'humanoïde âgé passée une certaine heure de la soirée. Et le dessiner ne fait pas partir cette peur, bien au contraire.
J'ai commencé sur ce site par la traduction. D'abord en anglais, puis en italien, lorsque j'ai découvert la branche italienne et lorsque j'ai débuté mes études d'italien en septembre 2017. J'apprécie beaucoup la branche italienne. Elle a encore assez peu de rapports, mais ceux qui sont sortis ont un style et des inspirations différents de ceux de la branche française et de la main branch. En effet, ils sont très attachés à leurs racines et à leur culture.
Je me suis mise à l'écriture en octobre 2017, suite au concours des 5 ans.
SCP-206-FR fut mon premier rapport. Et si je n'ai pas remporté le concours, peu m'importe, l'important a été que j'ai pu publier mon premier rapport. Après Ancien Monarque perdu, publié pour le canon BSIA en janvier 2018, qui est passé un peu inaperçu mais c'est pas grave, a suivi mon deuxième rapport, SCP-306-FR, là aussi à l'occasion d'un concours, celui des six ans de la branche française.
J'aime écrire pour les concours. Ça me donne une limite de temps, et m'oblige à publier avant une date précise. Ainsi, je n'ai pas de rapports ou de contes qui dorment sur ma sandbox durant des mois et des mois (j'en ai. J'en ai beaucoup trop).
SCP-206-FR : Abri Amical
Je l'ai publié à l'occasion du concours des 5 ans de la branche française, après avoir obtenu les tags obligatoires "arboricole" et "adaptatif". J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce rapport, bien que son "accouchement" ait été quelque peu laborieux. L'idée m'est venue en me rappelant mes sorties avec le centre aéré lorsque j'étais petite. Étant donné la région très rurale dans laquelle je vivais, nous faisions souvent des sorties en forêt, et parfois, nous pouvions construire des cabanes. Et comme j'adorais les cabanes dans les arbres, j'ai tout naturellement écrit un rapport sur une cabane dans les arbres. La forêt dans laquelle elle est située est finalement assez proche de la maison dans laquelle j'ai grandi, et je l'ai visitée plusieurs fois.
La dimension historique m'a paru très importante pour ce rapport. Pas seulement parce que j'adore l'histoire et que je venais d'obtenir un master dans ce domaine, mais aussi parce qu'il semble que ma région natale ait été la terre d'un grand seigneur au moyen-âge. Je n'ai cependant pas eu le temps d'aller vérifier plus dans le détail au moment d'écrire le rapport.
Ancien monarque perdu (canon BSIA) :
Il est passé relativement inaperçu mais qu'importe.
L'histoire de ce souverain perdu m'est venue suite à la rédaction de mon mémoire de master, qui concernait le moyen-orient antique. Ayant largement eu le temps d'étudier certaines dynasties, je me suis particulièrement attachée au dernier roi de l'une de ces dynasties. Un grand méchant si on lit certaines sources, mais j'aime bien les méchants. Je me suis donc demandé ce que donnerait un ancien roi perse perdu au XXI°. Comme je l'ai dit, il est relativement passé inaperçu, mais l'important pour moi ait qu'il a été publié. Encore une fois, la dimension historique est présente, et je pense que je n'aurais jamais publié quoi que ce soit si je n'avais pas fait les études que j'ai faites.
Ce conte est également la première apparition, et j'espère, pas la dernière, d'Ariane Barseau. Un personnage que j'ai beaucoup aimé écrire. Une version plus âgée et plus invalide que moi, en quelque sorte. Et aussi bien plus acariâtre et énervée que moi donc insupportable.
SCP-306-FR : Le livre des artistes
Encore quelque chose que je n'aurais jamais inventé si je n'avais pas fait des études. Ce rapport est à propos d'un livre qui existe réellement (je l'ai lu). L'idée est née grâce à mon professeur d'histoire de l'art moderne, qui ne jurait que par ce livre. Il en parlait tellement que je me suis demandée, suite à une partie de franche rigolade avec mes potes de promo, s'il connaissait personnellement les artistes décrits dans le livre. Et ainsi est né le rapport du concours des 6 ans de la branche française. D'ailleurs, mon professeur d'histoire de l'art moderne figure aussi dans ce rapport. Pour la simple et bonne raison que le seul nom qui m'est venu à l'esprit lorsque j'ai dû inventer des noms de docteurs, ce fut le sien.
D-6002 :
Je sais que c'est un Chrono-Challenge et que ça ne compte pas comme une collaboration, mais j'aime beaucoup ce que j'ai fait pour celui là, alors je m'en vante, na. Surtout que c'est un Chrono-challenge pour lequel j'ai décroché la deuxième place. Le thème était « Face à la mort ».
Dans ce que j'invente, j'ai beaucoup de mal à utiliser du personnel Classe-D, en particulier pour lui faire du mal, en dépit de ce qu'ils ont pu commettre comme délit. Sans doute depuis que j'ai "assisté" au protocole de rappel de SCP-106 en regardant un let's play de SCP Containment Breach. Ce protocole m'a au moins autant traumatisée que de regarder le top des SCP les plus connus seule chez moi à 23h30.
106 est sans aucun doute le skip qui me terrorise le plus. Étrangement au départ, après avoir découvert la Fondation, c'était SCP-2521 qui me faisait le plus peur. Puis j'ai fait l'erreur de lire SCP-106 le soir. Depuis, j'ai encore plus peur du noir. Je me demande même si je n'ai pas plus peur de lui que des araignées. Dans tous les cas, depuis que j'ai assisté au protocole de rappel, je refuse de maltraiter des Classe D dans mes rapports. Excepté dans D-6002. Les hurlements de douleur de la vidéo après que la presse hydraulique ait fait son travail ressemblaient à peu de choses près à ceux que j'ai poussés lorsque je me suis gravement blessée au genou en 2016. J'ai particulièrement souffert avec la victime, parce que je pensais savoir ce qu'il ressentait, et j'avais réellement besoin d'extérioriser ce que j'ai ressenti face au protocole de rappel. La manière de le mener m'a rappelé de très mauvais souvenirs, notamment cette blessure ayant signé la mort définitive de ma carrière sportive, et je n'ose plus regarder de vidéos à propos de cet humanoïde âgé.
Je n'arrive pas à être froide et/ou cruelle dans ce que j'écris. Peut-être le manque d'expérience, ou la peur/le refus de lire des rapports de classe Keter, et donc d'en écrire. Alors qu'on croit que la Fondation SCP est peuplée de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres, je n'écris que des rapports assez légers, sur des entités peu dangereuses. Peut-être parce que je crois à un monde trop gentil, trop tendre, et que je pense qu'il existe des entités qui sont juste anormales, pas dangereuses, et qu'on peut les comprendre ou tout du moins essayer de savoir ce qu'elles ressentent.
SCP-027-IT : Arachnophobie
Écrire un article sur une araignée quand on a peur des araignées, c'est cocasse, non ? Mais je l'ai fait quand même.
Mon premier article en italien. Bon, ok, la moitié des utilisateurs actifs de la branche italienne ont dû repasser derrière moi parce que mon vocabulaire n'est pas parfait et ma grammaire l'était encore moins à l'époque où je l'ai écrit. Mais j'en reste quand même assez fière, parce que selon certains membres de la branche italienne, il fait tellement peur qu'ils n'ont pas osé lire les journaux de test.
Mais surtout parce que c'est mon premier article dans une langue étrangère.
SCP-050-IT : la Galéasse
Là encore la moitié du site est repassée derrière moi. Article écrit à l'occasion du concours anniversaire de la branche italienne. J'en suis assez contente. C'est un article qui parle à la fois de navigation et d'histoire (évidemment). Simple mais efficace.
Ou comment trouver (enfin ?) une utilité
Je l'ai découverte après la branche anglaise. Sans doute vers la fin des grandes vacances, parce que ce n'est qu'en septembre 2017 que je suis entrée en faculté d'histoire de l'art. J'ai dû choisir une discipline mineure, et j'ai pris italien, parce que les autres disciplines mineures ne me plaisaient pas, ou que je les avais déjà étudiées. Peu à peu, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à cette langue, et ai donc regardé ce que je pouvais traduire. D'abord SCP-021-IT, qui m'a semblé intéressant d'un point de vue historique, et facile à traduire. J'ai tout de même eu quelques difficultés. Ce qui m'a menée sur le discord de la branche italienne, que j'ai rejoint le 1 novembre 2017. L'arrivée d'une étrangère maîtrisant à peu près bien l'italien leur a fait assez bizarre (enfin quand je relis mes premiers messages, je vois ô combien j'ai progressé un an).
Parlant mal anglais, j'ai vu en l'italien une occasion de maîtriser correctement une langue étrangère. J'en faisais depuis 2013, et l'idée m'est venue en voyant qu'il n'y avait, à mon arrivée, que deux rapports traduits. J'ai trouvé ça dommage, alors j'ai décidé de m'y mettre, d'autant plus que personne sur la branche française n'avait le niveau ou l'envie de le faire. Fin octobre 2018, j'arrive à 20 traductions italiennes.
Ayant souvent peur de la critique des autres sur mes contes ou mes articles, j'écris très peu. Je manque également beaucoup de confiance en moi, et j'avoue avec honte que je veux garder le monopole des traductions italiennes, même si un "assistant" ne me ferait pas de mal. Parce qu'au fond, sans les traductions italiennes, j'aurais l'impression d'être inutile. J'ai toujours l'impression d'être une bouse inutile, bien qu'on me répète que je ne le sois pas.
Il m'aura fallu presque un an pour le comprendre. Je viens quotidiennement sur le serveur des Italiens, que ce soit pour demander de l'aide ou juste pour discuter, afin de parfaire mon italien, d'autant plus que je suis entrée en master LLCER italien en septembre 2018. Après deux épisodes de frénésies pendant lesquels je postais jusqu'à cinq traductions par semaine, suivies en suite d'un mois d'inactivité pour cause de fatigue intense, de travail scolaire et de "dégoût", si j'ose dire, comme on fait trop souvent quelque chose de répétitif, je me suis demandée si ce que je faisais en valait la peine, bien que mes traductions soient appréciées sur Twitter.
Et ça en a valu la peine. Le 29 octobre, soit parce que je me plaignais trop et que ça les gonflait, soit par vraie envie de me remonter le moral, les responsables de la page Facebook ont parlé de moi dans un post. Le soir de ce même jour, les Italiens m'ouvraient leur canal vocal, auquel les étrangers n'ont pas accès normalement. Pour quelles raisons, je n'en sais rien. Mais j'ai vraiment vécu ça comme une consécration. Parce que ça me prouvait l'importance que j'avais pris sur les deux branches en matière de traduction.
Aujourd'hui, je peux dire que grâce à la Fondation, j'ai trouvé à quoi je sers. Grâce à la Fondation, j'ai réussi à progresser en italien, et à entrer en master d'italien. De là à dire que je sers à relier deux branches, il y a un pas que je ne franchirai pas, mais j'ai réussi à faire découvrir la branche italienne à la branche française. Je suis enfin fière de moi.