Le Document 290/1 est une annexe comprenant divers documents relatifs à SCP-290-FR. L'accès aux documents restants est réservé aux membres de l'équipe de recherche.
Enregistrements pré-récupération :
À 17 heures environ, Olivier Meunier, un alpiniste expérimenté de 41 ans, a contacté les pelotons de gendarmerie de haute montagne de Chamonix. Croyant profiter d'une accalmie de la tempête qui affectait une grande partie du massif, il avait quitté le refuge pour descendre dans la vallée. L'appel a été enregistré par la Fondation :
Olivier Meunier : Allô ? Allô ?
Service de secours : PGHM-Chamonix, je vous écoute.
OM : Bonjour, je… Euh… Putain de merde.
SdS : Calmez-vous, Monsieur, présentez vous, et expliquez moi la sit-
OM : Je m'appelle Olivier Meunier. Mon numéro de téléphone est le 06 ██ ██ ██ ██. Je…
SdS : Ne parlez pas trop vite, Monsieur, respirez.
OM : Ok, ok… Je… Je suis sur le Dôme du Goûter. Versant… Heu… Versant… Versant sud, versant sud. J'ai pris la voie normale.
SdS : Votre altitude, s'il vous plaît.
OM : Je… Oui, 3900 mètres. Environ.
SCP-290-FR-1 est entendu en train de hurler.
SdS : Décrivez-moi l'incident, Monsieur. Respirez, allez-y lentement.
OM : J'ai un enfant dans la neige, juste en face de moi, là. Il beugle comme un damné, je… Je crois qu'il est blessé, j'arrive pas à voir.
SdS : Un enfant… Le vôtre ? Quelle activité étiez-vous en train de pratiquer ?
OM : Non, non, non, c'est pas le mien, non ! Je viens de le voir, je viens d'arriver…
SdS : Calmez-vous, ne cédez pas à la panique, s'il vous plaît. Quel équipement a-t-il sur lui, et où est-il blessé ?
OM : Il est complètement à poil, bordel de merde !
SdS : Je vous demande pardon ?
OM : À poil. Il a le cul dans la neige. Il est en train de mourir de froid !
SdS : Je… Calmez-vous. Êtes-vous à côté de lui actuellement ? Pouvez-vous lui enfiler des vêtements de secours ?
OM : Non, putain, je vous l'ai dit, je suis pas du tout à côté ! Il est à genre 100 mètres de moi, là ! Le vent est trop fort, j'arrive pas à l'approcher.
SdS : Attendez une seconde, s'il vous plait.
OM : On dirait que… On dirait que le vent lui tourne autour… Bordel de merde.
SdS : Je vous envoie des secours, ils arriveront le plus rapidement possible. Vous resterez en contact avec moi jusqu'à leur arrivée. Quelles sont les conditions météo ?
OM : À chier, je viens de vous le dire. Y a un vent de dingue, une vraie tempête, c'est comme ça sur tout le massif depuis plusieurs jours, déjà.
SdS : Bien, essayez de vous rapprocher de lui, et essayez de voir ses blessures. Il est sans doute en pleine hypothermie. C'est lui que j'entends hurler ?
OM : Oui, c'est lui. Je vais voir ce que je peux faire, mais j'aimerais… J'aimerais bien ne pas me tuer en essayant.
La suite de l'enregistrement, ne présentant que peu d'intérêt, a été coupée et archivée.
La Fondation, en raison d'une activité météorologique anormale, surveillait déjà le massif depuis 3 (trois) jours. Suite à cet appel, l'opération de secours des pelotons de gendarmerie fut annulée, et la FIM Delta-3 fut dépêchée sur place.
À 19 heures 12, la FIM Delta-3 arrive sans problème au sommet du Dôme du Goûter à bord d'un Sikorsky CH-53 "Stallion" modifié par [DONNÉES SUPPRIMÉES] et l'objet anormal n°002-2013, qui permet au véhicule de supporter plus efficacement les vents violents. Ce qui suit est l'enregistrement d'un extrait de la liaison entre l'Agent Picard, responsable de l'opération, et le centre de commandement.
Agent Picard : Ok, on arrive à l'endroit indiqué par les données GPS du civil.
Centre de commandement : Reportez tout signe visuel de l'enfant et du civil. Prenez garde, d'après l'appel, il y a de fortes chances que l'entité anormale soit l'enfant.
AP : On prend garde, on prend garde. Les gars, on avance. Panier, tu fermes la marche.
54 secondes de silence.
CdC : Toujours rien ?
AP : On voit pas grand-chose. Le vent est vraiment très fort. J'ai… Panier, tu bouges ? Qu'est-ce tu fous ?
CdC : Un problème ?
AP : Panier me dit que… Ok, le civil est en contrebas. Il a dû se vautrer à cause du vent.
CdC : Ça veut dire que l'entité n'est pas loin, ouvrez l’œil.
AP : Le civil est conscient, il nous fait de grands gestes. Vous deux, allez le récupérer. Si il ne se lève pas, c'est qu'il a dû se péter un truc. Les autres, on continue.
2 minutes 12 de silence. Une discussion entre Oliver Meunier et les agents peut être entendue en arrière-plan.
AP : Là-bas, les gars.
CdC : Vous le voyez ?
AP : Yep. Un peu plus loin que prévu, mais il est là. On dirait qu'il essaie de grimper la montagne.
CdC : Il hurle toujours ?
AP : Non, mais il a l'air de douiller sévère.
CdC : Pouvez-vous l'approcher ?
AP : Commandement, je crois qu'on a trouvé la source de tout ce bordel météo depuis mardi. Plus on s'approche, plus le vent est fort. J'ai un gars qui a failli tomber 200 mètres plus bas, là.
CdC : Ne prenez pas de risques inutiles. Vous a-t-il repéré ?
AP : Je crois, oui. Il essaie de s'éloigner de nous, mais le vent a pas l'air de s'intensifier dans notre direction. J'ai plus l'impression qu'il subit le vent plutôt qu'il ne le contrôle, voyez.
CdC : Prenez garde tout de même.
AP : Oui, c'est bon, j'ai capté.
1 minute 31 de silence. Plusieurs jurons sont entendus, venant des différents membres de la force d'intervention.
AP : On aurait dû mieux s'équiper, on est pas efficaces, là. Il a beau ramper le cul à l'air, si ça continue comme ça, il va aller sur l'autre versant et on va le perdre.
CdC : Pouvez-vous tenter un tir de pistolet hypodermique ?
AP : Je préfère pas. J'aime pas tenter ce genre de choses sur un skip clairement instable, et on a aucune garantie que ça fonctionne. Mais si vous y tenez, on peut risquer… Oh merde !
CdC : Que se passe-t-il ?
AP : Il se passe que notre petit nudiste vient de se viander, haha ! Il est en train de glisser, là.
CdC : Ne le perdez pas de vue.
AP : Pas de souci, il s'est arrêté à environ 50 mètres en dessous de nous. Il a l'air inconscient, et le vent s'est calmé. On tente la récupération maintenant ?
CdC : Allez-y.
AP : C'est parti, les gars. Tous sur le dos, et on glisse jusqu'à lui. Panier, déconne pas, on fait pas une partie de lu-
CdC : Agent Picard ? Vous me recevez ?
Durant 34 minutes, la communication est coupée.
AP : -nnerie de truc. Ah, c'est bon. Commandement ? Allô, allô ?
CdC : Agent Picard ? Que s'est-il passé ?
AP : Hm, j'ai dû éteindre ma radio en glissant tout à l'heure, et j'étais trop focalisé sur la capture pour le remarquer, mes excuses.
CdC : Où êtes vous, maintenant ? Où est l'entité ?
AP : On est dans le Hibou1, l'entité est avec nous, on a suivi les procédures habituelles. Mais le pilote a dû vous signaler le décollage, non ?
CdC : Je… Oui, on me le confirme. L'information a juste tardé à arriver. Bref, qu'en est-il de l'entité ?
AP : Je vous l'ai dit, il est là. Il est inconscient, mais pas blessé. Xavier lui a administré un sédatif, il devrait rester endormi jusqu'à notre retour, et vous pourrez le boucler derrière six couches d'acier trempé. On l'a placé avec nous, et il pionce à même le sol. On a rien ici pour l'allonger, de toute manière. Il a… Il a les cheveux blancs. Albinos, donc. On… Pilote ? On a un vent violent, là, ou pas ? Hein ? Bon, on me signale que non, Commandement.
CdC : J'informe l'équipe qui va vous recevoir à Lamedh de tout ça. Pas de vent violent quand il n'est pas conscient, c'est ça ?
AP : C'est ça. Quand on était dehors, le vent le plus fort qu'on a enregistré était de 170 km/h, et quand il s'est évanoui, ça a chuté à 60.
CdC : On en a enregistré de bien plus forts hier. L'entité devait être épuisée.
AP : C'est pas pour me déplaire. C'est trop rare, des opérations qui se déroulent aussi bien.
15 minutes 20 de silence.
AP : Commandement, Xavier a jeté un œil à l'entité. Histoire d'être sûr qu'il nous claque pas entre les doigts pendant le voyage. On a un rythme cardiaque de 65 par minute, et un rythme respiratoire normal. Mais…
CdC : Mais ?
AP : On a 8 de température.
CdC : C'est noté.
AP : Il tremble comme une feuille depuis qu'on l'a récupéré, aussi. Est-ce qu'on essaie de le réchauffer ? J'ai une couverture de survie dans la main, et on peut régler la clim'.
26 secondes de silence.
CdC : Allez-y. Le Dr Mehen assume les responsabilités. Par contre, il me dit qu'à la moindre mauvaise réaction, vous le refroidissez immédiatement.
AP : Bien reçu.
7 minutes 3 de silence.
AP : Tiens, Commandement, tout à l'heure, pendant que nous récupérions le skip, on a trouvé un équipement de haute montagne et des vêtements. Au début, on a cru que ça appartenait au gamin, mais c'est des vêtements d'adulte. On a regardé le contenu du sac, rien d'anormal. On a trouvé des pièces d'identité dans la poche intérieure d'une veste, aussi.
CdC : Vous confierez tout ça à l'équipe de confinement, ils transmettront. C'est un équipement complet ?
AP : Complet de chez complet. Y a tout, de la veste au caleçon, comme si le propriétaire s'était évaporé dans ses fringues.
12 secondes de silence.
AP : Ah, c'est pas tout, on a aussi trouvé un coquillage à deux pas. Je saurais pas vous dire l'espèce. C'est assez gros, pointu… Le genre de machin dans lequel on souffle pour faire du bruit, vous savez. Comme dans Sa Majesté des Mouches. Il y a des symboles dessus, tracés avec je-ne-sais-quoi.
CdC : Vous le confierez aussi. Rien de nouveau, avec le skip ?
AP : Hm… Il fait la grimace, mais il tremble moins. Bon signe.
Silence de 29 secondes.
AP : Xavier vient de checker à nouveau. Sa température remonte tout doucement… On est loin des 37 degrés.
Silence de 4 minutes 40, interrompu par des cris de SCP-290-FR-1-1.
AP : Ah, problème. Xavier, retire la couverture.
CdC : La clim', baissez la clim' !
AP : Panier, la clim' !
11 secondes sans communication. SCP-290-FR-1-1 hurle toujours.
CdC : Agent Picard, que se passe-t-il, exactement ? L'entité est maîtrisée ?
AP : C'est pas bon, Commandement, c'est pas bon. J'ai retiré la couverture, et on dirait que le chiard est parvenu à se brûler avec… Il est toujours par terre, il semble trop faible pour se relever. Par contre, il gueule. Xavier est en train d'examiner ses brûlures.
CdC : Attendez, il s'est brûlé avec la couverture de survie ?
AP : On dirait bien. Et… Bordel, Xav', regarde-là, sur le sol. C'est du givre ? Putain, oui, c'est du givre.
CdC : Agent Picard ?
AP : Ok, écoutez bien, quand l'entité est consciente, elle a l'air de refroidir ce qu'il y a autour d'elle. Ou bien peut-être que ce n'est que quand elle est énervée, je sais pas. Grosse sensibilité à la chaleur, notez ça, extrêmement sensible.
CdC : Une idée de la raison pour laquelle il s'est réveillé malgré le sédatif ?
AP : J'en sais rien. Peut-être que le gamin n'est pas complètement humain. Xavier lui en administre un autre, là.
CdC : Température intérieure et extérieure ? Et force du vent ?
AP : Je regarde ça, attendez.
8 secondes sans communication.
AP : Intérieure, -5 degrés, extérieure, -16, et on a un vent de 180 km/h. L'entité redevient active, je crois bien.
CdC : Où en sont les sédatifs ?
AP : Eh, il faut le temps que ça agisse !
23 secondes sans communication.
AP : Aaaah, bordel, il me vrille les tympans.
39 secondes sans communication.
AP : Le pilote me signale un vent de 240 km/h, et l'entité se calme pas malgré le sédatif. J'ai deux gars qui le maintiennent au sol, et ils sentent leur doigts se congeler dans leurs gants. On fait quoi ?
CdC : À quelle distance êtes-vous de Lamedh ?
AP : On devrait arriver dans 15 minutes, je dirais.
32 secondes sans communication.
AP : Commandement, on va bientôt dépasser le seuil de tolérance du Hibou. On n'a plus trop le choix : soit on se pose en urgence, soit on s'écrase.
CdC : Picard, vous êtes juste au dessus d'une zone habitée. Bourrez-moi l'entité de tous les sédatifs que vous avez, mais ne vous posez pas. On ne peut pas prendre ce risque.
AP : Xavier, tu penses pouvoir..?
Agent Xavier : Ça va être compliq-
L'Agent Xavier est interrompu par un grand vacarme. L'entité hurle plus fort.
CdC : Agent Picard, que-
AP : Commandement, bourrasque à 360 km/h, je répète, bourrasque à 360 km/h ! Si on ne se pose pas, on y passe tous !
9 secondes sans communication.
AP : Bordel, mais quand est-ce qu'il va fermer sa gueule, lui ? Traînez moi ce p'tit con au fond, là-bas. Allez, bougez-vous !
CdC : Non, Picard, ne-
AP : Inintelligible
Suite à l'incident, le Sikorsky CH-53 "Stallion" se pose en catastrophe dans un champ de blé. Sur 14 agents, 12 sont blessés, dont 3 gravement. L'entité, sonnée et légèrement blessée, est récupérée par un second commando et transférée au Site-Lamedh, dans la cellule qu'elle occupe encore aujourd'hui. Les témoins oculaires de l'incident se voient administrer des amnésiques de Classe A, et un scénario d'incendie criminel est diffusé pour expliquer les dégâts subis par le champ. Une aide financière a été accordée au propriétaire, sous couvert d'une campagne de dons.
Interviews :
Quatre jours après la capture de SCP-290-FR-1, l'entité refuse toujours de répondre aux questions des chercheurs. Plusieurs Événements 290-A sont déjà survenus, mais il a été découvert que garder l'entité occupée la dissuadait d'en provoquer. Le Dr Mehen, avec l'accord du directeur du Site-Lamedh, augmente progressivement la température de la cellule afin de mesurer la sensibilité à la chaleur de l'entité et de savoir si celle-ci peut être utilisée comme moyen de pression. Il est à noter qu'à ce moment, l'existence de SCP-290-FR-2 n'est pas connue. L'expérience démarre à 14 heures précises, avec une température initiale de -22°C, qui augmente d'environ 2 degrés toutes les 3 minutes.
L'entité, allongée et inactive sur son lit, commence à réagir lorsque la cellule atteint -16°C, à 14:08.
SCP-290-FR-1 : Mehen ? Mehen, il fait chaud.
SCP-290-FR-1 reste allongé, visiblement soucieux.
SCP-290-FR-1 : Meheeeeeen…
L'entité se lève, et pousse un juron dans une langue inconnue, déterminée plus tard comme étant du grec ancien. Il s'agit de la première fois que SCP-290-FR s'exprime autrement qu'en français, en italien ou en allemand. Il tape du doigt sur le miroir sans tain.
SCP-290-FR-1 : Mehen. Il fait trop chaud.
Voyant qu'elle n'obtient pas de réponse, l'entité devient plus nerveuse. Elle continue de jurer en grec ancien, et fait les 100 pas dans sa cellule pendant une dizaine de minutes, à la suite de quoi, elle hurle.
SCP-290-FR-1 : Mehen ! T'es où ? Je meurs, là !
SCP-290-FR-1 commence à trembler. L'anémomètre enregistre de légers mouvements d'air, les premiers depuis la capture de l'entité.
À 14:35, SCP-290-FR-1 tombe à genoux, et se met à hurler en continu. Il s'arrête à 14:38 ; SCP-290-FR-2 semble en avoir pris le contrôle. L'entité se relève, regarde ses mains, et projette quelques bourrasques sur les murs. Elle sourit, puis paraît se rendre compte qu'elle est enfermée et que la température monte. Les mouvements d'airs augmentent en intensité.
Dr Mehen : Hé, petit gars, ça y est, je suis là, il y a eu un souci technique, je te baisse tout de suite la température. Arrête ça, maintenant, s'il te plaît.
SCP-290-FR-2 sursaute et regarde autour de lui, pour finalement remarquer le haut-parleur situé dans un coin de la cellule.
Dr Mehen : Je croyais que tu ne savais rien du vent qui te tournait autour lorsqu'on t'a trouvé. Tu es capable de le contrôler, en fait ?
SCP-290-FR-2 : Qui êtes-vous ?
Dr Mehen : Je suis le Dr Mehen, nous nous sommes déjà parlés, rappelle-toi.
SCP-290-FR-2 : Je ne vous connais pas. Qu'est-ce que je fous ici ?
Dr Mehen : Mais je t'ai déjà expliqué, je…
SCP-290-FR-2 : Je ne vous connais pas, bordel de merde. Qu'est-ce que je branle dans cet hôpital ? Laisse-moi sortir, crasseux !
Dr Mehen : …Petit gars ?
SCP-290-FR-2 : À qui tu crois parler, connard ? Je suis un Dieu, libère-moi ou je réduis ta sale petite tronche en bouillie de glace.
Le Dr Mehen quitte la pièce pour alerter ses collègues de la découverte de SCP-290-FR-2.
SCP-290-FR-2 : Fils de pute, reviens ! Je te soumettrai, je vous soumettrai tous ! Je suis votre maître, maintenant !
SCP-290-FR-2 se précipite contre le miroir sans tain et se cogne le nez à répétition contre la paroi. L'entité étale le sang en marmonnant.
SCP-290-FR-2 : J'ai réussi, sous-merdes. J'ai réussi, vous l'avez dans le cul. Vous crèverez tous, tous, tous, tous, tous…
SCP-290-FR-2 chancelle et tombe sur le côté en hurlant. À 14:46, SCP-290-FR-1 semble reprendre le contrôle de son corps, et s'installe dans son lit sans rien dire. Il refuse de communiquer avec le Dr Mehen pendant cinq jours après cet événement.
Autres :
Inventaire des objets trouvés par l'Agent Picard :
- Un portefeuille contenant 234 euros, ainsi qu'une carte d'accès aux stations du Mont Blanc et une pièce d'identité au nom de Daniel Dragoman. Après enquête, il s'agit d'un homme d'affaire niçois, parti soudainement en congé peu après que le massif ait présenté des anomalies météorologiques.
- Un téléphone portable.
- Une veste rouge.
- Un bonnet noir.
- Deux pulls, un bleu et un gris.
- Un t-shirt technique bleu et noir.
- Un pantalon de ski noir.
- Un caleçon.
- Une paire de bottes de montagne grises.
- Une paire de chaussettes bleues foncées.
- Une paire de gants blancs.
- Une boîte de pastilles pour la gorge.
- Une conque à l'embout brisé. Du grec ancien semble inscrit dessus à l'aide de sang de souris. La traduction du texte est en cours.
- Un livre de prières lié au [DONNÉES SUPPRIMÉES].