Le Fou d'Avril

AVERTISSEMENT !!!

Message du département des Âneries Sexuelles Idiotes Et Frivoles :

Le document suivant est un danger-info de classe-ESHPCDMG, contenant des Ébats Sexuels Hermétiques Poulpesques Consentis De Mauvais Gout et ne doit pas être lu par quiconque étant actuellement au bureau, par quiconque étant actuellement chez lui ou par quiconque tout court. (Mais principalement par les personnes au bureau.)

Le Lézard émergea des ruines fumantes d’un McDonald, situées dans les ruines fumantes de la station Adams/Wabash, situées dans les ruines fumantes de Chicago, Illinois. Des éclats encore chauds du crâne du dernier être humain de l’existence tombèrent de sa bouche baveuse.

Et après un glorieux rugissement de haine primale et de victoire, le Lézard remarqua à quel point tout était devenu horriblement calme. Pendant bien plus d’une année, bien après que la fumée se soit dissipée et que les fleurs aient commencé à pousser sur les carcasses, le Lézard resta assis à attendre que quelque chose -n’importe quoi- se passe.

Tu as eu ce que tu voulais, Sherman, se dit le Lézard à lui-même1. Pourquoi n’es-tu pas heureux ?

Est-ce qu’ils… me manquent ?

Sherman eut un haut-le-cœur à cette idée, régurgitant un fragment particulièrement épicé d’une bombe nucléaire.

Il y a plus d’une forme de vie que je peux détruire. …bordel Sherman, ne te fais pas d’illusions, ce n’est pas pareil. Tu as besoin d’un défi.

Il n’y avait qu’un seul adversaire à sa taille qu’il lui restait à détruire. L’impossible. Le boss final. Même quand il mourait, personne ne gagnait.

Sherman fit craquer les jointures de ses doigts. Il leva sa patte droite. Il la plongea dans sa poitrine. Il sentit les veines céder une à une. Il rechercha son butin.

"PUUUUUUUTAAAAAIIIIIN !"

Un dernier effort.

Squarlch!

Et alors que le mot "squarlch" était utilisé pour décrire un son pour la première et dernière fois de l’existence, Sherman arracha son propre cœur de sa poitrine et le jeta dans les restes rouillés de la friteuse.

Les ténèbres.


Le cœur de Sherman se régénéra, comme il l’avait toujours fait. Il se réveilla une heure plus tard pour trouver un autre Lézard, identique, issu de son cœur arraché.

"Mon propre clone !" s’exclama Sherman.

"Et maintenant aucun d’entre nous ne sera puceau !" s’exclama Herman.


…Joyeux Jour Des Arbres !

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