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Équipe 1 : Frog, Grym, Neremsa et Deous
Grym
Jour 36 après la chute d'Aleph
Putain.
Plus jamais ces saloperies de catacombes. Tous fondus, ces parisiens.
Ça pose un sacré problème pour sortir de là maintenant. Mais chaque chose en son temps. On venait de débarquer dans les réserves.
Selon O5-1, des indications menant au SCP étaient planquées dans un des endroits parmi les mieux protégés au monde.
Derrière la Joconde.
Ça nous faisait traverser tout le musée. Génial. En espérant que les alarmes soient désactivées, sinon toutes les barrières s'abaisseraient et on serait bloqués dans le Louvre, pour de bon, cette fois.
C'est la technique de défense de tous les musées. On ne peut pas empêcher les braqueurs d'entrer, mais ils ne sortiront pas pour autant.
Il fallait donc couper le courant dans tout l'établissement. Selon le plan des issues de secours qu'on trouva plus loin, plusieurs sources d'électricité étaient indiquées. Autant espérer que ce soit ça.
On ne rencontra pas de problèmes majeurs, mais si produire un humain coûtait un million de billets, on a bien croisé l'équivalent de la France en peintures et sculptures.
On a fait trois des sources indiquées avant de tomber sur le site qui régissait l'ensemble des installations électriques. Fallait voir le truc. Des portes blindées sur portes blindées, tu m'étonnes qu'ils aient planqué le composant du SCP ici. Il risquait rien. Heureusement que dans leur fuite, les types avaient tout laissé ouvert.
Les dernières lumières qui avaient tenu le choc s'éteignirent au fur et à mesure que Neremsa faisait sauter les plombs. Et on était encore dans le noir total. Génial.
Du coup ça nous a pris trois fois le temps qu'il aurait fallu en temps normal pour sortir des réserves du musée, même avec les lampes torches. Et on y était.
C'était d'un calme.
Chacun de nos pas résonnait dans tout le bâtiment. Pas glop. On avait décidément du mal avec le bruit.
Et maintenant on était là, à suivre Nerem en formation groupée, le long des couloirs du Louvre.
- Et à votre droite, vous pouvez apercevoir le fameux tableau de-
- Grym, c'est pas le moment.
- Roh, désolé d'essayer d'égayer l’atmosphère, monsieur le barbu. On ferait mieux de
- Quoi ?
- J'ai dit on ferait mieux de faire gaffe aux coins.
On continue à avancer, et la voilà. Derrière un putain de coffre fort avec une vitre pare-balle.
Mona Lisa. Le Playboy Magazine de la Renaissance. Coquine.
- Faut passer par derrière.
- Non ? Sans dec'. Je pensais que passer à travers la vitre de 7 pouces à l'épreuve des balles était une meilleure option.
J'entendis Frog pouffer.
On a fini par récupérer le machin. Et derrière, dans le cadre, un petit papier bien planqué.
Avec un plan dessus. Bingo. Selon le truc, fallait tailler tout droit au secteur archéologie. "Dans le scribe".
C'est là qu'on a commencé à entendre… en fait c'était surtout ne pas entendre. Nos pas ne résonnaient plus. C'était pas bon signe. On a commencé à activer, et le son est "revenu".
A l'endroit indiqué, un scribe. Taillé dans le bois. Pendant que Nerem sécurisait le périmètre, je me tenais avec Frog devant le bordel.
- Tu penses que ?
- Dépend. Mais je vois pas 30000 solutions, donc oui, je pense. Toi ou moi ?
- On règle ça entre hommes ?
- Pierre feuille ciseau ?
- Okay.
- Pierre…
- Feuille…
- Ciseau…
- YEAH ! Mentalism wins bitches !
- Grenouille de mes deux. T'as triché, c'est pas-
- ON PEUT SAVOIR CE QUE VOUS BRANLEZ TOUT LES DEUX ?
- Bon vas y Frog, le barbu pète son câble là.
Un coup d'Excalibrutasse plus tard, le scribe dévoilait son secret : une cavité interne qui contenait un petit cube couleur obsidienne, pas plus gros que le poing, gravé d'une tripotée de symboles sans queue ni tête. Frog semblait perplexe.
- C'est ça ? Ce petit truc ?
- Faut croire. De toutes façons si c'est pas ça on a pas moyen de trouver le vrai "ça".
- Ok. Et maintenant ?
- Maintenant, dit Neremsa, on va monter sur les toits. Histoire de voir ce qu'il se passe autour. Je propose de choper une barque sur les rives de la Seine et se barrer le soir en se laissant emporter par le courant. On va placer des explosifs ici. Dès qu'on sera assez loin, on fait tout péter, ça va attirer toutes les saloperies dessus, comme ça on aura la voie libre jusqu'au Sphinx.
- Tu veux dire le Motherfucker.
- Peu importe. Faut trouver un truc imperméable. Si le composant du skip supporte pas l'eau et qu'on le mouille, on l'a dans l'os.
- On peut utiliser les sacs plastiques de la boutique. Si on se débrouille bien, on pourra en faire un packaging étanche.
- Okay. Autres propositions ?
- Oui. T'as parlé de charges. On a moyen de les déclencher en deux temps ?
- Peut-être, si on se débrouille bien on peut faire ça. Pourquoi ?
- Les 742 sont pas débiles. Avec un point d'explosion, ils peuvent penser à un piège, tandis qu'avec deux…
- …ils croiront à un vrai déplacement. Pas con. Si on fait ça de nuit, la lumière les attirera, donc faut faire ça sur les toits, histoire que ce soit le plus visible possible de loin.
- On fait ça. D'abord la boutique. Go !
On a récupéré quelques sacs plastiques, et quelques coups de couteau et de scotch plus tard, on a emballé le bordel et on l'a foutu dans mon sac.
- De nous tous c'est toi qui a le plus de chances de t'en sortir et de ramener ça à Moscou. On sait jamais.
Pas con le Belge. Pessimiste sur les bords, mais pas con.
Frog a découpé un de ces draps qui entourent les œuvres afin qu'on puisse se planquer dessous une fois dans la barque. Ensuite on s'est dirigés vers les toits. Et c'est là qu'on est passés devant la porte.
- Stop. Du bruit. Paroi de droite, chuchota Neremsa.
Je connaissais la procédure. Je passe devant, machette à la main, Nerem pour me couvrir pendant que Frog vérifie nos ailes et nos arrières. Je m'approche de la porte, et après les approbations de mes collègues, je l'enfonce.
J'entends des cris d'horreur, des types qui se précipitent vers le fond de cette pièce qui puait le renfermé.
- Tirez pas !
Des types qui avaient trouvé refuge ici. 3 hommes et 2 femmes. Pas de gamin, cette fois…
Après quelques minutes de discussion, il s'avéra qu'ils étaient plutôt piégés dans le Louvre.
- On fuyait les cannibales. On était une vingtaine, et le Louvre semblait assez vaste pour se cacher le temps de réfléchir à une sortie. Mais on s'était plantés. Des gens commençaient à disparaitre silencieusement. Les sons aussi. On a compris qu'il fallait dégager, alors on a cherché une sortie. Et on en a trouvé une qui menait vers les catacombes. Un premier groupe est parti devant pour repérer. Mais ça fait des jours qu'on a plus de nouvelles d'eux. Alors on s'est retranchés ici. Et c'est en remontant qu'on les a vu, ils étaient tous sur les toits depuis le début…
- Laissez-moi deviner. Un mélange de mille pattes géant et de truc préhistorique ? Hasardais-je.
- Vous les avez vus aussi ?
- Oh oui, mais pas ici. Attendez. Les ?
- Oui, y'en avait trois ou quatre. Ils faisaient 1 à 2m de long.
C'est là que Frog a tiqué.
- Des SCP-025-FR ? Je croyais qu'il n'y en avait qu'un ? Et en Écosse !
- En effet… Mais on était en train d'étudier d'éventuels autres cas probables ailleurs, on pensait en avoir un en banlieue parisienne. Celui qu'on avait était un mâle. Pas impossible que la femelle soit en liberté et qu'il l'ait retrouvée. Ces saloperies manient les ondes ils ont bien pu se retrouver grâce à ça, ou je sais pas moi… Aux dernières nouvelles ils voulaient le transférer vers un site spécialisé dans les Vosges, rien que pour lui, le Directeur du Site Yod flippait pour les éventuelles brèches qu'il fasse foirer toutes les procédures de secours à cause de son "silence".
- Qu'est-ce que c'est que ces trucs ? Vous les connaissez ?
- On les étudiait. Mais ça foire tout. Nerem. Si ces saloperies absorbent le son des explosions…
- … adieu l'appât, adieu la fuite. Reçu. Faut qu'on nettoie.
- Ils vont capter dès qu'on montera sur les toits, et se jetteront sur la deuxième charge dès que la première aura pété, risquant de l'endommager. Mais on peut leur tendre une embuscade et les piéger…
- … et s'ils absorbent les sons, on risque rien en utilisant les flingues, continua Frog. Ça se tient.
- Faut les attirer à découvert, sur les toits, on aura l'avantage, et-
- Attendez, vous voulez tout de même pas affronter ces trucs ?
Et trois voix de répondre quasi simultanément à un type totalement perdu.
- Bien sûr que oui. C'est notre métier.
On venait de recevoir de nouvelles données qui contredisaient notre plan en de nombreux points.
Primo : Il fallait une deuxième barque. On pouvait pas laisser ces types là alors qu'on essayait d'envoyer la moitié des infectés de Paris sur eux.
Deuzio : Il fallait neutraliser les SCP-025-FR. A tout prix. Sinon, adieu la fuite.
Nerem avait récupéré la carte du musée sur les flyers pour touristes et y avait modélisé sa stratégie d'attaque.
- Okay, commençais-je, ces trucs sont des fanas d'ultrasons et tout ce qui est onde sonore en général. Ils risquent d'utiliser comme un canon à son quand ils seront près de vous. Ça va vous paralyser un court instant, mais ça sera suffisant pour eux. C'est pour ça qu'il faut les garder à distance, mais pas trop loin, sinon ils absorberont pas les coups de feu. Voilà ce qu'on affronte. Maintenant, Nerem, on s'y prend comment ?
- On se fout sur les toits, à côté des tuileries, comme ça en cas d'hostiles supplémentaire, on pourra les aligner sans trop de problèmes si on est grillés. On se poste en cercle. On vous filera les quelques flingues qu'on a. Faut le faire maintenant, avant que la nuit tombe. Sinon les flashs des tirs nous feront repérer à des centaines de mètres à la ronde. Une fois le ménage fait, faudra poser les charges, ici et ici. On verrouille les accès aux toits, au préalable on découpe la lance d'incendie qu'il y a au niveau 2, et deux heures après la tombée de la nuit, on descend en rappel en se servant de la lance incendie, du côté de la Seine. On a un pont à traverser. Faudra faire vite. Une fois sur l'autre rive, y'a une immense péniche. On détache les deux canots de sauvetages sur son flanc, on les met doucement à l'eau, et on se laisse dériver en se planquant sous les draps. C'est là qu'on se dit au revoir. On peut pas vous amener avec nous, on a pas la place. On s'est concertés. On vous laisse un P90 et deux chargeurs. Histoire de. On en a un en rab de toutes façons. Attendez d'avoir dépassé Paris depuis longtemps avant de rejoindre la berge. Je sais pas ce que vous ferez après, mais apparemment Moscou est la dernière ville clean du monde. Faites attention toutefois, on a des cas de SCP-008… Je veux dire des zombies un peu partout en Russie, si jamais vous voulez tenter votre chance…
Quant à nous. On se laisse dériver pendant un kilomètre. Je fais péter la première charge, puis la deuxième 10 minutes plus tard. Ça devrait coïncider avec le point de chute. On rejoint la berge, et après, c'est deux stations de métro jusqu'au Sphinx. Ensuite, on se tire dare-dare direction Moscou. Mais je vous cache pas que même avec le leurre, le véhicule risque d'être surveillé. Ils ont certainement pas pu l'ouvrir, mais ils doivent se douter que c'est le nôtre, et ils ont faim. L'extraction s'annonce difficile. Dormez un peu, dans deux heures on check le matos et dans quatre heures on commence les opérations. C'est clair pour tout le monde ?
- Oui.
- Oui.
- Buter du SCP, faire péter des trucs, descendre en rappel avec une lance incendie… Qui serait pas chaud pour ça ? Rajoutais-je.
- Fais le malin. Tu vas rester éveillé avec moi pendant qu'ils dorment, on sait jamais.
- Mwaif. J'aurais mieux fait d'la fermer quoi. Au moins je pourrai foutre le petit doigt de Frog dans de l'eau et-
- GRYM !
- Roh, ok.
On a pas beaucoup parlé avec Nerem pendant que les autres pionçaient. Je pense que tous les deux on se mémorisait le chemin à prendre, on répétait dans notre tête tout ce qu'il y avait à faire…
A 15h on a réveillé les autres. On a réuni le matos. Et on est montés. Prudemment.
Et d'un coup. Silence.
Un silence de mort.
Plus que quelques escaliers avant la porte.
Je peux imaginer le bruit de Frog qui couine doucement. Les gants de combat de Nerem qui se serrent sur la crosse de son arme.
Et l'attente de 5 civils qui au fond d'eux ne veulent pas que j'ouvre cette porte.
Je leur ai dit.
Il savent que ces trucs se repèrent par écholocation.
Et qu'ils nous ont peut-être déjà sentis.
Pour ça que comme d'hab, c'est bibi devant, mais pas de machette cette fois. Le P90 va aussi bien me servir à ouvrir la porte qu'à me frayer un chemin.
Et d'un signe de la main, j'ai annoncé l'engagement.
Une porte qui vole en éclats.
Un mille pattes préhistorique de 3,5m qui se dresse devant moi.
D'autres formes sombres que je vois, que je sens grouiller tout autour de moi.
Je lui laisse pas le temps de pousser son cri paralysant, et bientôt, je mets un peu de plomb dans la tête de ce minot d'insecte.
Nerem et Frog débarquent. Putain on se croirait dans DOOM.
C'est bizarre.
Je sens la chaleur des balles qui volent autour de moi.
Je sens le P90 qui s'agite de soubresauts, logé contre moi.
Et pas UN PUTAIN de bruit. Magique. Et bon pour nos affaires.
On fait de la bouillie d'insecte, mais quelque chose m'inquiète.
Où est le gros ?
Le plus balèze faisait 3,75m, à tout casser. Celui que j'avais étudié au Site Yod en faisait 5. Il était où brodel de pudiantre ?
Je fis signe aux autres de faire gaffe aux derniers restants lézardant, mais ce qui m'inquiète, c'est le gros… Il est malin. Il doit attendre quelque part. Et on n'a pas de choses capables de produire des ultrasons pour l'attirer.
Nerem finit le nettoyage. Mais on entend toujours rien.
Problématique. Il est où putain ?
Le son revient, sans qu'on ait eu besoin de tirer pour s'en apercevoir. Bon point. Plus d'insectes de malheur dans le coin. Pour le moment.
On place les charges comme prévu, et on barricade la porte comme on peut. On ramène la lance incendie découpée préalablement à la machette, on la place du bord du vide, déjà fixée. Autant gagner du temps. On prend les draps. On a tout.
Plus que 3h avant l'heure du départ. Et le patriarche des saloperies a toujours pas pointé le bout de son nez.
Mais tant qu'on entend quelque chose, ça va.
Les minutes passent. Le soleil descend, et au moment où les dernières lumières s’éteignent, le vent s'arrête de siffler.
Pourtant je le sens encore sur mes joues.
Et c'est là qu'on les a vus.
Le premier je le connaissais. Un colosse préhistorique de 5m de long.
Mais pas sa compagne.
Elle devait bien faire 7 mètres. Avec des mandibules bien pires que son boyfriend.
On a ouvert le feu. Mais ils étaient plus rapides, et le cri de la femelle nous a paralysés de plus loin.
Le mâle en a profité pour chopper l'un des hommes du groupe des planqués. Trop tard, les toxines étaient dans son corps. Pendant que des balles étaient dans celui de son meurtrier.
Pour la femelle ce fut une autre histoire.
Sa carapace était si solide… Les balles ricochaient dessus, et elle fonçait droit sur nous.
C'était foutu. Du moins pour les autres.
Mais là, le Roi Arthur en personne a du faire une sorte de voyage psychique pour se foutre dans le corps de Frog.
Ce con a dégainé Escalibrutasse, et a carrément SAUTÉ sur un putain de mille pattes de 7 mètres de long, lui enfonçant la lame entre deux interstices. Sous la douleur, le machin s'est cabré, et Frog est tombé.
4 mètres de chairs tendres non protégées par quoique ce soit s'ouvraient droit devant nous. Et on s'est pas fait prier. On a arrêté juste à temps pour que le truc meure pas sur le coup, histoire de voir agoniser cette saloperie, et surtout de pas se retrouver à tirer à pleines rafales désormais bruyantes.
Mais Nerem avait l'air inquiet.
- On va précipiter le plan, on bouge maintenant.
- Quoi ?
- Il fait nuit et on a tiré à tout va. Les flashs de tir ont pu être vus à des lieues à la ronde. Allez, GO !
On est descendus un par un avec la lance incendie. On a tracé comme des tarés jusqu'à la péniche. Tout était nickel. On s'est dit au revoir et on a embarqué, allongés dans la barque, le drap sur la gueule. On a dérivé comme prévu, et Nerem a fait péter la première, puis la deuxième charge.
Putain avec un peu de chance on a fait brûler ce putain de musée. Et la Vénus de Milo avec. J'ai jamais aimé cette sculpture de merde. On pourra dire qu'O-23 a foutu le feu au Louvre, dans notre liste d'exploits quand on rentrera à Moscou. Ouais.
On entendait que ça bougeait de partout au dessus de nous, sur les ponts, les rives. On a dérivé un peu plus loin que prévu, mais on a rattrapé la station de métro. Il commençait à pleuvoir. Bon pour la jouer discret.
- Ça va aller Frog ?
Évidemment. Le métro. Les catacombes. Il s'en était pas remis. Disons que moi non plus et que les évènements depuis avaient pas aidé.
J'ai du mal à croire que tout ça c'était déjà ce matin. Que ça fait qu'un jour et demi qu'on a quitté le Sphinx. J'ai l'impression que ça fait une semaine.
- Ouais, t'inquiète.
Bon après tout, il venait d'empaler une bestiole mortelle de 7 mètres de long. Ça aide niveau confiance.
Dans le noir des tunnels de métro, on entendait tout. On a préféré éteindre la lumière au cas où. On a marché en se tenant au mur, n'allumant que pour voir si on était arrivés.
Une éternité plus tard, on y était. On est remontés, et on a surpris deux infectés qui patrouillaient.
Deux seconds sourires sanglants dessinés par nos soins plus tard, on avançait vers le Sphinx, il était à portée de vue quand soudain.
Un type au milieu de la rue.
Avec des bouts de métal qui lui sortaient de tous les côtés de la tête.
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